
Bah si. Il a soutenu la gauche et à des amis de gauche, il a mee du mettre le pied à l'étrier à pas mal de LFI ou NFP.
Après la censure, Royal dit «avoir écrit» à Macron pour lui faire part de sa «disponibilité» pour Matignon
Invitée mercredi soir de BFMTV dans la foulée du vote du texte de rejet contre le gouvernement, l’ancienne ministre de l’Environnement a plaidé pour un premier ministre «de gauche» et «expérimenté et rassembleur».
La chute du gouvernement de Michel Barnier ne l’a pas démotivée. Bien au contraire. Alors que Ségolène Royal a déjà mené campagne cet été pour s’imposer à Matignon dans la foulée des législatives anticipées, l’ancienne candidate du Parti socialiste à la présidentielle de 2007 cherche de nouveau à se frayer un chemin, à la faveur de la crise politique qui s’est ouverte ce mercredi. Une motion de censure ayant été adoptée contre le gouvernement à l’Assemblée nationale, le premier ministre remettra jeudi matin sa démission à Emmanuel Macron. Qui devra trouver rapidement un successeur au Savoyard. De quoi permettre à Ségolène Royal de rappeler aussitôt sa «disponibilité» pour Matignon.
Dans la soirée, l’ancienne ministre de l’Environnement a d’ailleurs dit sur le réseau social X «avoir écrit» en ce sens au président de la République. Certes, l’ex-présidente de la région Poitou-Charentes ne fait pas partie de la liste des «premiers-ministrables» qui circule. Mais cela ne l’empêche pas de vanter sur BFMTV les mérites d’une candidature «venue de la gauche, expérimentée et rassembleuse». Dans son esprit, ce profil politique «doit être capable de faire un gouvernement élargi, qui reflète le front républicain» tel qu’il s’est exprimé dans l’entre-deux tours des élections anticipées de juin et juillet derniers. Une sorte d’autoportrait de déclaration de candidature pour le poste.
Censure : votre député a-t-il voté la chute du gouvernement Barnier ? : http://www.lefigaro.fr/politique/censure-votre-depute-a-t-il-vote-la-chute-du-gouvernement-barnier-20241204
Manière aussi pour Ségolène Royal de s’opposer à l’arrivée d’une figure macroniste rue de Varenne, tel le patron du MoDem François Bayrou ou le ministre des Armées Sébastien Lecornu. «C’est extravagant», a-t-elle cinglé, affirmant qu’il y aurait «encore une motion» de censure si ce scénario était confirmé. «Si une deuxième fois, la même erreur est faite de prendre un premier ministre issu d’un parti qui a perdu les élections (Les Républicains ou le bloc central, NDLR) ça fragilisera le président de la République», a-t-elle encore pointé. En renvoyant la balle au chef de l’État : «Sa solidité dépend de lui.»
