Les tests SARS-CoV-2 : un scandale d’Etat (partie 2) (toujours pas)
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Dans la première partie, j’ai essayé de vous apporter les bases nécessaires pour comprendre toute cette situation, et notamment comment fonctionnaient les tests Covid d’un point de vue technique.
A noter d’ailleurs que ce dont je vous ai parlé n’est pas propre à ce qui se fait pour le Covid. Comme je vous l’avais dit, la PCR est une technique qui a réellement révolutionné la Biologie Moléculaire et notamment le diagnostic de manière générale.
Partie 2 : État des lieux sur la situation d'un point de vue technique en janvier et février 2020 :
Je vais commencer par vous parler rapidement (car je ne connais pas bien le sujet) de la DGS, ou de la Direction Générale de la Santé. Il s’agit d’une instance du Ministère de la Santé (ou Ministère des Solidarités aujourd’hui). Cette "direction générale" (c’est comme ça que l’appelle Wikipedia) du Ministère est celle qui va conseiller aux laboratoires et aux hôpitaux quelles méthodes ils doivent utiliser pour répondre à une situation donnée. Le but est que tout soit harmonisé au niveau national.
Encore une fois je ne suis pas un spécialiste donc je ne vais pas trop loin pour ne pas dire de connerie. En tout cas, c’est elle qui va dire : « pour telle maladie, on va utiliser ce test et cette méthode de dépistage plutôt que celle-là ». Tout ça en se basant évidemment sur des publications scientifiques, des études et essais cliniques, des normes européennes et nationales etc. La DGS est aidée localement par l’ARS, l’Agence Régionale de Santé, qui va gérer tout ça au niveau régiona.
Tout cela est donc très bien régulé et normalement bien huilé même si comme pour toute l’administration française, on peut noter qu’il y a un nombre très important « d’étages » qui amènent à une prise de décision.
cette dernière phrase est totalement subjective, en réalité je ne sais pas trop comment c’est ailleurs. De ce que j’ai noté, c’est assez chiant aussi aux USA, où je vis actuellement.
Si l’on se resitue dans notre exemple de la crise sanitaire actuelle, c’est donc la DGS et l’ARS qui ont décidé que l’on devait utiliser cette manière de tester, avec un kit de telle marque, avec une technique et des composants bien validés auparavant.
Aparté : les kits
Un petit aparté pour vous expliquer ce qu’on appelle un kit. Je ne sais pas trop si ça coule de source ou non donc je détaille rapidement. Donc rappelez-vous, pour faire une PCR, il vous faut une enzyme bactérienne, des amorces spécifiques de la séquence d’ADN que vous voulez détecter / amplifier, un tampon spécifique etc.
Vous pouvez tout ajouter à la main, ou utiliser des solutions commerciales toutes prêtes avec tout ce qu’il faut dedans. C’est ce qu’on va appeler un kit. Généralement, ça coute plus cher que la somme des composants à l’intérieur forcément, mais c’est super optimisé pour ce que vous voulez faire, ça va plus vite, les composants sont souvent appelés « A ; B ; C » par exemple, pour éviter aux techniciens de se planter. Bref, le but est d’avoir des résultats super uniformes et consistants, selon que ce soit tel ou tel labo qui fasse le test, ou bien que ce soit Corinne ou Jean-Michel.
Retour à la situation du Covid
Il faut donc savoir qu’au mois de janvier et février 2020, les recommandations de la DGS pour le diagnostic du Covid ne portaient pas sur un kit de telle entreprise ou tel fournisseur, mais bien sur une méthode « A l’ancienne ». Donc pour un seul diagnostic de Covid, il fallait faire 4 PCR (3 portions d’ADN covid + un contrôle) par échantillon de patient.
Il faut noter que de ce côté-là finalement, pas forcément de problème car l’ampleur de l’épidémie n’était peut être pas déterminée (j’en sais rien, mais j’évite d’extrapoler) et les recommandations portaient sur ce qui avait été validé par des études, et donc la méthode préconisée même si lente, fonctionnait à 100 %.
Vous commencez à voir où je veux en venir j’imagine, mais la limite de caractères étant atteinte, je continuerai une prochaine fois !
En Belgique on tourne a 3000 tests par jours par centre en gros sachant qu'il y a 5 centres, on va dire du 15 000 par jours. Comment ? en transformant des labos de recherches en labo d'analyse L2/L3.
Il faut rajouter qu'un analyse c'est pas 1 patient par patient, c'est 96 d'un coup minimum.
En France ils ont énormément de labo de recherche, d'après ce que j'ai entendu seul les labo d'analyse tournent, ce qui est une perte énorme en terme de rendement, mais j'ai l'impression qu'il faut des tonnes de validations, d'administratif en France etc ...
je sais pas exactement en France. Je ne pense pas que ça soit unifié qu niveau national, mais je ne sais pas si la décision revient à chaque labo ou si les universités par exemple ont pris des décisions en ce sens.
Je sais que début mars, la seule chose en place était le don de gants, de masques et la mise à disposition de thermocylers. Maintenant certains labo de recherche font des tests, mais aucune idée de leur nombre et de leur débit.
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