L’usage de drones militaires pour lutter contre l’immigration clandestine suspendu par un tribunal en Alsace

En bref

Le tribunal administratif de Strasbourg a suspendu l'utilisation de drones militaires pour surveiller les routes alsaciennes, jugée illégale et portant atteinte à la vie privée. La préfecture n'a pas justifié cette mesure par une hausse des flux migratoires, suscitant des interrogations sur son efficacité et sa légitimité.

Le tribunal administratif de Strasbourg suspend l'usage de drones militaires pour surveiller l'immigration clandestine.

Les drones, expérimentés depuis jeudi, devaient survoler des routes alsaciennes jusqu'au 26 juin.

La juge a estimé que cette surveillance portait atteinte au droit à la vie privée.

L'argumentaire de la préfecture a été jugé insuffisant pour justifier l'utilisation de ces drones.

Aucune donnée n'a été fournie pour prouver une hausse des flux migratoires dans le Bas-Rhin.

Les drones pouvaient surveiller une surface potentiellement supérieure à 100 km².

La préfecture a affirmé que les drones étaient nécessaires pour une vision aérienne dynamique.

Des questions sur l'utilisation de logiciels de reconnaissance faciale sont restées sans réponse.

L'avocat a dénoncé une mesure décalée par rapport aux objectifs poursuivis.

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Hopplos

5 mois

Pourtant les expérimentations des chercheurs Ukrainiens donnent de très bon résultats sur la réduction de l'immigration clandestine russe.

Flowlezgueg

5 mois

Je propose d'héberger à titre gratuit une famille de clandestins dans la maison de la juge et de l'avocat, ces personnes ont l'air d'être si généreuses

Gwen494

5 mois

Je propose à tous les amoureux de la tranquillité un passage de drone quotidien au dessus de leur jardin. On leur enverra par mail les vidéos de leur femme et de celle du voisinage à poil autour de la piscine.

Flowlezgueg

5 mois

Oui j'imagine que les clandestins passent forcément par le jardin et la piscine (à la nage donc) des propriétaires de maison

Gwen494

5 mois

C'est justement ce qui est reproché aux drones.

Pas du tout leur mission.

C'est le respect de la vie privée, les enregistrements et la reconnaissance faciale qui est mis en cause.

Si demain l'organisme qui gère les drones évite les zones privées (comme ce qui se fait pour les centrales nucléaire) et bien, pas de problème.

Flowlezgueg

5 mois

Ils parlent quand même de surveillance d'axes routiers, il n'y a pas grand intérêt à casser les couilles aux riverains quand ils sont tranquille chez eux

Gwen494

5 mois

C'est là dessus qu'ils se sont fait gauler.

Ya pas de plan précis ni de limite de surveillance du drone. Ni même de limite dans son action (drogue, immigration, conflit de voisinage...). Ni même de données sur le stockage des images ou la reconnaissance faciale.

Les mecs n'ont ni plan ni limite.

baUer

5 mois

La juge a estimé que cette surveillance portait atteinte au droit à la vie privée.

estimé? qu'elle le prouve alors.

putain de gauchiasses de merde

Anli

5 mois

arrête, la gauche a dit les juges ne sont pas de gauche !

Kissmycoq

5 mois

Pourtant ici une préfecture autorise bien la captation d'images par hélicoptère ou drones (aéronef).
https://www.prefecturedepolice.interieur.gouv.fr/actualites-et-presse/arretes/accueil-arretes