Euthanasie, des avis ?
Tout le dilemne tient à savoir si on privilégie la quantité de vie ou la qualité de vie.
Est-ce que l'on fait durer la vie le plus longtemps possible quelles que soient les conditions de confort et de douleur, ou est-ce qu'on autorise les gens à ne plus vouloir vivre si les conditions de confort et de douleur de la fin de vie deviennent (subjectivement) insupportables.
Le problème serait aussi de caler une norme légale qui définit le seuil d'insupportabilité d'une fin de vie, ce qui est impossible puisque de l'ordre du ressenti individuel.
Après les avis c'est comme les trous du cul, tout le monde en a un.
@Wendigo: j'ai eu la malchance d'avoir des proches en fin de vie, qui en ont chié pendant des mois et pour lesquels on espérait qu'ils meurent pour se libérer. Putain, c'est difficile à vivre.
@Wendigo: au vu de la situation actuelle on privilégie la durer plutôt que la qualité
Le côté délicat étant de savoir si la personne a toute sa lucidité et plus vraiment aucune chance de guérison.
Sinon je suis pour ; si on abrége la souffrance de nos toutous et matous alors pourquoi s'acharner sur nos proches ?
100% pour l'euthanasie, c'est quand meme impensable de ne pas pouvoir decider de ne plus vivre. Faut voir les legumes qu'on maintient en vie et pour qui l'existence n'a aucun interet.
Pour avoir eu l'expérience de mon grand père qui voulait mourir et qui n'a eu qu'une lente agonie qui a duré plusieurs années, c'est écœurant ce genre de blocages. Quand lui même te dis qu'il t'aime de toutes ses forces mais qu'il ne veut qu'une chose c'est "aller voir les anges" et qu'on l'en empêche, c'est terrible. Il faudrait (quand c'est possible) faire une expertise psycho pour attester de la lucidité de la personne qui prend cette décision, et si l'avis est favorable, euthanasie.
@Ederlezi: c'était la même chose pour ma grand mère emiplegique , un AVC lui avait paralysé tout le côté gauche et la parole. Elle avait toute sa tête mais peiné a trouver ces mot, elle a demander a ma petite soeur et moi même un nombre incalculable de fois de l'aider a partir .
@UnderTrigger: Pas SA maladie en particulier, mais LA maladie en générale.
Enfin j'imagine que c'est ça
@Pigcell: J'ai compris ça aussi, mais justement ça me parait énorme. En plus aujourd'hui, tout est devenu une maladie.
Un jour, être un branleur sera aussi une maladie, qui sait
Par contre le "tout sera retransmis en direct sur ma page Facebook" est assez chelou quand même
Clairement quand je vois certain de mes patients en fin de vie, pas de famille, pas d'amis, seul, mourant, fatigué, dans la douleurs constante, incapable de se torcher sois même, dépendant de nous à 90%, ta vie géré par des gens que tu connait presque pas... Je comprend qu'on veuille en finir, c'est finalement la seule décision qu'il leurs reste, partir avec dignité.
Je me rappelle d'une mamie de plus de 100 ans, mourante, qui pleurait toute la journée, à moitié sénile qui capté rien de ce qu'il lui arrivé, à part la douleurs constante et la peur elle connait rien. Elle est morte seule, 1 mois après mon arrivé dans le service, elle a rien gagné à survivre ce dernier mois...
Je suis pour.
Par contre, question sincère, qu'est-ce qui pourrait l'empêcher de venir en Suisse pour être euthanasié?
Totalement pour. Ayant perdu mon papa en ce début d'année, à l'hopital depuis près de 6 mois, sans pratiquement aucun espoir de guérison, c'est très compliqué et traumatisant; Et pour le malade et pour ceux qui l'accompagne.
Je vous invite à regarder un documentaire qui s'appelle: le choix de jean.
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