[ Philosophie ] Le travail, la technique (2/2)

Voilà alors avant tous pour les retardataires, voilà toutes mes boxs effectuées en philosophie : http://choualbox.com/recherche?q=philo&groupe=psychologie&pseudo=Thepeasant

Avant tout, la musique liée à cette notion est « Respire » de Mickey 3D.

Mis à part ça, je souhaite dire que les boxs que je vais faire pour vous aider (et m’aider) à réviser le BAC ne sont pas comme les prépas BAC, elles ne résument rien, enfin si, mais pas sous forme de liste, ce ne sont pas des fiches. En fait ce sont plutôt des réflexions développés, qui vont servir à faire une chose essentielle : ouvrir votre esprit sur la notion étudiée, et par le biais de cette réflexion vous aider à beaucoup mieux comprendre le sujet et ses composants. Je ne vous conseille donc pas d’apprendre par cœur, mais plutôt de comprendre, rien de plus, le reste viendra tout seul.

Très bien ! La notion ici étudiée est « Le travail, la technique ».
Alors c’est parti !

Toute technique a un but, aucune n’est due au hasard. La technique renvoie à la notion de « savoir-faire ». Depuis l’Antiquité, l’homme a renversé les rapports entre la nature et la technique, et modifié par cette dernière notre rapport au monde.

L’homme de l’Antiquité voit dans la nature tantôt une force, avec la mère nature, corne d’abondance, tantôt une force qu’il faut craindre, avec par exemple la foudre comme expression de la colère divine. Que la nature punisse ou protège l’homme, elle lui reste supérieure et la technique n’y peut rien.

L’homme médiéval lui, voit la nature comme création. Pas question de toucher au sacré : disséquer un corps constitue un blasphème, l’œuvre de Dieu ne peut et ne doit être un objet de connaissance.

Descartes et son époque lui, en pleine modernité et essor de la physique, considère que la nature domine l’homme, mais que l’homme maîtrise la nature. Mais nous connaissons tous la suite que Descartes n’aurait jamais pu imaginer, pollutions industrielles, mutilations et morts au travail, récupération militaire des découvertes scientifiques…

Dès lors, deux solutions s’offrent à nous :
- renoncer à la technique, et retourner à un mode de vie primitif
- continuer l’inflation de progrès, jusqu’à l’autodestruction. Concevoir des techniques homéopathiques, pour guérir les autres techniques. C’est-à-dire mettre en œuvre contre les méfaits de la technique, des moyens eux-mêmes techniques ?
La technique est-elle alors un progrès ?

La technique provoque la nature. Provoquer signifie produire chez un être ou une personne, une chose qu’elle n’aurait jamais commise en temps normal, sans l’action de notre provocation. L’homme impose donc à la nature une vocation, un rôle qu’elle n’a pas par essence. L’homme joue avec la nature, l’agriculteur met des engrais pour modifier jusqu’à la nature de sa plante.

Mais l’homme ne pense pas aux conséquences, plus aux profits.
Mettez un poète, un ingénieur et un businessman devant un fleuve. L’ingénieur va analyser la pression et le volume de l’eau pour y construire un barrage, le businessman va regarder les beaux paysages qui pourraient s’offrir à des touristes en bateau, et le poète va juste contempler le fleuve, le voyant comme une œuvre d’art. Seule la technique du poète ne porte pas atteinte à la nature.

Mais alors faut-il pour autant condamner la technique moderne, et revenir à un mode de vie plus proche de la nature ? Heidegger (philosophe Allemand), dans sa cabane au milieu de la forêt, médita en silence à cette question : ni le renoncement total à la technologie ni le retour en arrière n’intéressent les hommes.

Il ne reste alors plus qu’à observer passivement le progrès technique. Si nous le fuyons, il nous rattrape. Fuir, critiquer la technique, nécessite la technique. Là moi je critique la technique, à travers quoi ? Mon ordinateur, l’internet, pur objets de techniques modernes…

Voilà, j’ai finis ce que contient mon livre. Mais je tenais à parler d’un mythe qui concerne le travail, qui est à savoir pour les cours :

Mythe de prométhée :
Ce mythe explique la création de tous les êtres vivants qui furent façonnés par deux titans : Epiméthée et Prométhée. Epiméthée façonna toutes les espèces en plaçant les organes (griffes..), et les aptitudes (vitesse…) sur les espèces. Et il prit bien soin de mettre et d’équilibrer les qualités entre toutes les espèces, afin qu’elle puisse survivre. Seulement il a oublié de garder une qualité pour les hommes. Prométhée se rend compte de la bêtise, et par crainte des dieux, il doit la réparer. Il va alors voler le feux aux dieu, feu qui appartenais à Héphaïstos (le dieu forgeron ), et le remet aux hommes. Ce feu symbolise la technique, l’innovation, l’intelligence pratique. Les dieux qui s’en rendirent compte et ne pouvant plus rien faire, décidèrent de donner la morale aux hommes, afin que cette technique ne soit pas utilisé anarchiquement.

Voilà, mythe intéressant n’est-ce pas ?
La leçon à en tirer est que l’homme est supérieur aux autres espèces, car n’ayant aucune aptitude physique extraordinaire, il a la technique, et de sa main il réussit à voler comme les oiseaux (avions), à nager comme les poissons (bateaux, sous-marins), à tuer des bêtes 20 fois plus grosses que lui, à creuser dans la montagne, etc…
Mais la nature est faîte d’une immense chaîne dont chaque espèce est le maillon, si une espèce saute, la chaîne saute. Et l’homme menace cette chaîne entière.

Bon conclusion de la technique, elle peut être bonne, mauvaise, tout dépend de son utilisateur. Et sans la morale, l’homme aurait détruit le monde depuis longtemps. L’espoir perdure.