Le confinement du con-fini n’a toujours pas commencé. Il est encore de sorti, tandis que d’autre prennent le pli. Cet idiot du village est bien souvent celui qui a de l’âge. Rien ne l’arrête, pas même ce nouvel arrêté. Vous aurez beau lui dire, il ne vous entend plus de toute façon.

Son indivi-dualisme se transforme en indivi-tualisme. Il ne s’en rend pas compte, il ne se rend plus compte de rien de toute manière. Pour lui ce n’est que passager, une grippe bénigne. Ce qui l’intéresse, ce sont les stocks de papiers et ses bouteilles de dépravé. L’incontinence le guette et frappera plus vite que la mort, d’après lui encore.

Il met en péril non seulement ses amis, sa famille, mais surtout sa propre vie. Il se dit qu’il n’a jamais été chanceux au loto : « alors bon attrapé un truc que l’on ne voit pas, ce n’est pas pour bientôt ».

Cet individu est dangereux.

Alors oui, je sais : il a une canne, ne marche plus très bien, pousse son caddie difficilement mais c’est une vraie mine, prête à vous exploser dessus.

Le confinement du con-fini n’a toujours pas commencé. Il ne lui laissera d’ailleurs jamais le temps. Il se retrouvera confiné au lit. Dans une salle, seul. Il regrettera ses sorties, de ne plus voir sa famille au seuil de l’endormi.

Dans un repos éternel la mine péta et un bip aiguë régna seul dans la pièce.