"Au sein de l’ESPOL, l’un des étudiants ayant réalisé un salut nazi était déjà connu pour des propos racistes"
Arrête de déformer les faits stp.
Mais tkt, on a bien suivi les cours d'histoire sur la deuxième guerre mondiale.
Vous ne trompez personnes.. toujours les mêmes qui relativisent les saluts nazis, comme par hasard hein.
Les puants sont de retours, ils reviennent à chaque crise politique/économique.
Les commissaires politiques sont ils avec nous dans cette pièce ? Parce que les saluts nazis, eux, le sont, comme tu l'as toi-même écris (mais c'est pour rire, hein, on peut plus rien dire !)
Ce qui est factuellement faux comme toujours avec toi.
1. La gauche française face au nazisme
La gauche française (principalement la SFIO socialiste et le PCF communiste) a globalement dénoncé le nazisme dès son arrivée au pouvoir en Allemagne en 1933, mais avec des différences stratégiques :
Les socialistes (SFIO) :
La Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO) a dénoncé très tôt Hitler et son régime totalitaire, notamment les persécutions contre les Juifs et les opposants politiques.
Léon Blum, leader de la SFIO et futur chef du Front populaire (1936-1938), était un antifasciste convaincu.
Cependant, le gouvernement du Front populaire a adopté une politique de non-intervention lors de la guerre d’Espagne (1936-1939), ce qui a affaibli la lutte contre le fascisme.
Les communistes (PCF) :
Le Parti communiste français (PCF) a été l’un des plus virulents opposants au nazisme dans les années 1930, le dénonçant comme un régime fasciste allié du capitalisme.
Cependant, après la signature du pacte germano-soviétique (1939) entre Hitler et Staline, le PCF a temporairement cessé ses critiques contre le nazisme, ce qui a été un tournant très controversé.
Ce n’est qu’après l’invasion de l’URSS par l’Allemagne en 1941 que le PCF est redevenu un acteur majeur de la Résistance contre l’occupant nazi.
2. La droite française face au nazisme
La droite française était divisée en plusieurs courants avec des attitudes variées face au nazisme :
La droite républicaine et conservatrice :
Une partie des conservateurs et modérés (comme le centre-droit et la droite parlementaire) dénonçaient le nazisme mais privilégiaient souvent l’apaisement.
Daladier, président du Conseil en 1938, était de droite et a signé les accords de Munich, acceptant l’annexion des Sudètes par Hitler pour éviter la guerre.
Certains républicains, comme Paul Reynaud ou Charles de Gaulle, comprenaient le danger nazi mais étaient minoritaires avant 1940.
La droite nationaliste et antiparlementaire :
Des mouvements d’extrême droite comme l’Action française de Charles Maurras voyaient Hitler comme un rempart contre le communisme et la démocratie parlementaire, qu’ils méprisaient.
Certains courants, comme les Croix-de-Feu, étaient initialement hostiles à Hitler mais partageaient des idées autoritaires et anti-démocratiques.
La droite économique et patronale :
Une partie du patronat français ne voyait pas d’un mauvais œil l’Allemagne nazie, notamment pour des raisons économiques et par crainte de la montée du communisme en France.
Après la défaite de 1940, une partie de la droite économique a soutenu le régime de Vichy, qui collaborait avec l’Allemagne.
En résumé : qui dénonçait le nazisme avant 1939 en France ?
✅ Opposants farouches : SFIO, PCF (jusqu’en 1939), une minorité républicaine (de Gaulle, Reynaud).
⚠️ Indifférents ou attentistes : Centre-droit, modérés, certains industriels, Daladier (apaisement).
❌ Sympathisants ou collaborateurs : Extrême droite, nationalistes, une partie du patronat et des conservateurs antidémocratiques.
La gauche était globalement plus active contre le nazisme, mais son efficacité a été affaiblie par ses divisions internes et le pacte germano-soviétique. La droite, elle, était plus partagée, oscillant entre rejet, neutralité et parfois admiration pour Hitler, surtout par anticommunisme.
Une plainte a été déposée contre eux pour "apologie de crime contre l'humanité".
J'imagine que ce qui s'est passé n'était pas de simples gestes pour trigger des snowflakes, c'était en fait l'expression d'un état de pleine conscience où l'élévation du bras est progressivement alimentée par un processus surhumain de réminiscence et validation du sort individuel de chacunes des victimes imputées au NSDAP.
https://www.bfmtv.com/grand-lille/lille-une-plainte-deposee-contre-deux-etudiants-ayant-fait-des-saluts-nazis-lors-d-un-debat-inter-ecoles_AN-202502020182.html