Les transports en commun sont un endroit formidable.

Dans le tram un coup avec un super pote qu'était totalement beurré y'a un gamin qui vient jouer dans nos pattes, je lui dis gentiment de pas rester dans le coin "parce que c'est dangereux tu devrais aller jouer là haut" vu que j'avais super peur que mon bro dégueule.

Dix secondes après j'entends sa conne de mère dire au téléphone "Y'a un mec qui cherche les emmerdes à ton n'veu dans le tram, on descend pas tant qu'ils descendent pas, on est bientôt au terminus, tu vas pouvoir le chopper."

Pouvant pas compter sur mon connard de pote totalement à l'ouest, voyant que la meuf est probablement une gitane et ayant à l'époque un look d'énorme skinhead j'ai chié dans mon froc de devoir me défendre contre un potentiel gitan de 120kgs qu'allait me prendre pour un sale petit con nazi qu'a emmerdé le résidu de fond de capote qui lui servait de neveu.

Bref j'ai été parlé avec la daronne pour lui expliquer la situation comme une énorme victime et elle a finis par rappeler son frère.

C'était..particulier.

J'ai un pote qui était dans le RER à Paris il y a de ça quelques années. Il était tard, genre 22h, y'avais pratiquement personne dans la rame. Là il voit un truc dégouliner entre ses pieds. Il se retourne, et derrière lui y'avait une grosse mama africaine avec son boubou et ses 10 gosses qui était en train de faire pisser le petit dernier entre les sièges. Il la regarde, elle le regarde, il regarde le gamin en train de pisser, elle le regarde et lui dit avec un pur accent du fin fond du Congo: "ben quoi, y'a pas de toilettes dans le RER"

Et dans un autre style, voici la raison pour laquelle je ne touche absolument à rien quand je prends un transport en commun: toujours dans le RER (ou le métro) à Paris: y'avait un clochard devant moi, mais genre ultra crade. Le mec était avait sa main dans son froc, il était clairement en train de se gratter les couilles ou dieu sait quoi d'autre. Et à un moment il s'est levé, a sorti sa main de son froc et a ouvert la porte avec.

Pour vous remonter un peu le moral, dans le métro marseillais j'avais une énième grognasse qui laissait son marmot de 4/5 courir/toucher/emmerder tout le monde dans la rame, même après des remarques, et v'la pas qu'à une station, quand il était à l'opposé d'elle dans la rame, il passe la porte au dernier moment. J'étais tellement heureux que ni elle ni les compatissants n'utilisent l'arret d'urgence

Encore collégien, je prenait le TER tout les vendredi pour passer le week-end chez ma mère à Grenoble. Je prenait le train à Lyon et un jour que je fraudais dans le fond du train, je me suis retrouvé avec 2 couples de jeunes (la 20aine) qui ont tout simplement partouzé dans le train à côté de moi.

Une balle dans la nuque pour tous sauf la 6, le gars a l'air d'avoir d'autres soucis plus importants que de n'occuper qu'un siège.

Je me suis souvent battu.

Un jour finissant tôt, résident à Paris, je décide de choisir l'option bus plutôt que l'option métro. Ligne 56
Comme je le prenais en tête de ligne j'ai tout le loisir de choisir ou m'asseoir et je choisi un siège côté fenêtre, m'y installe et attend patiemment le machiniste et le départ du bus.
En quelque minutes le vis se rempli mais est vraiment loin d'être bombé, puis le conducteur arrive, et le précédent le passager qui allait faire le voyage avec moi.

Le bus démarre, et ayant fait des stages en milieu médical, étant pas mal sur les diagnostiques de syndromes neuraux, l'homme assis à côté de moi avait Parkinson.
Le vieux monsieur avec sa tremblante, le pauvre pouvait avoir un Parkinson.....je le prends en pitié et le trajet se fait.

Moi, 1,87m, très sportif, metissé clair de peau, aussi jovial qu'un parisien l'est dans les transports, et selon les potes,ahh les potes, un air de tueur en série. Bref une tête à la Guy Georges.

Le trajet se fait moi regardant par la fenêtre et m'apitoyant sur cette homme qui avait la tremblote à côté de moi, mais n'aimant pas être refardé ou dévisagé plus le trajet se faisait plus je me retenais de lui dire "et mec, continue à me mater et tu vas finir par savourer le goût d'un taquet en pleine bouche."

Mais ce monsieur d'une cinquantaine d'année passée etait d'un syndrome Parkinson une, au début. Je pensais qu'il s'agrippait au siège pour diminuer les tremblements.

Donc lassé par ses coups d'œil incessant, prêt à dire fuck off ta patho, je te refaits tes chicots, je me retourne et ce que je pensais être un Parkinson se révèle être une putain de branlette, se gars se branlait en me regardant dans un bus plein d'enfant et des gens.

Ma phrase : range ton bidule ou je te démonte.
Lui : ne me dis pas que ça ne t'excite pas.
Moi :range ca
Lui : pourquoi
Moi : je me lève, veut rejoindre le couloir centrale et lui me touche, une parate s'ensuit et dans un cri de douleur le voila s'il range son bidule.

Les gens qui ont vu me regarde, la merde humaine gémi, pleure se recourbe range sa bite.
Je me dirige vers le chauffeur du bus, à qui j'explique la situation et me dis "descendez monsieur, vous allez avoir des problèmes."
Il se bramait tranquille. lui répondis.
"Descendez faut que je prévienne la police"

Ce gars je l'ai recroisé un jour alors que je promenais mon chien dans le bois de Vincennes. J'ai rigolé, je crois à son regard et la solitude du lieu qu'il m'avait bien reconnu.



Sinon un jour à Gare de l'Est il y a eu une bagarre. Un gars se prends un coup de couteau, mais au lieu de tomber ou crier de douleur cria au gars qui a voulu le planter.
Vazy ! Continue, même pas mal, s'en fout la mort.
Sur le quoi a 18h

Un ter Bourgogne Franche comte Dijon direction Dole, 7h15 du matin une vieille se sifflant un pack de Kro.
Sinon tous les jours dans les TCL (Lyon)

Quand j'étais au lycée, je prenais un TER pour rentrer chez moi le vendredi (petite ville 1 à 2 voitures max). Y'avais , tout les vendredi un arabes en djellaba qui puais la mort. Djellaba couverte de trace de pneu on les voyait à travers le tissu, j'vous raconte pas l'odeur !

Mini histoire, rien de bien folichon ni dégoûtant : un ter, trajet de 2h. Terminus, le mec en face de moi, 30 ans environ, ne se réveille pas. Je tapote son épaule. Rien. Je tapote son genoux. Rien. "Monsieur ?". "Monsieur ?!". Pendant 30s je l'appelle, je le bouge, je le secoue. Il ne se réveille pas. Je me dis qu'il est p'tet crevé. Je suis pas bien. Et d'un coup il se réveille. Regard dans le vide. Pas un merci. Et s'en va.

Un jour à Lyon je me trompe de sens dans le métro pour un trajet déjà bien long. Je m'en rends compte au Terminus évidemment. Je descends et le Métro tarde à arriver. Au moment ou le voyant clignote pour informer l'arrivée imminente de celui-ci, la femme d'un couple de punks à chiens bien entamés et qui se disputent depuis 5min sur le quai se rapproche du bord en gueulant "ben casse-toi j'vais sauter".
Lui :"genre j'en ai quelque chose à foutre!"
Elle commence à tanguer très dangereusement près du bord donc on est 3 à intervenir.
Ce qui me réconforte là dedans, ce n'est pas qu'on sauve cette dame. C'est qu'il y avait 0 empathie ni inquiétude dans les yeux des gens qui sont intervenus avec moi.
Juste de beaux regards qui disaient "fait pas chier, attends au moins le prochain pour te jeter dessous stp."

En revenant d'Amsterdam avec Pandakawaï à 21h en Octobre 2014.

On a pris le mauvais tram à Paris. De gare de Lyon, on s'est retrouvé à Bercy.

Trop envie de pisser je descends au bord de la Seine. Arrivé dans un coin, "Sprotch", grosse merde de clodo qui recouvre presque toute la chaussure.

Maaaaaaaa .... On s'arrete à un bar pour un coca et se réorganiser. ( Train loupé et nécessité de rentrer dans le sud ).
Le serveur nous sert jamais, on trouve une alternative de train, on se casse.

Une fois dans le train direction Aix-en-Pce à 22h30, un avion de chasse et sa daronne de biplan qui se posent en face de nos sièges. Deux secondes ne se passent avant qu'elle se couvre le nez et c'est parti 3h de train.

MAIS NON car ce CONNARD de Pandakawai qui lache un " Ça pue hein " en me regardant avec les deux en fond qui me dévisagent.

Une pensée a la CSB de Spoder #DoigtsRapés

Commentaire supprimé.

Un vieux sénile assit en face qui crache et bave brillamment sur le sol. Il suffisait juste de l'ignorer jusqu'à ce que sa "flaque" s'écoule dangereusement vers mes pieds avec le mouvement du train.

Dans un tram, un gars tout seul avec des longs cheveux gras, une tenue bien débraillée. Il avait un sac de graines de tournesol, au début je pensais que c'était pour animaux, mais il s'est mis à les manger en crachant systématiquement les "coques" des graines au sol. Quand il est descendu, il y avait un genre de flaque de graines a 50cm de rayon autour de son siège.

C'était pas fou, mais c'était la première fois que je voyais ça, et j'ai été frappé d'une incompréhension ...