Samedi 21h,
Soirée classique en perspective, celle-ci commence dans un appartement étudiant dans le centre de Paris.
J’analyse rapidement la soirée: il y a peu de fille, soit en couple soit hors de porté pour diverses raisons, le calcul est vite fait et je décide de me déchirer la gueule avec bro' n°1, 2 et 3.
La soirée se déroule bien, je suis désormais bien attaqué et je me sens petit à petit devenir ce mec relou, sans filtre, excité et qui parle fort: je suis sur la bonne voie.
Vers 2h nous décidons donc de poursuivre la soirée en boîte. Bro' 1 et 2 veulent absolument aller à leur fief, une boîte commercial, sans intérêt particulier aussi bien au niveau de la musique que des gens sur place.
Une fois arrivé là-bas, nous commençons tous à être sacrement mort et nous décidons donc logiquement de prendre une bouteille plutôt que de payer au verre: un classique.
Intoxiqué par tout ce whisky et exacerbé par l'ambiance de cette boite, je commence à entrer dans une nouvelle phase de mon ivresse: l'absence de respect.
Un concept plutôt très con qu'on cultive avec les potes mais rudement libérateur. C'est donc tout naturellement que je me fait sortir de la boite vers 4-5h après avoir fait le con dans les chiottes. Le timing était parfait, je voulais justement rentrer chez moi de toute façon.
Le premier vigile face à mon"je-m'en-foutisme" me refile à son collègue, je sais pas vraiment ce qu'il lui a dit mais ce 2ème chargé de me raccompagner dehors semblait vraiment très énervé contre moi, bref je m'en foutais toujours autant...
Je me fait donc raccompagner par la porte de derrière sous les rires de bro n°2. Mon souvenir à ce moment là n'est pas très clair dans ma tête mais la situation se tend rapidement, le videur commence à me pousser et je fais de même.
Une fois sur le trottoir la situation dégénère, je me retrouve plaqué face contre une voiture, je me retourne avec force et commence à prendre le mec par le col et le repousser et BIIIIMMMM grosse tarte dans ma gueule ! Je fais un 180°, je vois trouble et mon oreille siffle... Je mets quelques seconde à reprendre mes esprits et retourne face au videur pour un second round, je n'essaye pas de le frapper mais plutôt de lui tenir tête et BAAAMMM une deuxième droite qui cette fois me fait tomber par terre (petit blanc à ce moment). Je me relève à nouveau, anesthésié par l'alcool et me tient face à lui, tête contre tête attendant la suite.
Il me dit alors: "Toi tu vas venir avec moi", je me dis qu'à ce moment là que j'étais mal barré et qu'au mieux j'allai finir au PC sécurité pour le reste de la nuit.
Et là le mec me sort "Bon toi je t'aime bien, t'as des couilles, je vais te prendre un verre"
- Wut ?
J'ai vraiment dû louper un moment clef de l'histoire, je sais même pas si mes souvenirs sont pas complètement biaisés, soit à cause de ce que je me suis pris dans la gueule soit à cause de l'alcool ou les deux, mais toujours est-il que le videur me fait re-rentrer dans la boite, m'amène derrière le bar et m'offre un verre. Et il n'arrêtait pas de me dire "T'es un bon" ou encore "T'as eu des couilles"
J'ai bu mon verre d'un trait, lui ai serré la main et je me suis cassé.
Pitié ? Respect ? Stratégie pour pas que je me plaigne ? je ne le saurais probablement jamais.
PS: Je peux plus ouvrir la bouche, j'ai la mâchoire en compote
tldr: J'ai bu, je me suis fait viré de boite, je me suis pris 2 droites et le videur m'a payé un verre
C'est un peu réducteur de penser que je suis toujours comme ça.
Je préfère honorer le bro-code et pas être ce mec pété et qui va faire chier les meufs.
Après chacun sa stratégie, mais je vois pas le problème de se dire "tiens je vais pas me retourner le crane, comme ça je peux aller parler avec cette jolie fille là-bas tout à l'heure".
- Ceux qui vont en boite pour choper de la meuf/se faire choper par du mec, etre dans un endroit socialement accepté pour ca, ou tu as pas besoin de parler beaucoup >> des pauvres gars/pauvres meufs
- Ceux qui pensent que aller en boite n'est réservé qu'a ca et qui du coup n'aiment pas aller en boite.
- Ceux qui vont en boite pour danser et se vider la tete.
Je fais partie de cette derniere catégorie, et j'ai du mal avec la premiere. Par contre j'essaye de motiver les copains de la seconde catégorie.
Tu peux trouver des clubs qui passent uniquement un genre précis que tu aimes, d'autre avec un cadre particulièrement agréable etc etc
On dit pas "c'est pas bon", on dit "j'aime pas"
Le concept de sortir le samedi soir POUR aller en boite et choper, c'est d'un beauf.
Mais ca n'engage que moi t'inquiete.
Perso je vais en boite quand ya un DJ qui me fait kiffer et c'est comme si j'allais a un concert.
Tu vas pas a un concert pour choper de la zouz si je ne m'abuse ?
(mais ca peut arriver par contre, inopinément)
Mais il faut aimer la techno, la house music, la disco, le hip hop, c'est selon.
Je te parle pas de ces boites a la con qui te balance du FG DJ Radio.
Tu sais pas a qui tu parles hein, je suis fleur bleue au possible et j'ai jamais eu de coup d'un soir.
A moins de rencontrer une meuf qui me donne pas juste envie de la troncher, choper en boite cimer, c'est d'un triste. Tinder meme topo. Je m'en suis servi par curiosité, j'ai eu 4 histoires qui ont durée entre 2 et 5 mois, je suis pas vraiment le serial chopeur.
On dit beauf, pas bof*
"et BAAAMMM"
Tu fus sa petite pute
A une époque ou j'enquillais les 100 pompes sur le dancefloor même bourré , j'avais eu la même histoire.
Finalement c'était moi qui raccompagnais à la gare au petit matin les 2 videurs de la boite.
Roulez bourré! Avec des vigiles c'est toléré!
J'avoue, aujourd'hui j'en ai honte...mais autre époque, autre mœurs...et puis bourré c'est bourré, ça compte pour du beurre.
Le mec sait pas ce qui peut se passer, alors il t'offre un verre au cas où.