Synthèse de Freud.
Putain mais c'est tellement ça ! Un vieux camé, qui a peur des fougères et qui te parle du stade anal chez le gamin de 6 mois !
j'aime ceux qui haïssent ce que je déteste. putain de scatologue complexé, d’obsédé, de pervers, d'imposteur
Et dire qu'en France, en étude de psy, c'est Freud la référence, on te cite d'autres personnes bien sûr, mais la base ça reste lui, et moi ça m'a énervé au plus haut point môssieur !
Oui et non, la plupart de ses théories ont été réfutées, et la psychiatrie à fait d'énormes progrès depuis (on est passé d'asile à hôpital psychiatrique et on en est même à centre hôspitalier spécialisé maintenant !) mais sa trouvaille de l'inconscient est quand même intelligente, on ne peut pas la lui enlever. Sans lui, les hystériques seraient toujours à la Piété-Salpêtrière. Et je ne le conseille à personne.
Réfutées ou non, la majorité de ce que les L1 et L2 apprennent du développement de l'enfant provient de Freud.
Bien sûr on peux pas tout lui enlever, il a fait énormément, mais ce que je critique c'est le fait qu'il soit pris comme référence en étude.
Ben c'est bien, ils apprennent dans l'ordre chronologique quoi ! Après ils rentrent plus à fond dans le sujet les autres années.
Nan, je me suis mal exprimé, c'était un exemple.
Dans d'autres matières c'est la même chose.
J'ai beaucoup de mal quand on étudie un domaine très large, et qu'on donne un coté "exclusif" à une personne importante dans ce domaine.
Oui, je comprends bien ta position, mais il faut dire qu'il y a peu de personnes qui ont, à la suite de Freud, eu la même importance au sein de la psychiatrie que lui, personnellement je ne suis capable de citer que Young et Lacan (c'est peut-être parce que ma mère est youngienne et mon père lacanien, donc mon jugement doit en être biaisé), mais je doute quand même qu'il y en ait beaucoup d'autres.
ça dépend pas mal les facs, mais c'est vrai que le lobby psychanalyste reste très fort en France, et c'est inquiétant pour une discipline qui n'est en rien scientifique, n'a jamais fait les preuves de son efficacité et est plus une mythologie, une conception philosophique (d'ailleurs psychanalyse c'est un terme de Jung, , Freud parlait de Métapsychologie, donc reprenait bien une expression phylo).
Un truc qui m'a laissé bouche bé, c'est une récente pétition pour le maintien de l'enseignement psychanalytique au niveau master (donc pas dans une simple perspective historique, mais bien pratique) dans les fac françaises. Alors que pour être psychanalyste, il faut être psychologue (généralement) puis aller dans une école privée psychanalyste. Et quels arguments pour justifier cette pétition ? Uniquement que la psychanalyse est un patrimoine français. On pourrait remplacer psychanalyse par corrida ça aurait été plus cohérent. Mais là on parle d'une approche clinique et thérapeutique...
Ce type est un génie, et il n'a jamais tout ramené au sexe, mais à la libido. La nuance est forte, cet homme a une réputation de pansexualiste, mais c'est faux.
History Point: La france comme l'Argentine est l'un des derniers bastions de la psychanalyse, le "lobby" y est donc encore fort. Suis en l3 de psy aussi et franchement ya des jours ça fait peur.
Tu te retrouves avec d'un coté les profs de clinique/patho (Freud a Donf) et de l'autre les Neuro/social/travail/cognition ( Freud on l'baise)
Je plussoie ton propos,
De plus l'erreur est dans le fonctionnement même de la psychanalyse.
Celle-ci sous tend que le patient n'est pas connaissance des théories psychanalytiques pour être analysé.
Or lorsqu'on veut devenir psychanalyste, on les apprends ces théories et ensuite ont en fait une de psychanalyse.
Et c'est là que ça ne marche point, la connaissance des théories créée une résistance forte chez le futur psychanalyste.
Bref
En fait c'est ce qu'entends la sexualité dans la psychanalyse qui a une nuance forte avec l'usage courant (la sexualité infantile par exemple qui n'est pas vraiment une ode à la pédophilie). La libido reste la pulsion sexuelle, mais par exemple le thanatos, la pulsion de mort, ne désigne pas que l'envie de tuer tout le monde.
Mais la critique que l'on peut faire à Freud, c'est surtout d'avoir créé plus une religion qu'une science (alors qu'à la base il est scientifique). La psychanalyse ne parle pas en terme de démonstration selon des faits, mais d'interprétation (selon des signes). Son explication des troubles est mythologique et ne repose pas sur des observations (le fait que les patients confirment le scénario peut venir du fait que le thérapeute utilise des méthodes de suggestions, mais dans tous les cas les faux souvenirs (souvenirs écrans comme les appelait justement Freud) sont aussi possibles). Le fait qu'il soit une sorte de messie, avec une école principale et les diverses "sectes" dissidentes, etc. Un des trucs inquiétant, c'est justement leur diabolisation des critiques. Comme les religieux, ils vont attaquer les opposant en parlant en terme de complexe œdipien, fixation au stade anal, toussa. Alors certains psychanalystes reconnaissent ce caractère un peu mystique, et le fait que leur utilité repose dans un besoin de sens chez les patients, d'autres ont un peu un sentiment de toute puissance. Expliquer avec des histoires sans possibilité d'infirmation les faits, c'est le but des mythologies. Du coup la thérapie analytique est une sorte de rituel, qui comme les placebo, peut avoir une certaine efficacité. Mais le fait que les analystes soient sur la défensive et veulent continuer à rendre leur vision de la construction de la personnalité et des comportements omniprésente, c'est chaud. Surtout qu'ils freinent en France la mise en place d'autres approches qui pour la plupart se passent certes de grandes explications romanesques des troubles, mais ont fait preuve de leurs efficacité. Le buzz sur l'autisme par exemple, c'était pas jojo.
Mais après moi j'aime bien Freud (peut-être parce que je kiff la mythologie en général), Mais je le trouve surtout brillant dans ses analyses sociétales sans prétentions thérapeutiques.
Je suis d'accord avec toi.
Mais je ne suis pas trop au courant de ce qui se passe en France quant à la psychanalyse, tu peux me faire un petit briefing ?
La résistance de la psychanalyse en france est dû aux lacaniens car dans beaucoup de cas ils n'ont pas de réel formation en psychologie.
Pour Lacan on peux faire une psychanalyse didactique sans avoir eu de formation en psychologie ou psychiatrie, contrairement aux prérequies demander par la société international de psychanalyse. C'est une des raisons de sa radiation de la société international de psychanalyse, il a par la suite créée sa propre école. Lacan est par ailleurs un sacré fumiste qui a créé le concept de séance à durée variable (entre 5 et 45 min) pour encaisser beaucoup d'argent. Comme freud la majorité de ses rendez-vous n’était que des séances didactique.
Les lacanien sont "puissant" en france car un certains nombre de philosophe, écrivain... arrivent à médiatiser la psychanalyse.
Dans beaucoup de pays la psychanalyse est souvent enseignée dans les départements de littérature et philosophie des Universités.
@Nabu: Freud n'a pas découvert l'inconscient, les philosophes Grecs et Descartes en avait parler avant lui.
Ba grosso modo il faut distinguer la psychanalyse de la psychologie. La psychologie est un titre protégé alors que la psychanalyse non (même si des écoles te forment à la psychanalyse, et qu'on est pas au niveau du nimportenawak qu'on pouvait trouver sous le terme psychothérapie avant que le terme réponde à des exigences). Mais même s'il faut un master de psychologie pour être psy (avec un stage pratique, beaucoup de chercheurs en psychologie ne sont pas psy), l'approche analytique domine dans la clinique et la psychopathologie en France (ce qui traite des patients avec des troubles "bénins" ou des lourdes pathologies mentales, parce que la psychologie ça regroupe pleins de sous-domaines scientifiques : social, différentiel, développement, neuro, cognitive, etc.). Alors que dans le reste du monde (sauf l’Amérique du Sud), c'est plutôt les approches cognitivo-comportementales qui dominent, avec une approche plus scientifique. Du coup en France, il y a une résistance des analystes (pour détails cf LeMarquis :p) parce que notamment le Ministère veut faire une unique mention de psychologie, ce qui obligerait les masters d'approche analytique à diversifier sans doute leur enseignement (ce qui ne serait pas un mal). Il y a d'autres facteurs, comme le fait que d'autres méthodes commencent à s'imposer (le comportementalisme ABA qui concerne l'autisme et qui maintenant est central à la fac de Lille II). Et certaines facs fusionnent vu que depuis la LRU ont copie la logique anglo-saxonne (grosses facs, pleins de publication, bonnes notes à l’international) et ces fusions font que certains laboratoires et formations font doublons. Hors quand tu as une fac comme Diderot qui a une approche purement analytique, et bien il y a un risque de se faire absorber par d'autres facs un peu moins analytiques mais mieux notées, et peut-être d'école analytique différente. ça les fait flipper sévère, surtout que tout le monde est d'accord pour dire qu'il y a trop d'étudiants en psycho. Et les courants scientifiques de la psychologie ne sont généralement pas trop fans de leurs confrères analytiques qui attirent beaucoup d'étudiants qui n'ont aucune formation scientifique et pas l'esprit cartésien (dans la plupart des facs de psycho, surtout celle ayant une formation bien large, il y a pas mal de statistiques, d'exercices sur les protocoles expérimentaux, l'analyse, etc.). Ils sont d'ailleurs souvent en guerre pour savoir de quel bord sera le prochain directeur de leur institut. Et le fait que la critique de la psychanalyse se diversifie, comme par exemple avec la médiatisation d'Onfray ne fait que rajouter des tensions.
Ba si on veut simplifier à mort, faut imaginer la réaction des astrologues quand on leur a dit que seule l'astronomie serait enseignée à la fac.
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