"Oui, l'esclavage c'est mal, mais regardez comme c'est pratique"

@saian: si tu considère que notre propriétaire c'est le marché, alors là....

Sinon sur le sujet, ouiiii régulariser pour faire un appel d'air ! OU ALORS payer dignement les gens qui ossent, et diminuer le salaires des branleurs qui brassent du vent, des papiers, et qui ont trop usé des grandes écoles

@baUer: non mais ça a rien à voir avec l'esclavage, faut pas tout mélanger les mots ont un sens.

T'as encore à notre époque dans certains pays des travailleurs immigrés qui eux sont réellement bloqués, des gens à qui on a confisqué le passeport, qui ne sont pas payés et qui ne peuvent pas rentrer chez eux, là on peut parler d'esclavage.

@saian: Ha mais je n'ai jamais dis le contraire, cependant, j'estime que l'esclavage à plusieurs formes, peu être plus sofistiqué, plus fourbe, mais qui sont très poches. Appelons ca néo-esclavagisme alors ^^

@temsa1dit parce que la droite s'oppose a ces contrôles. Ils savent ce que leurs rapportent ce genre de pratiques

@Divico: Oui c'est bien ça, mais la gauche elle pourquoi elle n'attaque pas sur ce sujet ?? plutôt que d'aller dans le sens des patrons ?? Pour moi ils sont tous du même parti de ce côté là, celui de l'argent, on voit qui (ou plutôt quoi €) dirige vraiment.

@Temsa1dit: Tu peux être sans-papiers et avoir légalement le droit de travail. Ça s'appelle un visa travail. C'est de ces gens que l'autre mongole parle. Je doute FORT que dans le BTP, l'agro ou au service nettoyage des locaux de Europe 1, il y ait des employés illégaux.

@LeChasseur: le peu d'exemples d'artisans que j'ai pu avoir à rencontrer pour faire des travaux chez moi c'était :
1) le patron était à peu près bilingue (portugais/français) (Rebeu/Français) je dis bien à peu près.
2) quand j'ai discuté avec les ouvriers (par gestes ou de l'anglais etc...) car aucun ne parlait français, c'étaient egyptien, Indien, brésilien, rebeux, et dormaient chez des marchants de sommeil et n'avaient pas de papiers au sens où ils n'étaient pas là en toute régularité. Et qu'ils préféraient vivre dans cette misère ici que là bas.
3) les seuls qui avaient leurs papiers étaient les Yougoslaves/Portugais

Je ne dis pas que c'est monnaie courante car je n'ai vu que ça, mais d'après leurs histoires ça avait l'air d'être le cas de beaucoup comme eux. Les mecs bossaient 6 J/7 et le dernier jour c'est pour laver les fringues au lavomatic. La vraie exploitation. Il y a comme tu dis certainement des visas travail chez certains, mais là avec ces pays ça ne pouvait pas être.

@Temsa1dit: Les artisans, c'est pas le BTP. BTP c'est travaux publics.
C'est assez fréquent chez les artisans oui.

@LeChasseur: Tiens j'ai trouvé ça, je ne peux pas poster de liens tu n'as qu'à mettre les w devant. :

.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-reportage-de-la-redaction/travailleurs-sans-papiers-chair-a-chantier-6109440

"Le secteur du bâtiment a besoin de bras, beaucoup de bras. Sur de nombreux chantiers d'Ile-de-France, des sans-papiers sont recrutés, parfois dans des conditions douteuses : absence de contrat, manque de sécurité, faible rémunération... Les abus sont nombreux.
D’après le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, il y aurait en France entre 600 000 et 700 000 sans-papiers. Sans-papier, mais pas sans activité : ils sont nombreux à travailler dans des secteurs essentiels comme la logistique, le nettoyage ou la gestion des déchets… Parfois dans des conditions peu enviables. Diane Berger s’est penchée sur le cas de ces travailleurs dans le BTP.
Pourtant, quand Mahamadou y a travaillé cet hiver, ce jeune Malien n’avait pas de papiers. Son employeur était un sous-traitant de l’entreprise en charge des travaux. « Il n'y avait pas de contrat, on travaillait six jours par semaine, du lundi au samedi, et le samedi, le chef nous payait en cash, pas en chèque, il donnait ça à l'équipe comme ça. Les heures supplémentaires n'étaient pas payées. » Il était rémunéré 1500 euros par mois, pour une quarantaine d'heures de travail par semaine, dans des conditions risquées assure-t-il.
Il faisait partie d'une équipe d'ouvriers en charge de réaliser les planchers, dans les futurs bâtiments du village olympique. Pour cela, ils se perchaient sur des escabeaux à plusieurs mètres de hauteur, sans que les conditions de sécurité ne soient toujours réunies. « Un gars est tombé un jour, il a même failli perdre ses bras », raconte l'ouvrier, « mais il est revenu quand même le lendemain. »
Pourquoi les ouvriers sans-papiers restaient sur ce chantier périlleux ? « Je n'avais pas le choix, j'avais besoin de travailler », explique Mahamadou."


Les gros constructeurs s'en donnent à coeur joie malheureusement sont pas cons ces connards. C'est radio France donc on peut penser que c'est assez neutre j'imagine.

@Sebauskov: Qu'est-ce tu veux qu'ils disent ils vont pas cracher dans la soupe, si tu leur donne des papiers, ils disent oui. Après ils pourront se foutre au chômage, comme n'importe qui.

@LeChasseur: certes, jamais j aurais pensé à ça moi

@Sebauskov: Parce que tu ne penses pas comme un sans-papier. Tu manques d'empathie.

@Sebauskov:

GIF

@Sebauskov: chez moi les types qui balayent, sont blanc. mince, j'appel la mairie...

@LeChasseur: ah merde, suis sociopathe !!!

@drogendou: Tout le monde a sa chance donc le système est juste.

@poteau: Juste comme une partie de poker. Tout le monde n'a pas la même chance et les mêmes cartes. Mais oui. Ça reste juste.

@drogendou: pas besoin de venir d'un pays pauvre pour bosser, être sous payé et fermer sa gueule

@poteau ta gueule

@JRFP: U MAD BRO ?

@Waio: La différence c'est que si tu viens d'un pays comme la France tu a eu les infrastructures pour avoir un minimum de compétences et pas finir illettré.
Par contre le migrant Uber eat a vélo qui n'est pas foutu d'aligner une phrase de français pour dire "bonjour, voici votre commande" tu te doute qu'il a pas un grand choix de travail.
Finalement comme je dis les migrants conforte surtout les patrons qui veulent de la main d'œuvre à bas prix, pour le plus grand plaisir du français moyen, suffit de voir les discours des restaurateurs qui sont content d'avoir des migrants à porter de main pour remplir leurs postes sous payés de merde.