[PAYANT] "De toute façon, dans l’année qui vient, je vais devoir envoyer des mecs à Odessa" E. Macron, 21.02.24

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Valyav
Valyav
1 mois

Emmanuel Macron trinque, un verre de whisky à la main. La nuit s’étire, ce 21 février, dans le salon des portraits, à l’Elysée. Le chef de l’Etat répond à ceux qui le félicitent pour son « beau discours » en l’honneur des résistants arméniens Missak et Mélinée Manouchian qu’il vient de faire entrer au Panthéon. Mais le président de la République est songeur. La situation en Ukraine, envahie par les troupes russes depuis deux ans maintenant, se dégrade. La guerre s’enlise. « De toute façon, dans l’année qui vient, je vais devoir envoyer des mecs à Odessa », lâche, d’un air dégagé, le chef de l’Etat devant une poignée d’invités.

Cinq jours plus tard, le 26 février, Emmanuel Macron répond, depuis la salle des fêtes de l’Elysée, à une question sur un éventuel envoi de troupes occidentales en Ukraine. La conférence internationale sur l’Ukraine, qui rassemble vingt chefs d’Etat et de gouvernement européens, vient de se clore. « En dynamique, rien ne doit être exclu », répond le président, sans hésiter.

Tollé international. L’Allemagne dément, comme les Etats-Unis. Sur la scène politique intérieure, les oppositions s’époumonent. « Emmanuel Macron joue au chef de guerre, mais c’est la vie de nos enfants dont il parle avec autant d’insouciance. C’est la paix ou la guerre dans notre pays dont il s’agit », s’offusque la présidente du groupe d’extrême droite à l’Assemblée nationale, Marine Le Pen, sur le réseau social X. « L’ère du n’importe quoi », embraye le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon.

La polémique est à la mesure de la conversion du chef de l’Etat face à la Russie, passé au fil des mois du camp des colombes à celui des faucons. Qu’il semble loin ce mois de juin 2022 où Emmanuel Macron suggérait de ne pas « humilier la Russie » ! Le président français se veut désormais parmi les plus fermes alliés de l’Ukraine, prêt à apporter à Kiev « un soutien sans limites », afin d’assurer la défaite de Moscou. Une volte-face. « Les propos qu’Emmanuel Macron formule sont toujours ultracohérents », défend-on à l’Elysée.

Emmanuel Macron a longtemps pensé qu’un dialogue avec Vladimir Poutine était possible et utile. Lors de ses multiples coups de fil au chef du Kremlin, l’hôte de l’Elysée prend soin de montrer, par un mot, glissé ici ou là, qu’il n’est pas dupe du double jeu de Moscou, précise un participant aux « calls ». Ceux qui l’ont rencontré savent à quel point l’ancien agent du KGB est un maître dans l’art de la dissimulation. « Le plus frappant avec Poutine, c’est qu’il parle avec une toute, toute petite voix », raconte un ministre qui, par deux fois, a rencontré le chef de l’Etat russe.

« Au bout de la recherche diplomatique »

La prise de conscience que Vladimir Poutine est enfermé dans sa logique guerrière et révisionniste est progressive, indique l’entourage du président français. « Call » après « call », l’Elysée observe que le président russe ne formule plus de but stratégique. Les conversations tournent en rond. Les appels s’espacent après la découverte des civils assassinés dans les rues de Boutcha, à la suite du repli précipité des forces russes en mars 2022.

Emmanuel Macron renonce à son rôle de médiateur en septembre de la même année, après un ultime échange sur la sécurisation de la centrale nucléaire de Zaporijia, occupée par les Russes. « Le président a été au bout de la recherche diplomatique. Il y a eu une longue période où il a continué à parler avec Vladimir Poutine. A un moment, il a cessé », souligne-t-on Rue du Faubourg-Saint-Honoré, pour justifier ce changement de pied. « Une radicalisation par déception », interprète un ancien ministre.

Emmanuel Macron « a compris que Poutine l’avait trompé personnellement (…), il a fallu un certain temps, mais le résultat est là », salue Volodymyr Zelensky, qui a accordé un entretien au Monde et à BFM-TV, le 11 mars. Pour signifier ce moment de bascule, le président ukrainien utilise le mot « obdouryty », qui signifie « duper, tricher ». « C’est faire preuve de caractère que d’admettre ses erreurs passées, d’en tirer les leçons et d’aller de l’avant », savoure de son côté le président lituanien, Gitanas Nauseda.

Le soir du 26 février, Emmanuel Macron se doute qu’on le questionnera sur l’envoi de troupes. La veille, le premier ministre slovaque, Robert Fico, a mis le sujet sur la table, pour mieux l’écarter. « Moi, je n’enverrai jamais de troupes au sol », lâche le chef de gouvernement prorusse, révélant que l’envoi de personnels sur le terrain a été évoqué durant les travaux préparatoires de la conférence.

« Remettre de l’ambiguïté stratégique »

Aussi la présidence française prépare-t-elle une réponse millimétrée, « non escalatoire, mais qui permette de remettre de l’ambiguïté stratégique ». Certains homologues européens d’Emmanuel Macron lèvent les yeux au ciel après cette nouvelle « embardée macronienne ». « Votre président, il lance une idée et le temps que nous réagissions, il en a proposé trois en sens inverse », plaisante le premier ministre portugais, Antonio Costa, auprès de l’un de ses interlocuteurs français.

Le chancelier allemand, Olaf Scholz, et le président américain, Joe Biden, prévenus de la teneur des discussions, restent stupéfaits par la forme. « C’est une position légitime sur le fond, mais une manœuvre diplomatique catastrophique. Quand vous faites des réunions chez vous, il faut veiller au consensus, commente un diplomate, Poutine doit être ravi et l’Elysée cherche maintenant à limiter les dégâts. » Emmanuel Macron doit se rendre à Berlin, vendredi 15 mars, pour tenter de se rabibocher avec le chancelier allemand, en compagnie du premier ministre polonais, Donald Tusk.

En se plaçant du côté des faucons, le chef de l’Etat cherche à rattraper le terrain perdu au début du conflit dans les capitales d’Europe centrale, scandinaves et baltes, qui ont longtemps reproché à Paris, comme à Berlin, leur politique d’apaisement avec la Russie, et leurs atermoiements au sujet du soutien militaire à Kiev.

Emmanuel Macron entreprend sa conversion le 1er juin 2023, depuis Bratislava. Ce jour-là, le président français se prononce pour une adhésion rapide de l’Ukraine à l’OTAN, conscient de brusquer Washington et Berlin. Il affirme vouloir accélérer le rythme de l’élargissement de l’Union européenne, pour envoyer un signal fort à Poutine. Les Ukrainiens et leurs alliés espèrent alors que la contre-offensive qu’ils préparent permettra de repousser une partie des forces d’occupation. Mais les forces ukrainiennes butent sur les défenses russes.

A Paris, la faiblesse des troupes ukrainiennes inquiète

Dès cette époque, l’envoi de « troupes au sol » (« boots on the ground », dans le langage militaire) devient une option examinée par les autorités françaises, dans le plus grand secret. Elle est évoquée lors d’un conseil de défense, le 12 juin 2023 à l’Elysée. « Le rôle des militaires est de toujours préparer le maximum d’options possibles, de façon à aider à la décision politico-militaire du président de la République », explique Pierre Schill, chef d’état-major de l’armée de terre, pour lequel il ne faut pas voir dans l’annonce d’Emmanuel Macron une escalade improvisée sur un coin de table. « Ce que dit le président de la République est d’abord un message politique et stratégique. Le premier objectif est d’envoyer [à la Russie] un signal de volonté et d’engagement dans la durée », assure l’officier supérieur.

Depuis la fin 2023, les troupes de Kiev perdent du terrain dans le Donbass. « Il y a aujourd’hui en Ukraine deux lutteurs qui se tiennent à la gorge, assure le général Schill. Il est impossible de savoir lequel des deux va plier le genou le premier, mais il ne faut pas que l’Ukraine perde. C’est notre mission et notre intérêt. »

A Paris, la faiblesse des forces militaires ukrainiennes inquiète. A l’approche de Noël, François Bayrou sort d’une réunion à l’Elysée la mine sombre. Le patron du MoDem et le chef de l’Etat parlent du « rendez-vous avec la nation » qu’Emmanuel Macron prépare pour le mois de janvier afin de relancer un quinquennat en panne. Mais il est aussi question de l’Ukraine. « Emmanuel Macron est inquiet, dit le maire de Pau à l’un de ses proches. Je partage son avis. Ça ne sent pas bon. »

Le mois de janvier signe le « réarmement du pays », clamé par le chef de l’Etat lors d’une conférence de presse, le 16 janvier. Mais, en parallèle, la Russie déploie ses armes hybrides contre les intérêts nationaux : campagnes de désinformation à grande échelle et attaques cyber. Le 17 janvier, les Russes accusent la France d’avoir envoyé des mercenaires co...

bzerath
bzerath
1 mois

@Valyav: manque un bout " Le 17 janvier, les Russes accusent la France d’avoir envoyé des mercenaires co..."

Valyav
Valyav
1 mois

@bzerath: en effet com trop long, pas fait gaffe, je mets la suite :

Le mois de janvier signe le « réarmement du pays », clamé par le chef de l’Etat lors d’une conférence de presse, le 16 janvier. Mais, en parallèle, la Russie déploie ses armes hybrides contre les intérêts nationaux : campagnes de désinformation à grande échelle et attaques cyber. Le 17 janvier, les Russes accusent la France d’avoir envoyé des mercenaires combattre aux côtés des Ukrainiens, assurant qu’une soixantaine d’entre eux ont été tués lors d’un bombardement à Kharkiv. Une « manœuvre » directement pilotée par le GRU, le renseignement militaire russe, démontrent les autorités françaises.

Vladimir Poutine ne comprend que le rapport de force

Le 12 février, Paris révèle l’existence d’un réseau russe, constitué de 193 sites et baptisé « Portal Kombat », destiné à inonder les réseaux sociaux francophones de fausses informations sur la guerre en Ukraine. Deux jours plus tard, l’Elysée est saisi d’effroi en lisant le tweet de l’ancien premier ministre russe, Dmitri Medvedev, compris comme une menace de mort : « Macron semble avoir eu tellement peur d’un assassinat réel ou présumé dans la ville nazie de Kiev qu’il a non seulement annulé son voyage dans cette ville, mais a également décidé de partager la capacité nucléaire avec d’autres Européens », écrit le fidèle de Vladimir Poutine.

Deux jours plus tard est annoncé le décès de l’opposant russe Alexeï Navalny. Le 22 février, le ministre des armées, Sébastien Lecornu, révèle aussi qu’un système de contrôle aérien russe a « menacé d’abattre » des avions de reconnaissance français opérant dans l’espace aérien international au-dessus de la mer Noire. Les militaires notent également un accroissement des mouvements d’intimidation de bâtiments de guerre russes. « C’est vieux comme la guerre froide », mais « la Russie joue avec les seuils en matière d’agressivité », dénonce M. Lecornu sur RTL.

Emmanuel Macron, qui durcit le ton face au « régime du Kremlin », s’agace des critiques faites contre un supposé manque de soutien de la France à l’Ukraine, en seizième place en matière d’aide militaire, selon l’Institut Kiel. Pour faire mentir ce discours, incompatible avec le leadership revendiqué par Paris, la France dévoile, le 4 mars, la liste complète de ses livraisons d’armes à Kiev, ce qu’elle refusait de faire jusqu’ici, à la différence de la plupart de ses partenaires. A Volodymyr Zelensky, de passage à Paris le 16 février, au lendemain de la chute d’Avdïïvka, il promet jusqu’à 3 milliards d’euros d’aide militaire en 2024, sans que l’enveloppe soit budgétée. Emmanuel Macron, dit-on à l’Elysée, sait que Vladimir Poutine ne comprend que le rapport de force.

Sur la scène nationale, cette offensive belliqueuse n’est pas dénuée d’arrière-pensées électorales. Emmanuel Macron imagine, en dramatisant les enjeux, installer un face-à-face avec le Rassemblement national, accusé de complaisance avec la Russie. A trois mois des élections européennes, il s’agit de faire sortir du bois le parti de Jordan Bardella, en lui intimant de choisir son camp : pour ou contre le soutien à Kiev.

« Emmanuel Macron joint l’utile à l’agréable », sourit le président de l’Union des démocrates et indépendants, Hervé Marseille. Mais l’initiative du président français, mal comprise à l’international, peine aussi à être lisible par les Français, qui rejettent l’idée d’envoyer des troupes à Odessa…

GraysonPoulet

@Valyav: On en parle du réseau de désinformation qui s'appelle... "Portal Kombat" ? Genre ils ont mis des images photoshopées de Sub-Zero dans des images de guerre en Ukraine ?

Atmoz
Atmoz
1 mois

Alors, j'vais p'tet dire une connerie, mais il me semble qu'à aucun moment, il n'a parlé de troupes de combat.
On peut très bien imaginer l'envois de personnel pour la logistique par exemple, ou encore des médecins, des formateurs, ... Et toujours d'après mes souvenirs, Poutine ne parle de ligne rouge que dans le cas ou la Russie est directement menacée. (ce qui en réalité est le cas actuellement, mais par des RUS qui combattent aux côtés des UKR.)

TL;DR: Non, vous n'êtes pas en guerre ! (imho)

DayranaGosht

@Atmoz: Ca on saura à 20h si on est pas zl guerre.

An0nyme
An0nyme
1 mois

@DayranaGosht: mais guerre de quoi putain !!! Mais enfermez le!!

DayranaGosht

@An0nyme: Zaporija c'est un bel endroit pour mourir non ?

An0nyme
An0nyme
1 mois

@DayranaGosht: continue à faire barrage a l’extrême droite c’est bien

DayranaGosht

@DayranaGosht: Ha bah il m'a bloqué pour cette réponse visiblement.

Hopplos
Hopplos
1 mois

@Atmoz: ça serait bien d'arreter l'hypocrisie là dessus. On forme des soldats Ukrainiens en France et en Pologne, on cède du matériel militaire, on s'assure de la maintenance de celui ci, on fournit une aide financière pour la guerre.
On a pas la guerre à nos portes, on a pas officiellement envoyé de soldats français, mais on est bien impliqué dedans.

Sputnik
Sputnik
1 mois

@atmoz
Personnel de quoi ?
Civil, militaire ?
Et puis merde à la fois, pour aller dans un territoire payé par état où il y a une guerre, faut être militaire.
Et si ils meurent, on fait quoi ? On dit que c'est pas grave ? Les risques du métier ? Quelle indemnisation ?

C'est pas rien que les US et la Russie interviennent via des agences de mercenaires, c'est pour ne pas être impliqué directement et pour ne pas gérer les emmerdes découlant d'une intervention d'un état.

Wendigo
Wendigo
1 mois

@Hopplos: on soigne des soldats ukrainiens aussi. Ma femme en soigne un de 22 ans qui avait littéralement un trou dans le ventre. Ils l'ont refermé, ils essaient de faire que le système dig refonctionne, mais le mec n'a plus de ceinture abdominale. Il a les intestins juste sous la peau.

Atmoz
Atmoz
1 mois

@Hopplos: Mais hypocrisie de qui ?
Personne n'est hypocrite, et surtout, personne n'est dupe ! Bien entendu que la France (et d'autres) sont impliqués. Mais pas de la façon qui pourrait donner un signal à Poutine qu'une ligne rouge à été franchie !
Il ne faut pas confondre notre langage habituel, avec le langage politique, stratégique ou militaire.

De notre point de vue, oui, nous sommes impliqués, et pour certains, nous sommes déjà en guerre.
Mais ce n'est pas comme ça que le langage militaire/stratégique fonctionne. En langage militaire, ce que Macron fait là, c'est de la "stratégie de dissuasion". Et comme j'en avais déjà parlé dans je ne sais plus quelle autre box, ça fonctionne très bien, vu la réponse de Poutine !

Son but n'est pas de faire la guerre à la Russie comme beaucoup le laissent entendre, mais bien de rappeler au Kremlin, pendant une période moins fast pour l'UKR, qu'ils ne sont pas seul, et qu'il n'est pas question que la France les abandonnent.

A tout ça, tu ajoutes le fait que la France est un des seul pays a détenir sa propre force de dissuasion nucléaire en Europe, il est donc tout à fait logique que le message vienne de là et pas d'ailleurs !

Atmoz
Atmoz
1 mois

@Sputnik: Mais ça, c'est dans l'optique ou un jour, il y aura des Français envoyés là bas. Et si un jour ça arrive, ce sera du personnel militaire. Mais dans un premier temps, certainement pas des combattants purs et durs !

Mais les paroles de Macron n'en sont pas encore là. Actuellement, il n'essaye même pas de persuader les Français, le gouvernement, l'Europe, ou n'importe qui d'autre que ça va se passer ainsi. Non, il envois juste un message très fort au Kremlin, point ! Rien d'autre.

De leur côté, je suis pratiquement certains que les hauts responsables militaires ont déjà toute une panoplie de plans prêts, "juste au cas ou". Mais on y est pas encore.

Atmoz
Atmoz
1 mois

@Sputnik: my bad, je voulais parler de "personnel militaire". Je viens seulement de remarquer mon erreur.
(précisé dans ma réponse par après d'ailleurs)

Wendigo
Wendigo
1 mois

@Atmoz: c'est quand même intéressant cette situation, parce qu'on distingue bien les émotionnels des rationnels, et ceux qui appellent l'émotionnel pour gagner à leur cause.
Il y a ceux qui essayent de comprendre et d'analyser clairement une situation, qui est tellement multi-factorielle que sa compréhension est de toute facon limitée, avec ses dangers, ses limites, et sa réalité, et d'autres qui courent comme des poulets sans tête en agitant les bras et en hurlant qu'on va tous mourir, et derrière les politiques qui veulent à tout prix que les gens évitent de rester calme, afin de gagner de l'influence.

Sputnik
Sputnik
1 mois

@atmoz
" On en est encore pas là" ?
Ah bon ?
Tu crois que les missiles que l'on a donnés aux Ukrainiens sont devenus opérationnels en 2 temps 3 mouvement par magie et motivation des UKR ?
Le compte rendu de l'interception de la communication de l'état major Allemand devrait t'inciter à revoir tes convictions.
Idem pour les Scalp british et les patriot us.

Atmoz
Atmoz
1 mois

@Sputnik: Bah je maintiens... quand il dit qu'il n'est pas exclu de voir un jour des "mecs" là bas oui, on y est pas encore ! Faut pas mélanger matériel et munitions qu'on envois là bas, et l'éventualité d'y envoyer des hommes, encore moins des forces militaires armée.

PunkyZlip
PunkyZlip
1 mois

@Atmoz: Du personnel militaire de pleins de pays sont déjà la bas depuis très longtemps, les américains en ont depuis le début.. sa déclaration n'a donc pas de sens et l'opposer aux USA qui a du personnel militaire sur place, en a encore moins.

Donc soit cette polémique n'a pas de sens et sa déclaration ne veut rien dire, soit il parle d'autre chose.

Atmoz
Atmoz
1 mois

@PunkyZlip: Alors, toujours d'après mes maigres connaissances à ce sujet... il me semble que le personnel militaire non UKR actuellement sur place n'est pas du personnel militaire envoyé en tant que tel. Ce n'est pas la France qui a envoyé les Français sur place, ce n'est pas les USA, UK ou autre qui ont envoyé leur troupes là bas. Ils y sont (pour certains depuis day one d'ailleurs !) de leur propre gré.

Après, il est possible que discrètement, certains pays auraient pu envoyer des militaires, mais je n'ai vu passer aucune info à ce sujet, et surtout, ça représenterait une ligne rouge de franchie définie par Poutine. Vu qu'il a pas l'air totalement au taquet pour augmenter d'un niveau ou plus son escalade militaire, j'suis pas certain que la RUS aurait ce genre d'information non plus.

PunkyZlip
PunkyZlip
1 mois

@Atmoz: Bien entendu que si et notamment grâce aux révélations sur les bases de la CIA, qui n'employaient pas que du personnel de la CIA, mais bien aussi des formateurs militaires.

Après les américains jouent peut être sur les mots concernant ces personnels, c'est possible, peut être ne sont ils plus d'active, en tout cas se sont des militaires et ils sont payés/logés par les USA, peu importe leur statut légal, mais soit, peut être.

Atmoz
Atmoz
1 mois

@PunkyZlip: C'est justement là je pense que les différentes formes de langage ont leur importance.
Poutine parle de ligne rouge en évoquant des militaires, de forces armées, du matériel, ... qui pourraient mettre en péril l'intégrité de la RUS. Et c'est certainement pour la même raison que Macron n'a (pour le moment ?) jamais parler d'envoyer des forces armées sur place. Il parles de "mecs", de "gars", "d'option militaire", mais à aucun moment, il n'indique vouloir envoyer des combattants Français, sur ordre de la France, combattre la RUS en UKR !
Il crée une "ambiguïté stratégique", et c'est totalement son rôle !
Et c'est totalement ce que Poutine fait depuis Day One, avec sa menace de représailles nucléaire en cas de franchissement de "lignes rouge", sans jamais avoir clairement défini celles-ci !

Quand aux bases militaires US... bah j'espère que la RUS était au courant depuis plus longtemps que ces dernières semaines, car sinon, leur renseignements sont encore plus catastrophique que ce qu'on aurait pu penser. Quand à jouer sur les mots... je suppose que si Poutine avait su qu'il s'agissait de militaire, armés, et donc dangereux pour la RUS, il aurait été nettement moins "diplomate" à leur sujet, et aurait augmenté d'un échelon

Hopplos
Hopplos
1 mois

@Atmoz: Tu as raison.

Glaucome
Glaucome
1 mois

Macron, c'est surtout jouer sur les peurs comme il l'a déjà fait avec le Covid et l'électricité. À trois mois des Européennes, lui et sa clique de moutons arrivistes non rien de mieux comme programme de faire des comparaisons foireuses sur le RN en faisant planer l'idée que l'Europe entière serait envahie par les Russes.
Il ne faut pas trop se creuser la tête sur l'analyse des déclarations de Macron puisqu'il change d'avis comme de slip. Le seul truc qui l'intéresse c'est de finir sa carrière à la tête de l'Europe.

Atmoz
Atmoz
1 mois

@Glaucome: Mais stop avec votre équation de Macron + Covid + peur !
Vous pensez que c'était mieux ailleurs ? Vous pensez qu'il n'y a que lui qui a fait "peur" à son peuple !
A quel moment vous vous sentez obligés de tout mélanger dans votre pays ?

Et quoi, concernant les "genres", c'est parce qu'il se tape un sois disant travelo ?
Depardieu, c'est parce que Macron est à la solde de Biden qui aime les p'tites filles ?
Et je suppose que Palmade, c'était aussi la faute à Macron car il s'en mets plein le nez car il a parfois les pupilles dilatées ?

Glaucome
Glaucome
1 mois

@Atmoz: À oui il ne joue pas sur les peurs ?
La période covid avec sa phrase "Nous sommes en guerre !", suivi d'une communication anxiogène de ses guignoles pendant plus des six mois.
La crise énergétique, "oh là là, attention le courant va couper !"
Sa conclusion toute pourrave sur les émeutes, "C'était la faute à l'oisiveté, la mère de tous les vices".
Sa fameuse coalition anti-amas après les attaques en Israël, j’en passe et des meilleurs.

Regarde un peu l'état de notre pays, tout part en couille. Depuis 7 ans qu'a-t-il fait ? On n'a plus de pognon tout est dans le rouge !
La France n'a plus aucune influence dans ce monde et on passe pour des charlots (surtout lui).
Et avec ce constat déplorable, il continu à jouer au Rambo couillu devant l'autre abrutit de Poutine.

C'est le président qui est et restera le plus incompétent et inconscient de la Cinquième République.

Atmoz
Atmoz
1 mois

@Glaucome: "IL" ne joue pas sur les peur... c'était le cas partout dans le monde !
C'est pas lui qui a décidé de dire la vérité concernant les ravages du Covid, faudrait peut être commencer à la comprendre !

Après, je le défends pas spécialement, j'en ai rien à secouer, c'est pas mon président !
Mais faut arrêter de tout mélanger et de tout lui mettre sur le dos, car quand j'entends le discours de certains membre du gouvernement FR, Pro Poutine (car au départ, c'est ça le sujet !) j'aurais vraiment peur pour l'avenir de la France et de l'Europe en générale.

Et je ne veux pas non plus laisser croire que je l'imagine parfait sous tout rapport... loin de là, il a certainement des tas de torts (encore que, ça peut s'expliquer) mais gueuler partout "ouin ouin ouin, on part en guerre contre la Russie, et c'est sûr et certain parce qu'il nous a déjà fait peur avec le Covid"... je trouve ça profondément débile !

Quand à l'imaginer en mode Rambo couillu... je trouve pas ça plus intelligent.
C'est le président de la France, il est responsable de votre sécurité, il prends (en partie) en charge, la sécurité de l'Europe, c'est totalement logique qu'il prenne cette position et qu'il puisse faire ce genre de discours.

Et comme confirmé à l'instant (mais je suppose que c'est un grand menteur aussi, car il vous a fait peur avec le Covid, il a mis votre pays a genou, et il frappe sur vos gentils manifestants) il ne part pas en guerre contre la Russie, mais il n'exclu aucune option !

Un peu comme on nous avait dit, le covid se gère un peu mieux, mais on écarte pas la possibilité de reconfiner toute pou partie de la population. ON ECARTE PAS ne veut pas dire qu'on va forcément le faire.

(et je suppose que ce genre de message se doit d'être encore plus fort et sérieux quand en face, on a un personnage qui mène une guerre !)

Glaucome
Glaucome
1 mois

@Atmoz: " car quand j'entends le discours de certains membre du gouvernement FR, Pro Poutine..."
Qui dans le gouvernement Macron tient des discours pro-Poutine ?

Atmoz
Atmoz
1 mois

@Glaucome: En rapido presto... LePen, Mélenchon et Fillon par exemple.
Après, je dis pas non qu'ils sont en mode "yolo, laissons le faire ce qu'il veut" hein ! Mais disons qu'il a quand même certains """alliés"""

Glaucome
Glaucome
1 mois

@Atmoz: Ils ne sont pas dans le gouvernement. De plus Fillon est dans les choux depuis 7 ans.
Pour les deux autres, ils n'ont jamais explicitement ou implicitement dit qu'il était pro-Russe.

Atmoz
Atmoz
1 mois

@Glaucome: Mouais, on joue sur les mots.
Ce ne sont pas des random anonymes, et certains ont relativement du poids, politiquement parlant.

Après, comme je l'ai dit, ils ne sont pas en mode yolo, mais ils ont eu certazins mots envers Poutine qui ne laissent pas trop de doute.

LePen a déjà clairement fait état de son admiration pour Poutine, reconnaissant qu'il faisait des erreurs, mais comme tout le monde.

Fillon reste mesuré, mais avait déclaré qu'on ne pouvait pas désigner seule responsable la Russie concernant la Crimée, ou critiqué, lors d'une visite en grande pompe au Kremlin, la position de la France dans le dossier Syrien.

Et on pourrait même ajouter d'autres personnages influents, qui font barrage lorsqu'on décide d'envoyer de l'aide en Ukraine par exemple.

Tout ça pour dire qu'avec la Marine à la tête du pays, je sais pas trop comment tout ça aurait tournée.
(un peu comme avec un Trump actuellement à la tête des USA par exemple)

Krauser
Krauser
1 mois

Un grand merci à Valyav pour la copie de l'article

DayranaGosht

Quelqu'un pour copier coller l'article ?

anonyme
anonyme
1 mois

Des mecs carrément ?? Monsieur Manu se laisse pousser la moustache ? Il se prend pour un vrai dur, là, non ? Il doit beaucoup impressionner ses petits copains et rendre très fier son institutrice. Un vrai cador, le plus gros bully du Royaume de France.

Yamato78
Yamato78
1 mois

@lechasseur
Fais gaffe, apparemment il y a beaucoup d'administrateurs de notre étron ici...
En tout cas, il peut toujours se toucher pour que je risque ma vie pour ces putains de nazis ukrainiens.

anonyme
anonyme
1 mois

@Yamato78: Le pire étant que je suis évidemment pour des mesures fortes contre l'autre con, et soutenir un allié européen. Mais putain, il fait tellement pitié ce mongolien, c'est vraiment une petite merde arrogante, il pue la merde.

An0nyme
An0nyme
1 mois

Mais ce mec est un danger !!! Il va provoquer la guerre!! Il est à la solde des américains, c’est un vendu, un dangereux, un psychopathe.
Mais intéressez vous, percutez.
Vous avez voté 4 fois pour lui, maintenir la seule chance qui nous reste c’est que l’armée se soulève.
Et vous répétez bêtement que le danger c’est l’extrême drouate.

Wendigo
Wendigo
1 mois

@An0nyme: il y a un proverbe guerrier que j'ai lu une fois et jamais retrouvé, qui dit "Il vaut mieux se retourner que mourir surpris".

Macron fait le crapaud, qui se gonfle pour dissuader le prédateur, mais qui au cas où a aussi un puissant venin.
Pour avoir la paix, il prépare la guerre.
Il fait contrepoids aux Allemands qui baisent les pieds des Russes en espérant être épargnés.
Il n'est pas bellisciste, il montre juste que la France a des dents et est prête à s'en servir en cas de danger.

An0nyme
An0nyme
1 mois

@Wendigo: épargner de quoi ? Ho, halte à la propagande hein.

phallusflasque

@An0nyme: ouais caaaa vaaaa de l'autres coté y a poupou qui parle de bombe nuclaiere tout les 4 matins , mais oklm il est pas dangereux il va pas provoquer de guerre lel

ho wait ...

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