Délinquants décalqués

Ils ont pris 10 secondes pour préparer leur plan d’attaque : les deux plus grands (1m75 environ) allaient fracasser le motard avec des barres en métal et je ne sais quoi sorti de leur sac, et le troisième filmait la scène pour la partager sur leur groupe Facebook (oui oui). Je prends alors mon courage à deux mains, feint un appel, m’arrête, laisse passer les racailles devant et me positionne de manière à ne rien rater de la scène. C’est lâche et passible de condamnation la non assistance à personne en danger vous allez me dire ? Et bien en fait, la personne en danger, c’était surtout la fierté des 3 abrutis. Le flic faisait 1m80 pour 80 kilos, pas très grand mais assez pour dominer les ficelos sur patte et le cuir de sa veste de moto assez épais pour encaisser les barres de fer sans broncher, mais c’était pas ça le plus important : un camion de CRS venait de sortir d’une ruelle adjacente et de pointer le bout de son nez, dans le dos de riri, fifi et loulou. Sauf que ces trois derniers, trop pressés d’entrer dans la légende, avaient troqué leurs 5 sens contre la vision de jeu de sardoche. Et là c’est parti en couille.
Nos deux gladiateurs se sont jetés sur le motard sans défense qui n’a rien compris sur le moment et semblait aussi étonné que le chauffeur du camion qui a pilé pour sûrement expliquer la situation à ses collègues. Les coups pleuvaient sur le fonctionnaire qui semblait être sur le point de décéder (en fait non, il a même réussi à en désarmé un mais il était limité dans ses mouvements avec sa tenue et semblait dépassé comme lorsque le russe bien baleze se fait bouffer par des fourmis dans Indiana Jones). Les CRS sont alors descendus du camion et les gamins étaient pris à revers : c’est là qu’a commencé la débâcle. Quand les rangers des renforts ont touché le sol, les rapetous se sont retournés et ont compris que la fuite était la seule option. Ils ont donc essayé de courir dans la direction opposée sauf que le motard était toujours debout. Deux ont réussi à passer, mais le troisième c’est bouffer la moto (incroyable, il pouvait facilement faire le tour et échapper à ses poursuivants mais il a décidé de montrer à tout le monde qu’il pouvait sauter avec grâce au dessus d’un véhicule, sauf qu’il s’est rétamé). Ses potes ont alors ralenti et semblaient même décidé à aller le chercher et l’aider à se relever, l’unique action un peu courageuse de leur journée. Mais la cavalerie était à équidistance de l’handicapé moteur, et il fallait faire vite. Et c’est là que le motard, fâché de voir sa moto par terre, est intervenu (au passage je viens de me rendre compte qu’il était noir). Il a taclé le lycéen qui s’était enfin relevé, et celui ci a encore fini au sol (le bruit du choc a dû surprendre tout le monde, on aurait dit que chaque os de son corps s’était brisé). A ce moment là le doute s’est emparé de ses deux amis : le sauver ou le laisser mourir ? Le doute a disparu quand les CRS sont arrivé au niveau de la scène de crime, et nos deux survivants ont disparu. Pour eux la liberté, pour l’autre le calvaire. Pour rien au monde j’aurai aimé être à sa place. Il a une nouvelle fois essayé de se relever et de fuir, mais la lacrymo d’un CRS et les matraques des autres l’ont achevé. Je crois que j’ai jamais vu une scène aussi violente : un mec pas encore majeur, recroquevillé, frappé sur tous le corps par 4 flics. Ça a pas duré longtemps, mais assez pour lui faire comprendre qu’il fallait pas qu’il bouge et qu’il suce toutes les bites qu’il allait croiser sur le chemin du commissariat.
Au final ils l’ont relevé,lui ont enlevé sa capuche et son espèce de cagoule et y a pas eu vraiment de révélation ou de plot twist : un Justin bieber en larmes (le premier, avec sa coupe au bol, et les cheveux gras à souhait), avec des boutons de toutes les couleurs, on aurait dit un clavier lumineux, un jogging du pauvre et pour couronner le tout un tee shirt d’un groupe de métal (sacré anarchie). Un flic est venu me voir pour prendre mes coordonnées au cas où il portait plainte ou si il y avait une enquête interne vu dans l’état où était le gosse mais on s’est entendu tous les deux sur une version plus clean pour éviter les problèmes au gamin (ils ont omis volontairement les armes et la préméditation de l’acte, comme quoi ils ne sont pas aussi méchants).
Tl;dr : l’anarchisme et la violence envers les institutions et ses représentants, c’est bien sur internet quand t’es anonyme, mais pas dans la rue où tout le monde est plus fort que toi
PS : Saian le site mobile est inutilisable quand tu veux écrire quelque chose, pire que la MaJ
PS2 : les pubs de cul sur les box NSFW c’est peut être bien pour toi, mais nous ça nous fait quitter la page et c’est un bordel pour revenir sur CB avec tous les pop ups et les fenêtres de dialogue
PS3 : désolé pour le manque de mise en page, je suis sur mobile

Euuu je suis allé à la fin pour le tldr et je tombe là dessus, "et c’est là que mes 3 copains ont commencé à jouir dans tous les sens".

Je vais m'arreter la

Ce genre de pavé agressif

Aahah c'est tellement ça!

Comment je suis censé être fière d'être anarchiste quand je lis ça putain ?

un regal

AÈRE TON TEXTE !!!

bravo à la police !!!! et honte à ce petites cons...

à la base , s'en prendre à 3 contre 1 c'est faible.

donc bien fait pour leurs gueules......

(t'aimes bien les parenthèses)

J'étais dans le black bloc sur Paris, la manif étudiante était franchement plus violente, c'est parti en manif sauvage à base de charges et de decencerclantes.

Celle de gare de l'est à Bastille c'était moins street, il y avait pas vraiment de black bloc alors les mecs se sont focalisés une bonne 30aine de minutes sur quelques dizaines de CRS.

Et je crois Vincent Lapierre c'est fait tabasser, quand moi j'étais incognito.