Cette nuit pendant un réveil de la gnome, j'ai été faire un petit tour sur CB et j'ai vu passer cette box : https://choualbox.com/SXIoj

Je me suis dit que ça pourrait être sympa de vous raconter un peu le parcours que nous avons eu avec ma SDP pendant cette période, de la grosses à l'accouchement, ou plus précisément sur ce que nous avons vécu lorsqu'on a fait le choix d'un accouchement SANS péridurale.

Quand je dis on*, à la base c'est surtout *elle qui était motivée par cette décision, à la fois par crainte de la péridurale (les témoignages qu'elle a pu avoir de son entourage et ceux qu'elle a pu glaner ça et là ne lui ont pas du tout donné envie), des conséquences et, surtout, par le désir de vivre à fond l'accouchement de notre première enfant.

Quand elle m'en a parlé, j'étais évidemment d'accord pour qu'on suive cette voie, comme je lui avais dit à l'époque, dans l'histoire, c'est certainement pas moi qui vais fournir le plus gros du travail (c'est pas entièrement vrai). Donc au final, je ne pouvais pas (et n'en avais pas la volonté) lui imposer quoi que ce soit. C'est son corps, ses capacités, ses limites et finalement, qu'importe son désir, je l'aurais de toute façon soutenue dans son choix.

On a eu la chance d'avoir du côté de ma famille une personne qui a beaucoup étudié le sujet, qui a participé à beaucoup d'ateliers prénataux liés à l'accouchement physiologique parce qu'elle même a souhaité accoucher sans cheat code. Elle a été d'une source d'apprentissage incroyable, non seulement sur les mécanismes du corps de la femme pour atténuer la douleur et favoriser les contractions (coucou ocytocine) mais aussi sur la préparation psychologique ET physique pour accueillir au mieux les différentes phases de l'accouchement (dilatation, transition, expulsion, délivrance) et enfin, sur le rôle du partenaire. Il ne faut surtout pas négliger l'importance d'être bien accompagner pour les événements à venir.
Évidemment, on a aussi rencontré des difficultés. Pas tant qu'on a douté. Mais parce que dans notre environnement familial, de son côté, l'idée d'un accouchement sans péri a été à la limite moquée. Des femmes qui ont eu la péri par choix, et qui trouvent ça génial. Des femmes qui n'ont pas pu l'avoir, le travail étant trop avancé et qui ont dû accoucher sans la péri et... sans jamais avoir été préparée à cette situation. Des femmes qui ne conçoivent pas qu'on puisse désirer de le faire sans.
Quelque part, ça nous a encore plus motivé à continuer dans cette voie, rien que pour leur prouver que c'était possible. Je vais pas vous faire l'affront d'évoquer ici les autres remarques, mais les racontars sur les femmes qui hurlent dans les salles d'accouchement parce qu'elles avaient pas eu la péri blablabla... on y a eu droit. C'est marrant quand j'y pense, comme si ça devait nous faire peur pour qu'on finisse par faire comme tout le monde. Mais ça nous a surtout blessé dans le sens où, plutôt que de nous soutenir dans ce choix, ce qui serait logique venant de sa famille (coucou baboulinet), on nous a juste dit "Tu finiras par demander la péri".

Boom.

Qu'importe, loin de l'avoir freinée et certaine que je la soutenais, elle était sûre de vouloir aller au bout. On a donc regardé du côté des maternités ce qu'il été possible de faire selon leurs aménagements pour accueillir notre projet de naissance. Et chose assez rare pour être soulignée, la maternité la plus proche de chez nous avait une salle *nature" justement prévue pour ces naissances, quasi considérées comme atypiques. Et loin de tenir un discours pro-péri, ils ont été de très bons accompagnants. Enfin, surtout pour elle, logique, c'est la SDP enceinte (mais j'avoue que d'être jamais considéré comme un élément important du projet avait fini par me déprimer un peu).

On a ensuite continué de s'informer sur la naissance physiologique, sur les positions d'accouchements (dans une piscine, suspendue debout à des bandes de tissus, à quatre pattes ou encore simplement allongée selon ce qui est le plus confortable pour la SDP). On avait vu l'accouchement d'une femme qui donnait naissance dans une piscine (en vidéo), c'était impressionnant.

Le jour de l'accouchement tout s'est enchainé. On est arrivé à la maternité dans la nuit et après une osculation, on est allé en chambre en attendant que la situation évolue. Et ça allait évoluer. D'abord des contractions espacées, supportables. C'était une attente assez longue, où on essaie de se reposer comme on peut, on discute, on appréhende, on se rassure, on se motive... c'est un face à face avec sa SDP, c'est intime. Et les contractions se sont faites plus rapprochées, plus fortes, relativement supportables, mais suffisamment intenses pour qu'on nous envoie dans cette fameuse salle nature. On m'a envoyé dans un petit vestiaire pour que j'enfile des protections et on m'a emmené dans la salle. J'ai découvert ma SDP accrochée aux bandes de tissu, en faisant des mouvements de balancier et en respirant fort. C'était plus tout à fait la même personne qui m'avait quittée il y même pas 10 minutes auparavant. J'étais dans la cage d'un animal dont l'objectif immédiat était de donner naissance.

Et c'est là qu'on découvre sa propre force. Elle, évidemment, qui a déployé une volonté incroyable de patience, de résilience. Mais aussi moi, qui me suis révélé d'un support incroyable pour elle. Je suis devenu un coach sportif quasi sans faille. Il faut savoir qu'à ce stade, vous ne faites plus qu'un avec elle. Elle n'est plus capable de formuler que quelques mots tant l'effort qui se produit en elle est intense. Il faut donc que vous soyez là pour la comprendre, pour communiquer avec elle, pour l'accompagner. J'étais debout face à elle, je la soutenais physiquement. Et je l'aidais à se balancer, je lui disais de respirer, je respirais avec elle, je l'encourageais, je lui disais à quel point elle était forte. C'était intense, c'était sans pause et ce jusqu'à la fin. C'était très important qu'elle soit encouragée, pour rester focus, pour atteindre l'objectif, pour être prête à la suite.

On a aussi eu la chance d'avoir un sage-homme qui nous a mis tout de suite en confiance et qui a été, pour moi, d'un support vraiment important (non, je l'ai pas baisé). Durant l'accouchement, bien que le rôle du partenaire se résume beaucoup à du coaching et de la présence, c'est moralement épuisant. Vous faites fasse à des émotions intenses. C'est votre enfant qui va naître, c'est la fatigue des nuits courtes qui se sont accumulées et, à plusieurs reprises, je me suis senti faillir. Et c'est là que le sage-homme avait sa place, parce qu'il m'encourageait à son tour et, mine de rien, ça remotive de savoir que ce que vous faites, c'est bien (on a appris qu'il avait été dans ma situation quelques semaines avant nous et qu'il comprenait ce que je vivais).

On a finit par se retrouver sur le lit, pour l'ultime sprint. C'est là que la SDP a dû trouver une force intérieur incroyable pour sortir la gnome. C'était intense et (c'est assez confus pour elle de l'expliquer) selon ses propos, c'était même pas tant la douleur qui la pesait, mais l'épuisement. Certes, c'était douloureux (on va pas se mentir), mais il y a tellement d'émotions, d'énergies, de fatigues qui se mêlent, j'avais l'impression parfois qu'elle était là, sans l'être vraiment. Limite, elle se souvient surtout de la douleur du cercle de feux (c'est le passage de la tête, la sensation que l'écartement va au delà des limites possibles du corps). Mais c'est une sensation qui est passagère, un instant relativement court quand on prend en compte toute la durée de l'accouchement.

Une fois l'enfant sortie, c'était la délivrance. Toutes les tensions avaient disparues, toutes les douleurs se son envolées (ou presque), on est envahit par une vague d'émotions très intenses. J'ai chialé comme une merde (no homo), totalement incontrôlable. Mais qui peut rester stoïque quand on s'est autant investi dans la naissance de son enfant ?

Je termine ici, je crois que la pavé est suffisamment grand. Le but n'est pas de dire que la péri ça pue du cul et que la physio, c'est trop génial. C'est juste d'apporter un témoignage de ce que ça représente, que malgré ce qu'on peut en dire, c'est pas insurmontable ni si terrible que ça. Il faut être préparée, accompagnée, et chacun, dans le couple, à une part de boulot à faire. Le rôle du partenaire n'est pas négligeable. Chacun fait avec ses propres capacités, ses propres limites, mais ne vous laissez pas polluer par des avis de gens qui ne l'ont pas vécu où qui ont juste "entendu que...". Et même si vous faites le choix de la péridurale, intéressez-vous quand même à l'accouchement physiologique, on sait jamais, si jamais vous étiez amenée à ne plus avoir le choix.

TL;DR : Accouchement sans péri, c'est bien, mangez-en.

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anonyme
anonyme
2 ans

Commentaire supprimé.

boulbi
boulbi
2 ans

@Ixef: J'ai...

Nibbler
Nibbler
2 ans

avec ma femme on avait fait un truc avec une sage femme spécialisée dans l'accompagnement pour que les femmes accouchent sans péri, résultat le jour J, pb avec le bb, injection d'ocytocine pour déclencher l'accouchement, péri obligatoire car tu n'as pas le temps de t'habituer à la douleur, ça monte direct et à fond.
Mais gg wp pour avoir fait ça !

anonyme
anonyme
2 ans

@Nibbler: Merci !
Merci pour ton témoignage, c'est aussi vrai que la peri peut ne pas être un choix.

Hemelka
Hemelka
2 ans

Bravo ! J'ai longtemps espéré un : finalement , elle a suppliée pour avoir la peri .
Mais finalement nan ! Bravo a vous 2 d'avoir tenu le coup ! Je suis papa depuis 5 ans et c'est vrai que le bonheur de voir son enfant la première fois est indescriptible mais dans mon cas je pense que la peri est là pour soulager la sdp donc pourquoi s'en priver ? Après je respecte tout à fait votre choix!

anonyme
anonyme
2 ans

@Hemelka: Pourquoi ? Parce que c'est pas sans risques et que ce qu'on raconte sur la douleur de l'accouchement, c'est pas toujours justifié.
Après le témoignage que j'apporte n'a pas but de discriminer une pratique ou les personnes qui font des choix différents. Juste de rapporter un vécu sur un mode d'accouchement pour lequel il y a trop souvent des discours biaisés.

Pour l'anecdote, juste avant le passage de la tête, elle avait fini par dire qu'elle "allait pas y arriver" tant elle était épuisé par les poussés (comme elle sentait pas d'évolution, elle avait l'impression que ça servait à rien). C'est là que la motivation du partenaire est importante (et d'une équipe médicale qui n'interprète pas ça direct comme un abandon).
Mais à aucun moment elle n'a supplié pour qu'on la pique.

Godela
Godela
2 ans

Joli témoignage, trop tard pour nous on s'arrête à 3. Les deux derniers c'était avec péridurale.
Tiens csb du jour de l'accouchement, ma femme à 3h du matin, se réveille et me dit d'un ton monotone et automatique "je crois que j'ai perdu le bouchon".
ça m'a fait comme dans taxi à ce moment dans mon cerveau. ALERTE GENERALE!

anonyme
anonyme
2 ans

@Godela: Ca n'avait pas été aussi pressant pour nous, on passait un début de soirée un peu difficile parce que ça commençait tout doucement à monter. Assez pour l'empêcher de dormir mais pas assez pour que ce soit inquiétant. Et puis à un moment, quand je commençais à tout doucement pioncer (fallait que je me remette d'une fausse alerte nocturne de la veille), je sentais qu'elle allait pas mieux, du coup on a décidé d'y aller. Et c'était la bonne.

NSbabou
NSbabou
2 ans

Ma femme a accouché 5 gremlins sans péri.... Dont des jumeaux (les derniers comme bouquet final).
Je resterai toujours marqué par la souffrance extrême que j'ai vu sur son visage! A concurrencer le G/gore et ses pauvres gens trucidés...
Elle l'a voulu pour les jumeaux mais ils sont arrivés tellement vite qu'ils sont sortis avant que ça fasse effet....
On est des grosses tapettes à côté de nos femmes

Atmoz
Atmoz
2 ans

mdr g pa toulu
J'allais demander un go cgw, et puis j'ai lu "de la grosses à l'accouchement,"... bref !

Bon, blague à part... j'vais continuer à lire, mais y a un truc que je n'ai jamais compris...
par le désir de vivre à fond l'accouchement de notre première enfant.

Faut obligatoirement souffrir pour "vivre à fond" son accouchement ?
Si effectivement il faut souffrir pour vivre à fond son accouchement, pour être correct avec ses convictions, il faudrait aussi se passer des médecins, gynéco, sage femme, ... et accoucher directement @home !

Après je critique pas le "refus" de la péri, mais bon, j'trouve cet argument très très bancal !

anonyme
anonyme
2 ans

@Atmoz: C'est pas dans le sens de la souffrance quand on énonce la chose de cette manière. C'est plutôt dans le sens d'utiliser les fonctions de sont corps qui sont prévues pour cette situation. Faut pas oublier que la péri c'est pas un acte anodin, malgré que ce soit ultra répandu. C'est contraignant à mettre en place (et pas sans douleur non plus) et APRÈS l'accouchement (tu mets plus de temps à t'en remettre). Dans l'unique but de ne pas "sentir les douleurs de la contraction". C'est tout aussi bancal, à mon sens.
Après, je diabolise pas du tout la péri, il y a des situations où c'est clairement nécessaire. Mais qu'on informe si mal les femmes sur les possibilités d'accoucher autrement, au mépris du risque qu'elle prenne en péridurale, je trouve ça plutôt limite.

Maintenant, chacun fait ce qu'il veut et fait en fonction de ses capacités. Le but principal de ma CSB est surtout de donner une autre vision du physiologique que celle qu'on peut lire régulièrement, souvent à tort.

Atmoz
Atmoz
2 ans

@JudgeBibi: Dans l'unique but de ne pas "sentir les douleurs de la contraction". C'est tout aussi bancal, à mon sens.

C'est un peu le but de tout un tas de traitements ou de médicaments que nous utilisons.
Tu restes pas avec une rage de dents, ou tu t'arraches pas une dent avant d'avoir rdv chez ton dentiste ! Dans le même style, t'aurais p'tet des gens qui seraient prêts à rejetter un vaccin qui fonctionne... oh wait !

Mais qu'on informe si mal les femmes sur les possibilités d'accoucher autrement,

Le souci ne vient alors pas du geste en lui même, mais de ceux qui vont devoir faire le choix (les parents qui ne s'informent pas assez) et de ceux qui doivent les conseiller.

Après je ne critique pas celles qui ne font pas la péri, loin de là. T'as aussi tout un tas de femmes qui auraient très bien pu s'en passer. Mais t'as aussi pas mal de femmes qui son tellement choqués après un accouchement sans, qu'il leur est impossible d'envisager l'expérience une seconde fois... voir dans certains cas les plus grave, le simple refus d'envisager une grossesse ou un accouchement, avec ou sans péri !

Bref, je comprends très bien ta box et ton message, mais je voulais juste réagir au "profiter a fond de l'accouchement". L'un n'empêche absolument pas l'autre...

anonyme
anonyme
2 ans

@Atmoz: Ca implique d'autres contraintes, le corps peut être suffisamment endormi pour que le corps ne soit plus capable de sortir l'enfant, ce qui peut obliger l'utilisation de forceps, post-péri, on peut te poser une sonde urinaire, parce que le corps subit encore le coup de la péri, une douleur peut persister à l'endroit de la pose, tu ne récupères pas 100% des capacités de ton corps (la partie endormie) aussi rapidement que sans etc.
Les sensations ne sont pas les mêmes, au delà de la douleur des contractions, c'est ton enfant que tu sens venir. Je trouve que c'est pas la même manière de vivre les choses. Après, la mieux placée pour répondre, ce serait la SDP. Je ne suis qu'un homme, après tout.

Le souci ne vient alors pas du geste en lui même, mais de ceux qui vont devoir faire le choix (les parents qui ne s'informent pas assez) et de ceux qui doivent les conseiller.

Je comprends pas bien ce que tu veux dire par là. Il y a beaucoup de barrières qui sont mises quand on essaie de faire du physiologique. Alors, oui, les futurs parents doivent s'informer, c'est indéniable. Mais c'est aussi au corps médical de leur donner des pistes de réflexion sur les différents modes d'accouchement, les contraintes de chacune, les avantages et surtout de les accompagner dans leur choix. Aujourd'hui, on est bien souvent du côté de la péri que du reste et il n'est pas rare qu'on incite les femmes vers une péri, sans vraiment leur laisser le choix (et sans même correctement les informer).
Dans notre parcours, on a eu cette chance d'avoir été encadré par des personnes compétentes et à l'écoute de nos choix. C'est loin d'être le cas partout.

javi
javi
2 ans

Pareil pour ma femme, elle va pas s'y risquer pour numéro 2 ça c'est clair

anonyme
anonyme
2 ans

@javi: En physiologique tu veux dire ?

javi
javi
2 ans

@JudgeBibi: elle prendra la péridurale pour le deuxième, le premier a été trop compliqué et douloureux

Saloperideverol

J’ai toujours pensé accoucher comme ça… un jour peut-être.
Par contre, on dit maïeuticien pour les hommes.

anonyme
anonyme
2 ans

@Saloperideverol: J'aime à penser que dans une démarche de parfait égalité homme/femme, c'était pas mal de dire sage-homme. (Mais merci pour l'info)

Dans tous les cas, il est bien de s'informer sur ces 2 modèles, histoire de ne pas être prise au dépourvu en cas d'imprévu. Y'a rien de pire je trouve que d'être dans l'inconnu dans une situation où tu ne maîtrises plus grand chose.

jerico3572

@JudgeBibi: Pour aller plus loin sur maïeuticien, sage-femme et sage-homme si ça t'intéresse :
https://www.motscles.net/blog/sage-femme-maieuticien-masculin

lencelot
lencelot
2 ans

@JudgeBibi: Il me semble qu'a l'origine sage-femme c'est une/un sage qui s'y connais en femme, un/une expert en femme quoi.
Donc un sage-homme se serait un expert en mec, je vois pas ce qu'il viendrait faire à un accouchement.

'faut juste dire une sage-femme et un sage-femme. Comme une peintre ou un peintre.

'pis si on par sur maïeuticien pour le homme, je suppose qu'il faudrait dire maïeuticienne pour les femme. Sinon ça n'a pas de sens

anonyme
anonyme
2 ans

@lencelot:
@jerico3572:
Merci pour le complément d'information, c'est maintenant beaucoup plus logique en effet.

timmylamoule

Poids et taille du bébé ?
Si t'es sur du 3kg pour 46cm c'est plus "simple" qu'un 3.8kg pour 53cm.

anonyme
anonyme
2 ans

@timmylamoule: 3kg230 pour 49cm

timmylamoule

@JudgeBibi: Ma belle soeur a fait un 4.8kg pour 58cm en juillet, je pense que sans Péri, tu es dans le mal...

anonyme
anonyme
2 ans

@timmylamoule: ah ça je veux bien te croire

Pseudobligatoir

"C'était plus tout à fait la même personne qui m'avait quittée il y même pas 10 minutes auparavant. J'étais dans la cage d'un animal dont l'objectif immédiat était de donner naissance"

Ahahah c'est tellement ça.

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