Souvenir de Lotos....
Quand j'étais petit, dans ma campagne profonde il y avait des bourses aux vêtements, aux jouets et les putains de lotos.
Organisés dans la salle des fêtes du village, ça commençait en fin d'après midi et finissait tard le soir. Toutes générations confondues, chacun venait tenter sa chance en achetant un ou plusieurs cartons et des grains de mais étaient distribués pour cocher ses numéros.
Nous les gamins on joueait sous les tables en bouffant des crêpes et mendiant une bouteille de cacolac à la buvette.
Ca commençait par de petits lots à gagner, genre panier garni et se finissait par une télé ou même de la volaille vivante.
Bon, tout le monde venait en famille ou entre collègues plus ou moins bourrés.
L'ambiance s'echauffait avec les heures et les litres de bière...
il existait une sorte de tradition, à l'annonce de certains numéros qui était de gueuler une phrase débile pour faire marrer les copains et la salle entière. Généralement la table des mecs les plus bourrés. Nous gamins, on était fans et avec mes amis d'enfance on s'en souvient encore...
Voici un bref récapitulatif :
12: Toulouse!
13: Thérèse !
20: sans eau!
33: Gironde !
22: les flics!
44: que la peau du cul t'éclate !
Bref, une fois que quelqu'un avait rempli son carton il hurlait "quine"! Et là tout le monde le détestait.
Jamais d'embrouille ni de bagarre, tout le monde repartait bien éméché à la nuit tombée avec des grains de mais dans les poches, une nouvelle télé ou sa caisse de poulets vivants.
putain! Pourtant c'est tellement vrai ce qu il raconte ce Gone. Je te retire un 1/2 pinte pour notre prochain rendez vous.
oui c'est vrai, mais il a un temps de retard pour faire des sketchs sur la France profonde... dieudonne est plus drôle.
Tiens d'ailleurs tu t'es fourvoyé cher ami, on cri "quine" quand on a une quine, c'est à dire une ligne complète, le carton vient après 2 ou 3 tours de quine (je sais plus exactement) et pour le lot final (genre la télé) c'est en un tour sans quine, carton plein direct.
Et quand on a un carton plein ça gueulait genre "HEY !" "OUI !" "LA !" plus ou moins fort en fonction de la timidité des gens.
Quand 2 personnes avaient une quine ou un carton plein en meme temps c'était au tirage au sort !
mais oui, c'est vrai, en plus! Putain. La salle des fêtes est devenue une salle de club de yoga pour femmes d'ailleurs.
Ahaha, ils me font rire les nouveaux bobos yogas, y en a qui mangent des salades de pâquerettes et des racines de pissenlit bio cueillis eux-mêmes dans les fossés. Les grosses victimes. Le bas du bas de l'échelle du ceuilleur, à la préhistoire, c'était les idiots du village.
Bah viens dans la région, ça se fait toujours nous, et tout ce que tu décris est vrai. C'est tellement ça.
tu veux dire loin des fragiles avec leurs masques de tarlouzes? Pasqu'il y'en a qui veulent nous foutre en prison ici.
la quine c'était pas une ligne?? et carton pour le carton complet?
Dans le sud c'était comme ca. avec le 11 qui était surnommé les jambes à Monique
ça doit changer en fonction du coin.
LEEEEE PAAAAAASTISSSSEUUUH. CINQUANTE ET UUUNNNGG !
Et tu crois qu'elle vient d'où la TV 144cm de la cuisine ?
Du loto!
Avec les pièces perso bien sur
Autant il y a pleins de truc qui me manque de ma jeunesse a la campagne autant quand je suivait les grand parents aux loto je me faisais toujours chier comme un rat mort. Et il y en avait de ses merdes, loto des pompier, de l'amical laïque, de l'entente basco béarnaise... Toujours les même vieux, les mêmes embrouilles de villages...
Les bals ça me manque, mais j'ai découvert un peu plus vieux dommage que ça se soit arrêter autour de mon patelins parce que ça finissait TOUJOURS par une bagarre général entre l'équipe de rugby du coins et les gitans.
J'ai souvenir de mon grand père qui a chaque fois qu'ils gagnaient de la cochonnaille se plaignaient parce qu'elle étaient moins bonne que celle qu'il faisaient lui même avec le cochon entier qu'il achetaient chaque années.
Il y a de la nostalgie mais plus parce que je repense a les grand parents et de l'époque où je pouvais encore passer du temps avec eux que parce que le loto me plaisait.
c'est sûr qu'on connaissait nos voisins, on avait pas besoin d'un rendez vous annuel mis a la mode sur les réseaux sociaux pour faire griller des sardines l'été avec la moitié du quartier. Mais il y avait les mauvais côté aussi, ça m'a toujours gonflé ces voisins envahissant, les commérages.
Je me rappelle très bien ado en train de peloté une copine dans mon jardin quand la voisine s'est pointé en mode "tes parents sont là ?" Sans aucune gêne elle se pose sur la terrasse quand je lui dit qu'il sont aller faire des courses pour les attendre.
Alors oui les gens se connaissaient et se côtoyer et ça laissaient des bon souvenirs, mais c'étaient pas des vrais amis pour autant quand les parents on divorcé et on vendu la maison, la plupart on craché leurs haine et montré qu'ils avaient que du dédains pour ceux qui avaient pas réussir a maintenir leurs couple a flot. La seul différence entre les enculé de la ville et de la campagne, c'est qu'à la ville ils ont pas le temps de faire semblant d'être tes potes.
les mamies pro du loto qui avaient les jetons ronds transparents avec un cercle en métal et hop on ramasse tout à la fin du carton avec l'aimant pour tout remettre dans la trousse, au top ces mamies !
- QUATRE-VINGT !
- DAAAAAANNNNNSSSSS LLLLLEEEEEEEE CCCCCCOOOOOOIIIIIIINNNNNNN !!!!!!!!!!!!!!!
il est tout seul ! le premier !
putain y en a plein qui me remontent dans la tête c'est fou, j'y allais avec mes grds parents genre début années 90, des très bons souvenirs, le régime de banane en gain c'était inutile mais marrant
putain, même pas, c'était toujours le même, un vieux sage moustachu qui prenait son rôle au sérieux... metde, j'ai oublié son nom.
y avait une megadrive à gagner une fois.
Quand je l'ai su j'étais rentré en mode gros vénère de la Gagne. Il me l'a fallait. Un petit fils de pute me l'a raffle alors qu'il me restait qu'un numéro à avoir... J'ai jamais autant pleuré...
Chez moi c'était :
Karakaka : 44
Les jambes de mamie : 18
Les jambes de papi : 11
Et les autres impossibles de m'en souvenir, mais c'était une tradition fabuleuse
Que de souvenir, mais globalement je me faisais un peu chier...
La ou j'étais il se faisait à l'école primaire, j'en ai fait quelques uns mais cette enfer psychologie de retourner à l'école un jour de plus dans la semaine.
J'ai dû gagner une fois un lot de gant de toilette, whaou !
mon père l'a tuée dans le garage. J'entends encore les bruits.
Le silence des pintades.
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