Help : j'ai peur de devenir alcoolique

@DatGrosMael: Merci pour ta réponse. Perso je ne bois et ne fume jamais la semaine. Parce que je me dis que j'ai le boulot le lendemain. Et genre je suis même pas tenté. C'est une barrière dans ma tête. Mais le vendredi c'est : je lâche les chevaux. Et c'est des pur sang arabes dopés à l'éthanol.

@lennydoc perso je crois que je bois tous les jours,je suis alcoolique

@TcheuckMaurice: Bonjour, comment puis-je t'aider ?

@lennydoc je ne pense pas avoir besoin d'aide, je le vis plutôt bien.

@TcheuckMaurice: à la tienne !

@lennydoc à la tienne

@TcheuckMaurice: ah non ça c'est interdit. Je suis peut-être alcoolique certes, mais la goudale ambrée c'est pour les mecs qui mangent mon vomi quand je sors du kebab

@Bebon: C'est pour ça que je ne me jure jamais d'arrêter de boire.
Comme ça pas d'addiction !

@Bebon: "de ne jamais sombrer dans cette merde", c'est différent. Et c'est tout ce que les enfants avec des parents alcooliques se disent le soir en fermant les yeux. Ca n'a rien à voir avec l'addiction.
Après si ton but est de démontrer un penchant pour l'addiction chez moi, j'ai envie de te dire que mon post suffi, et que oui, les enfants de parents alcooliques ont une faiblesse sur ce plan. Mais ça je le sais. Et il y a plein de personnes dans mon cas qui ne sombrent pas.

@lennydoc j'essaie pas de démontrer qq chose... Je trouve que c'est assez normal d'avoir un passage à vide, surtout vu les circonstances. On est nombreux à se laisser aller avec alcool ou autre quand ça va pas bien, pas forcément besoin d'être fils d'alcoolique.

Je te souhaite juste de pas sombrer comme tu dis. Mais y a rien qui me choque dans ce que tu raconte, tant que ça ne dure pas des semaines

@Sputnik: Merci Sputnik. Alors l'alcool de meilleur qualité chez moi ça change pas grand chose à part le trou de mon découvert autorisé à la fin du mois.
Pour ce qui est de mon ex, c'est moi qui ai décidé de rompre, et ce n'était pas sur un coup de tête. J'ai déjà fait le point. Cela étant dit, ça n'empêche pas de refaire un point régulier comme tu le proposes sur mes envies et mon futur.
Pourquoi je bois : pour le plaisir et la détente. Comme tous les pochtrons.
Mes limites : 5h du mat et 6 grammes dans le sang.
Mon niveau de contrôle : file moi une clope enculé.

Voilà ce que le moi bourré te répondrait. Alors keske j'fais ?

@lennydoc si tu veux de la détente tu peux essayer le CBD, celui en vente libre hein...

@Zetsubo: Je comprends que tu puisses ne pas comprendre. Mais c'est pourtant des choses qui arrivent souvent. Mon ex (maintenant) t'en parlerait mieux que moi. Les drogues, de manière générale, sont un refuge artificiel qui délivrent à ton cerveau de la dopamine en masse. Quand tu perds quelque chose qui te rendait heureux, ton cerveau cherche à compenser ce manque. Et le moyen le plus simple c'est de prendre une drogue (au sens large, l'alcool, le jeu vidéo, etc..). C'est pas le meilleur moyen mais c'est le moyen le plus facilement accessible.
Un bon psy te dira que l'alcool ce n'est pas un problème, c'est une solution à ton problème. Et il te dira de trouver d'autres solutions.
Mais merci pour ton post parce qu'en écrivant ça je fais déjà un petit travail sur moi.

@LennyDoc: Oui je comprends bien le circuit récompense/plaisir et globalement la situation, je l'ai déjà vécu et ce n'est pas drôle je compatis, malheureusement le premier réflexe semble être pour beaucoup de se réfugier dans des choses qui te soulagent sur le court terme ( ce qui est normal vue que le cortisol, qui est l’hormone principale du système « lutte ou fuite » qui est notre mode de réactivité d’urgence. Ce mode s’active quand un événement imprévu nous arrive, mais qui te détruit sur le long terme car cette action du cortisol est bienvenue quand elle est ponctuelle mais devient problématique si elle est chronique car la surproduction de cortisol fait que les autres hormones sont monopolisées pour produire du cortisol en priorité donc diminution de testostérone et d’oestrogènes, d’aldostérone et autres hormones surrénaliennes. Donc la libido tombe en flèche. Le développement musculaire ne se fait pas. On ne retient plus de sel etc...)
Pour résumer le cortisol réalise un phénomène de résistance à toutes les hormones du corps ce qui, à long terme, peut amener un épuisement chronique. Je suis désolé ce n'est pas le lieu ni l'endroit pour déballer mes modestes connaissances théorique de médecine mais comme tu dis le cerveau est très bon pour s'adapter, tellement bon que c'en est à double tranchant parfois, et qu'il vaut mieux comprendre tout ça fonctionne, avec ton médecin traitant par exemple.
Edit : À ta place je serais aussi venu sur cb pour en parler t'inquiètes, après tout nous sommes une communauté, courage camarade.