Si ce n'est pas une racaille (peu importe ses origines) qui pose problème aux matons, il sera libéré pour "bonne conduite" très vite en effet, comme souvent avec les violeurs.
Je suis d'accord qu'on devrait légiférer pour ces cas là en particulier, c'est pas libérable et c'est pas une question de vengeance, c'est une question de sureté pour les autres (et pas n'importe qu'elles autres, la prunelle de nos yeux, nos enfants).
Il me semble que le cumul de peine n'existe pas dans la justice française. Et il a également commis 3 agressions sexuelles, en plus des 12 viols
Quid si c'était consenti et que ça s'est mal passé à cause d'un souci anatomique ?
13 ans c'est un âge standard désormais
(merci au gogols de me dire que ça peut pas être consenti parce que c'est écrit dans la loi)
Apparemment c'est bien entendu encore la fautes des réseaux sociaux.
Les longues peines n'ont jamais prouvées leur bénéfice. Même si on voudrait tous une punition exemplaire, la vérité c'est qu'il y a sûrement tout un contexte qui fait qu'on en arrive à infliger de telles atrocités. Est-ce qu'on doit condamner les parents ? L'entourage ? La société ?
Tu soulèves un débat, est ce qu'on enferme pour punir ou pour protéger les autres ?
Je pense que dans le cas ici présent, c'est avant tout pour protéger les autres et qu'on ne devrait donc pas libérer.
Par contre on pourrait penser d'autres moyens de détentions, on a des iles sympa dans le pacifique, ils pourraient faire pousser du manioc en toute quiétude (edit : histoire qu'ils soient en semi-liberté, mais loin du monde).
je pose aussi la question de condamner les responsables de ce cas social. Histoire de ratisser large. Parents et grands-parents pour être vraiment tranquille.
J'ai pas relevé car je ne trouve pas ça très pertinent personnellement.
Il peut certes y avoir un contexte, mais dans ce cas là le contexte doit être jugé à part, imaginons par exemple que l'auteur du crime ai lui même été violé par son père dans son enfance (ce qui pourrait expliquer en partie la déviance du condamné), dans ce cas, oui le père doit aussi être jugé, ça semble logique.
Mais c'est une autre histoire en soit et c'est pourquoi (entre autre), je pense que mon commentaire plus haut tient la route, le but n'est pas nécessairement de punir par vengeance, mais de "neutraliser" le problème à la source, car le problème sera toujours là, il reste entier.
Oui ton commentaire tient la route et je suis aligné avec cette vision. Je trouve juste qu'on ne prend pas assez en compte le contexte. Enfin si, mais ça sera une circonstance atténuante qui va donner lieu à une peine réduite et à des frustrations pour les victimes. Alors que si ces circonstances atténuantes donnaient lieu à des condamnations par effet domino, je pense que d'un coté on plaiderai beaucoup moins ce genre de circonstance et de l'autre ça rendrait un peu mieux justice pour toute le monde. À mon avis on ne le fait pas car ça peut vite devenir complexe a gérer avec les moyens actuels.
Et surtout aussi peut être parce que beaucoup de faits tombent dans le délais de prescription (ce qui est honteux à mon sens), en même temps c'est très difficile de prouver des faits anciens de ce genre, mais c'est le travail de la justice en tout état de cause.
Après tout dépend de ce que tu entends par rattiser plus large, de manière générale les parents ne peuvent être tenu pour responsables de ce que font leurs enfants (encore plus une fois adulte) et c'est normal, ou alors il faudrait prouver un lien de causalité délibéré ou a minima caractérisé.
C'est le concept que je propose. Tu valides la circonstance atténuante de l'accusé si on parvient à prouver le lien de causalité. Aujourd'hui ça ne sert juste qu'au plaidoyer pour tenter de réduire les peines.
Je trouve ça dangereux les gens pleins de certitudes. Pour moi il n'y a rien d'évident et rien que ne puisse être remis en question.
C'est certain que c'est pas vraiment à ton niveau.. pour toi il faut que ça soit assez simple, avec des réponses faciles et toutes faites, généralement dictées par l'émotion.
Why not, mais comme je suis contre la remise de peine dans des cas comme celui-ci.. car ça relève de la pathologie mentale (un peu comme Miore), et c'est pas guérissable à ce niveau, on ne peut pas se permettre de le garder parmi nous quelques soient les liens de causalités.
Par contre oui, toute la lumière doit être faite et ça c'est plutôt le rôle du procureur, qui doit pousser à ce que soient jugés tous les liens de causalités suivant leur gravité.
C'est rigolo (c'est même plutôt presque à pleurer), parce que c'est justement tout ce qu'on ne dit pas en fait.. comme d'hab t'es a coté de la plaque, en même temps, qui aurait pu en douter ?