Je conduisais mon chariot de fer et de métal
Soupirant face à la grisaille de ce début de soirée
Je me laissais abattre par la fin de cette journée
Perdu dans une vie enfermée au cœur d’un dédale.
Morose d’humeur et d’aspect, je tenais mes mains sur le volant
Lançant la bête au travers des chemins tortueux
Du Nord de Lyon, à l’approche des monts des envieux
Quand surgit sur ma route un ange blanc.
Blanc de robe et blonde de cheveux,
Elle marchait d’un pas hâté et voluptueux
Des écouteurs dans les oreilles, afin de ne point entendre les rationnels
Elle est passée devant mon chariot,
Disparaissant sans un mot
Mais laissant derrière elle, comme un parfum de soleil