Live - Réforme des retraites : déclaration de E.Philippe et réaction des syndicats
Réaction de la police :
Les syndicats policiers veulent "durcir" la mobilisation après le discours de Philippe
Les principaux syndicats policiers ont assuré mardi ne voir "aucune avancée" dans le discours d'Edouard Philippe. "Il n'a fait que répéter ce que nous savions déjà", a réagi le secrétaire général Unité-SGP-Police, Yves Lefebvre, critiquant un discours "plein d'imprécisions" et assurant qu'il était "hors de question" de cesser le mouvement de grogne dans la police. "On se fout de nous", a déclaré le secrétaire général d'Alliance, Fabien Vanhemelryck. "Tant qu'on n'aura pas la certitude d'avoir une dérogation à ce système de retraite universel, (...) on continuera le rapport de forces", a-t-il ajouté, demandant comme ses collègues à être reçus par le premier ministre.
Les trois organisations à l'origine de la mobilisation de mercredi – Alliance, Unsa-Police et Unité-SGP-Police – ont notamment appelé les CRS à se déclarer "consultants", c'est-à-dire d'aller consulter un médecin et de se faire porter pâle. "Environ 60 %" des CRS étaient "inopérants" mardi matin, a affirmé le secrétaire général Unité-SGP-Police, Yves Lefebvre. "Et si ça continue, ce sera 80 % ou 100 %", a-t-il menacé.
Les syndicats estiment que le système spécifique de retraite des policiers est menacé. Actuellement, tous les policiers bénéficient d'une bonification spéciale dite "du cinquième" ou "quinquennale", qui leur offre une annuité (quatre trimestres) de cotisation tous les cinq ans. Elle est plafonnée à cinq annuités et, pour y être éligible, le fonctionnaire doit avoir exercé 27 ans. Les syndicats craignent notamment que ce régime spécial ne soit réservé, aux termes de la réforme, réservé à l'avenir uniquement aux policiers affectés à des missions dangereuses.
"Tous les policiers, de tous corps, de tous grades, sont exposés au danger en permanence", a rétorqué Yves Lefebvre. "Soit ils sont bouchés, soit ils ne comprennent rien", a également dénoncé Philippe Capon, secrétaire général de l'Unsa-Police. "On va durcir s'ils ne comprennent pas". Dans un courrier adressé mercredi dernier aux syndicats policiers, le ministre de l'intérieur Christophe Castaner avait pourtant tenté de rassurer les organisations professionnelles en affirmant que "des spécificités" seraient notamment co
@LeNouveau: J'ai fais 15 ans sur la voie publique et je suis maintenant en investigations.
Donc avec ce système, je ne serais plus reconnu comme profession a risque.
Pourtant, ça m'empêche pas d'aller péter des portes le matin, avec une blinde de matos pour etre un minimum en sécurité.
J'ai l'interdiction de sortir seul, ou non armé ou sans gilet pare balle... Pourtant je ne suis pas considéré "a risque" selon eux non?
Je ne peux pas habiter où je veux au risque de me faire "detroncher" puis de me faire cramer ma bagnole, être menacé,...
Mes gamins doivent dire que papa est pompier pour pas qu'il se fasse prendre a partie ou victimisé a l'école.
On se fait suivre par des petites putes qui mettent nos visages, nos véhicules perso, nos adresses sur Facebook...
Certains se sont faits assassinés chez eux par des terroristes
Mais, non, nous ne sommes pas une profession a risque, si nous ne sommes plus h24 sur le terrain
@LeNouveau: "Tant qu'on n'aura pas la certitude d'avoir une dérogation à ce système de retraite universel, (...) on continuera le rapport de forces" gros chien.
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