@Schloren: L'histoire dans NOTRE époque est une branche scolaire saturée de finalités. Dans sa face sombre, il est vu comme le vecteur de propagande et d’endoctrinement des élèves, otages d’idéologies dominantes [2] . Dans sa version plus positive, on lui assigne souvent le pouvoir quasi magique de régler les maux de la société, notamment par l’apprentissage de valeurs qui se légitiment en s’inscrivant dans la durée. Dans les deux cas, les finalités intellectuelles et critiques de la matière disparaissent et il devient très rare de s’interroger sur l’épistémologie propre de cette discipline scolaire, à savoir les conditions de sa naissance ; les évolutions de ses formes (contenus, formes narratives) et les mutations de ses finalités.
Bonne lecture.