Le Social Justice Warrior

5000 mots sur une réflexion dite zététhique sur le comportement des SJW en société (On essaye un peu de le cacher, mais ici, on parle du féminisme). Avec en bonus 180 commentaires où bien évidemment, ça part en couille.
lien : http://menace-theoriste.fr/social-justice-warrior/

Bonne lecture.

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Pigcell
PigcellStraight White Cis Man Scum
7 ans

D'ailleurs les modos, y'a moyen d'avoir une icône : #notAll ?

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Kolik
Kolik
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Straight White Cis Man Scum
7 ans

@Pigcell: Il faudrait qu'on en rajoute oui, et qu'on change la bannière aussi. Mais moi j'ai pas le temps ni le talent pou faire quelque chose de joli.

Kolik
Kolik
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Straight White Cis Man Scum
7 ans

Ça partait bien, mais comme d'hab il vient un moment où il mélange tout et comme il le dit pourtant lui même au début de son article se sert du mot SJW pour dénigrer des personnes qui ont une vision différente de la sienne.
Pour son paragraphe sur les safe space : personne n'interdit aux hommes de manifester contre le sexisme (ou aux blancs de manifester contre le racisme), ils peuvent même organiser leurs manifestations s'ils veulent. Par contre, certaines féministes pensent que, parfois, il est plus productif de réfléchir uniquement entre femmes sur la question du féminisme et donc faire des "safe space" où uniquement des femmes participent et témoignent. Pourquoi ? Parce que selon elles (je ne participe pas à ce genre d’événements, donc je les crois sur parole), lorsque des hommes participent, avec toute la bonne volonté du monde, ils passent un temps non négligeable à expliquer que ce qui est reproché aux hommes de manière globale, n'est pas vrai pour eux et que ça les vexe et qu'il ne faut pas généraliser. Ce qui est vrai et qu'elles savent depuis longtemps, mais si à chaque fois qu'on dit "les hommes interrompent les femmes bla bla bla" il faille préciser "pas tous les hommes hein, on sait que certains font attention bla bla bla", ça devient interminable pour pas grand chose. Présenter l'existence d'espaces non-mixte comme une dictature de la pensée, quand ils existent en fait toujours en parallèle à d'autres actions mixtes est malhonnête. Je vais prendre un exemple récent, qui concerne les racisés, cet été un camp d'été décolonial a été organisé, notamment par la controversée Sihame Assbague. Il y a eu une polémique comme quoi c'était un événement raciste car les blancs n'étaient pas conviés (de nombreux journalistes ce sont par exemple indigné de ne pas pouvoir couvrir l’événement). Quelques mois plus tard ils ont fait une journée de formation/colloque, mixte cette fois, dont on n'en pas entendu parler. Ce que je veux dire c'est que certains se servent de ces événements non mixtes où ils aimeraient tant participer pour décrédibiliser en fait une cause dont ils n'ont rien à faire (où même qu'ils combattent) en se faisant passer pour des victimes d'une censure inexistante (on convie qui on veut aux événements qu'on organise).

Pour revenir au terme SJW, je trouve que c'est un terme galvaudé employé à tort et à travers pour dénigrer à priori un adversaire idéologique et dont le sens varie en fonction de qui l'utilise et de celui qu'il veut disqualifier.
Oui il existe de nombreux militants extrémistes et débiles (pour toutes les causes), qui essaient d'utiliser des concepts qu'ils comprennent mal et déforment totalement.
Mais il existe aussi, pour toutes les causes, des courants différents et variés. Le féminisme n'est pas un courant uni, et décrédibiliser, en utilisant ce terme (ou un autre comme féminazie) un courant différent du sien est quelque chose de malheureusement trop courant.

Pigcell
PigcellStraight White Cis Man Scum
7 ans

@Kolik: Je suis bien d'accord pour les espaces non mixte.
J'ai bien aimé cet article surtout car il relève quelque chose que je ressentais déjà : La sorte "d'auto-argumentaire", tu n'es pas d'accord avec moi ? T'inquiètes, j'ai une parade peu importe ce que tu dises et ressente : Mansplaining, male tears, sexisme intériorisé, article d'un blogeur, HSBC.

Dans les faits je me contente de ne rien dire et de me plier à cet argumentaire, car une majorité des espaces féministes que je fréquente l'applique. Mais je ne peux pas m’empêcher de penser qu'il y a un problème.

Du coup, sois c'est mon sexisme intériorisé qui conteste contre la déconstruction. Sois c'est normal que je ressente un malaise car on essaye de me faire intégrer des notions en me les répétant en boucle. Et en me disant que si j'ai du mal c'est parce que je suis un mec.

Pour le terme SJW, bien d'accord également, il rejoins la liste non exhaustives : Gaucho, Facho, Communiste, vegan, etc ...

Kolik
Kolik
m
Straight White Cis Man Scum
7 ans

@Pigcell: Je suis d'accord, c'est pour ça que je trouvais l'article intéressant au début. Le pire dans tout ça est le mansplaining, je suis bien d'accord que ça existe, mais certaines (et certains) utilisent ce mot dès qu'un homme donne son avis, pour le disqualifier. Il y a autre chose qui me dérange aussi un peu, mais on s'éloigne un peu du sujet de base, c'est que pour certains militants, les gens sont tous malveillants consciemment, la maladresse ou l'erreur par ignorance ne peuvent exister selon eux, ce qui entraine une sévérité de leurs parts envers des personnes qui peuvent avoir des propos sexistes/racistes/... sans en être conscient. Et là où il faudrait de la pédagogie, on retrouve juste une réponse violente qui va fermer la personne au discours féministe/antiraciste/... plutôt que de lui faire découvrir.

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