Il y'a 76 ans commençait l'Opération Barbarossa

Un an jour pour jour après la signature de l'armistice avec la France, l'Allemagne envahit l'Union Soviétique, à 3h30 du matin.
Opposant l'URSS à l'Allemagne, le Royaume d'Italie, le Royaume de Hongrie, le Royaume de Roumanie, la Finlande et la Slovaquie, ainsi que des volontaires de tout les pays occupés par l'Axe (France, Norvège, Danemark, Croatie, Albanie etc..) mais aussi par des pays neutres (Espagne et Portugal), ce fut l'ultime tentative d'Hitler d'ajouter à son empire l'Espace Vital, le Lebensraum, nécessaire à la race aryenne.

Du côté de l'Axe: 3 800 000 soldats, 4 300 chars, 4 389 avions.
Du côté Soviétique: 2 680 000 soldats, 20 000 chars, 40 000 avions
Sauf que l'Union Soviétique est totalement dépassée technologiquement, alignant des modèles des années 20 face à une Wehrmacht et une Luftwaffe modernisée, présentant le Panzer IV ou les derniers Messerschmitt .

Les pertes seront incroyablement nombreuses:
L'axe perdra 800 000 hommes dont 167 347 tués au combat, 600 584 blessés et 34 527 disparus
La moitié des blindés et des avions engagés est hors de combat.
Mais l'URSS sera le pays le plus meurtri: 4 000 000 de victimes militaires, dont 566 852 morts tués au combat, 235 339 morts tués de causes non liées au combat, 1 336 147 blessés, 2 335 482 disparus, 3 355 499 prisonniers, 20 500 chars détruits et 21 200 avions détruits.

Malgré ces pertes, l'Armée Rouge, menée principalement par Georgy Joukov, se remettra debout après les batailles de Stalingrad et de Moscou, et ne s'arrêtera pas tant que Berlin n'aura pas été prise.

Au final, le conflit mènera aux épisodes les plus marquants de la Guerre en Europe: Stalingrad, Moscou, Koursk, mais aussi aux Einsatzgruppen, qui, avec l'aide des milices Slaves anti-communistes, massacreront les populations juives, les commissaires politiques et les Partisans.