Petit avis sur Joker avec et sans spoil

J'étais dans la voiture 2, en première classe du train de la hype pour ce film. Souvent je suis pas très objectif à chaud, du coup je me suis laissé quelques jours, enfin c'est un avis qui vaut ce qu'il vaut.
Les parties spoil sont masquées, si vous évitez de marcher dedans, y'a aucun risque.
Edit: après y'a peut être plus de chances que ça parte en débat, j'aurais du beaucoup plus résumer, on dirait une box sur le lore de Dark Souls. Mes excuses, j'ai vraiment la flemme de faire 15 versions comme à la fac. Au pire y'a des titres de parties, à défaut d'une vraie structure, et la conclusion fait tl;dr.

ADAPATION: LE SUPER VILAIN DANS UN FILM D'AUTEUR
Déjà, on loupe une partie de l'importance de ce film si on oublie le contexte, et ce que nous vendait la promo, qui a généré une hype de l'espace et une pluie de critiques dithyrambiques.
On sait tous dans quel état a fini le DCU, déclaré mort né au service maternité, aussi, dire que n'importe quel film tiré de DC était attendu au tournant c'était de l'euphémisme.
Et là, je sais pas vraiment si c'était une énième tentative désespérée de chercher une nouvelle "couleur" pour le DCU au ciné, ou une réelle passion pour le mythe Joker qui a poussé un réal (qui avant de faire War Dogs était derrière les Very Bad Trip quand même) à faire ce film. Mais l'idée, c'est qu'on nous promettait une adaptation de l'idée du Joker, de ses thèmes (chaos, folie, rire comme échappatoire et seule conduite logique face à l'absurdité du monde, etc), dans une forme dramatique sociale et psychologique, plus dure, plus centrée sur l'humain. Il en fallait pas moins pour que j'ai une mi molle.
Ça commence pas mal à se faire avec les films de comics, mine de rien, et perso c'est un truc que j'adore parce que ça donne une superbe et une identité très forte aux films en question. Logan, à l'occasion de l'épilogue de la vie de Wolverine avait radicalement assombri et durci son esthétique, sa narration et ses enjeux étaient devenus plus humains. The New Mutants avec Maisie Williams fait la promesse d'une série horrifique, Legion, je sais même pas ou le classer, la prochaine phase du MCU a l'air de partir là dessus aussi, etc. Le travail d'adaptation est un truc risqué mais si ça permet de donner une réalisation et une couleur uniques (autres que l'héroïsme de divertissement Marvel ou les méchants en carton sous acide à la Suicide Squad), renforcés par leur statut de stand alone ou d'épilogue, dans le cas Logan, ça peur donner des super films/séries qui existent pour eux même et ont leur chance de devenir cultes.
Bref C'était plutôt risqué, mais au moins, même en cas de crash, il aurait eu le mérite d'avoir écrit le Joker comme personne d'autre. Sauf qu'on est très loin du crash.

Ce qui est génial avec l'univers de comics, c'est que certains personnages, et le Joker est certainement le meilleur exemple dans la pop culture, ont été tellement adaptés et se sont tellement transformés que ce qui au final ne change plus au fil des versions, c'est les grandes idées qui les caractérisent, ça finit par créer toute une cosmogonie (j'essaie de pas trop répéter mythologie). Si l'intention est de mettre en scène la naissance de tout ce qui fait le Joker, dans une histoire réaliste et humaine, le résultat est cohérent, se tient presque parfaitement et se paie le luxe d'être aussi flippant que touchant et grisant, en plus d'intégrer et de traiter les grands thèmes du personnage [Spoiler]Rapport à ce qui a été adapté du matériau d'origine, un autre truc qui tombe a pic, relevé par JDG dans leur critique, c'est qu'au final, malgré son origin story, on retrouve un peu une des caractéristiques essentielles du Joker: il sort de nulle part. Dans le film, il n'est pas le fils de Thomas Wayne comme il l'a cru un moment, mais il n'est même pas le fils biologique de sa mère. Malgré que son handicap mental vienne de sa mère adoptive, et que sa transformation en Joker vienne des événements du film, le tout premier point de départ de son existence reste inconnu. Ça fait toujours plaisir.[/Spoiler]
Au carrefour entre l'univers comics, Taxi Driver, De battre mon cœur s'est arrêté, et Bronson, (vous mettrez vos références perso, mais j'y ai principalement retrouvé des éléments de ceux-là), on a un mélange très réussi de l'essence du Joker, d'humanité à fleur de peau, de drame social (même si on pourrait un peu nuancer et discuter l'éventuelle politisation du film plus loin), et de folie poétique. Sachant que si le film est poétique, c'est autant du aux thématiques qu'au scénario, à la mise en scène, à la photo et évidemment aux musiques. On va y revenir.
Mais un point essentiel du Joker qui est passé à la trappe pour l'adaptation, c'est que personne ne sait rien de qui est derrière le maquillage ou qui était là avant. D'un autre côté, ça aurait été compliqué puisque c'est une origin story.

SCÉNARIO: LA SALE JOURNÉE, ET BEAUCOUP PLUS

Ne rien savoir de qui il était avant de devenir l'incarnation du chaos et de la folie, beaucoup de puristes peuvent dire que c'est indispensable au Joker, mais avant celui d'aujourd'hui, Tim Burton et Nicholson avaient déjà copieusement fait dans la biographie du personnage avec Jack Napier, qu'on retrouve carrément dans les comics (après je connais pas assez pour savoir qui du comic ou du film a eu l'idée en premier). En tout cas, ils ont prouvé que c'était pas incompatible avec une flamboyante réécriture de l'idée du Joker.
Ici il s'appelle Arthur Fleck, handicapé mental suite à un trauma, vit avec sa mère dans un taudis, se rêve une vocation de comique malgré l'obstacle considérable de son handicap, a bon cœur et tente toujours de sourire mais n'a jamais vraiment eu droit au bonheur. Et se fait chier dessus par tout le monde.
Avec beaucoup de recul, on peut voir que le basculement d'Arthur vers la folie passe par une après midi de chien. Perso, j'ai absolument pas trouvé dérangeante l'idée de la "sale journée". Non seulement c'est cohérent avec les thématiques du Joker, mais ça fait un clin d’œil sympa à une des tirades du Joker de Ledger. A la limite, ça aurait pu être facile si ça s'arrêtait là mais si on regarde de plus près, les mécanismes de la plongée d'Arthur dans la folie (ou de sa libération, selon le film) sont plus divers et bien mis en place. Attention ça va spoiler sec. [Spoiler]L'évolution de son traitement (qu'il arrête de prendre car il ne peut plus en avoir) est cohérente avec l'évolution de son comportement (mimiques, rires, défiance vis à vis des autres, etc), lui même influencé par la passion qu'il met dans sa nouvelle quête de retrouver son père, en la personne de Thomas Wayne, visiblement amant de sa mère à une autre époque. Le personnage est d'autant plus attachant qu'au fond, la seule chose qu'il cherche, c'est la dignité, le droit au bonheur et celui de sa mère, loin de considérations pécuniaires ou de tentatives de chantage sur les Wayne. Ce que bien sûr personne ne comprend, et Arthur se retrouve à réclamer à grands cris un peu de décence et de respect face à un monde moqueur ou indifférent. Malgré quoi il continue et garde le peu de santé mentale qu'il lui reste pour mener sa quête à bien.
C'est d'ailleurs lorsqu'il a la confirmation finale que toute possibilité de monde meilleur est illusion qu'il perd pied définitivement. Non seulement Wayne n'est pas son père, mais en plus Penny Fleck n'est pas sa vraie mère et le maltraitait, elle est certainement à l'origine de sa lésion cérébrale. Il se retrouve plus seul que jamais, tous ses fantasmes innocents s'évaporent. Dont un dans un excellent twist dont on parle juste après. [/Spoiler]

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Zeptow
ZeptowScience-fiction
4 ans
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Steamer
Steamer
4 ans

[Spoiler]En parallèle de sa quête du père et d'un meilleur avenir, qui le maintient dans ses fantasmes et représente la dernière marche avant la folie, il y a le moment du meurtre de trois traders dans le métro (alors que ces respectables jeunes hommes amorçaient gentiment une agression sexuelle) qui constitue le premier grand pas d'Arthur vers la folie. Même si avant ce moment toute sa vie partait en couille (perte de son boulot, fin de son suivi psychiatrique, fin du traitement, etc), c'est le meurtre des trois gugus, au départ pour se défendre d'une énième agression gratuite, qui le précipite dans la première étape de sa transformation, puisque il semble presque le vivre comme une révélation, comme en témoigne la très belle scène de danse dans les toilettes. Pour la première fois, malgré l'acte de meurtre et son entrée dans le monde de la violence, il s'évade de la réalité et de l'horreur du monde via cette danse, vers la folie. C'est juste après ce moment que commence une histoire avec sa voisine Sophie, que sa quête du père progresse, et surtout qu'à travers son acte, son malêtre et sa condition prennent une ampleur énorme dans les classes défavorisées. Son meurtre devient symbolique et un point de ralliement, il a lancé une révolte. Arthur se sent compris et pour la première fois, il se sent exister.
Mais quand on revient au moment ou s'arrêtent brutalement ses recherches sur son père présumé, Arthur (et le spectateur médusé, pour peu qu'il ait par grillé le twist à l'avance) réalisent que la relation avec Sophie a toujours été fantasmée. Comme son succès laborieux au stand-up, et comme, au tout début du film, quand il rêve que son animateur préféré le prend sous son aile et le comprend.
La relation qui lui apportait de l'affection et du positif n'existe pas, ce qu'il croyait savoir sur sa "mère" adoptive est faux, la réalité est pire, et le court espoir d'un futur meilleur s'est cassé la gueule en même temps que tout le reste. Il ne lui reste rien, il ne lui reste personne, et il bascule définitivement en détruisant tout ce qui le rattache à sa condition d'être humain, achevant sa mère et renonçant à un nom qui ne signifie rien, demandant à être appelé Joker, surnom moqueur qu'on lui attribuait quand il peinait à faire rire les foules.
Dans un projet ultime de crier sa colère, son chagrin et de se venger de la société, il va confronter Murray, l'animateur de show à succès (de Niro quand même, quoi) qu'il a toujours adoré et qui l'a profondément déçu et blessé. Sur place, sans doute avec l'intention de commettre un suicide public, il confronte Murray et avoue le meurtre des traders. Mais se trouvant une ultime fois confronté au rejet des autres et à leur mépris, il explose de tristesse et de colère et assassine Murray en direct.
(pour moi y'a vraiment une thématique de tuer le père ici, selon plusieurs indices: le premier, au début, lorsque Arthur se fait des films sur Murray qui le prend sous son aile, ce dernier dit explicitement qu'il aimerait avoir un fils comme lui. Ça, plus le fait qu'Arthur ait grandi sans père, plus le fait qu'il ait idéalisé Murray, plus le fait qu'il ait fantasmé avoir Wayne en père, pour finalement être déçu par chaque possibilité l'a amené au meurtre de ce qu'il cherchait, d'une des plus importantes parmi les milles choses qui lui manquait.[/Spoiler]

Le Joker qu'on connaissait était devenu comme ça car confronté à un bain d'acide, Arthur est devenu le Joker car confronté à la société. Rendre la transformation en Joker à ce point humaine par rapport aux précédentes adaptations parle beaucoup plus au spectateurs qui s'identifie à un personnage attachant et vit avec lui les tragiques étapes de sa descente aux enfers. Ou de son évasion par une folie magnifique. Un pauvre gars qui avait autant droit au bonheur que n'importe qui, sur lequel on a marché encore et encore, jusqu'au jour ou il a explosé et a emporté le monde avec lui.
On pourrait peut être faire au film le reproche d'y aller plutôt fort sur le sort qui s'acharne sur Arthur, et sur le dédain de tout le monde à son égard. Perso ça m'a pas choqué mais je comprends qu'on puisse le penser. En particulier si le film est qualifié de binaire et attaqué sur une prétendue revendication politique.
*- ouvrons maintenant la grosse parenthèse politique du film pour ne pas avoir à y revenir cent fois.
Le côté prétendument binaire riches/pauvres du film peut facilement être pointé du doigt, et franchement je dois avouer que certaines réactions dédaigneuses des classes aisées ou certains élans meurtriers de la part des émeutiers, même ceux avec un gilet jaune, peuvent faire brutalement lever un sourcil.
Après j'ai tellement aimé ce film que je veux tout lui pardonner, mais je crois volontiers que cette vision presque binaire est due premièrement à la vision subjective d'Arthur, puisque c'est lui qu'on suit du début à la fin, mais aussi au fait que malgré le genre "réaliste" du film, ça reste Gotham bordel. LA mégalopole qui concentre tous les extrêmes de la société et ou existent autant de hautes sphères de pouvoir que de couches concentrées de misère et de criminalité. Après, où est le curseur entre réalisme du film et identité du Gotham des comics, je vous laisse juger.
Enfin y'a le soit disant plaidoyer sur l'appel à la révolution contre les puissants, comme quoi [Spoiler]le Joker est devenu le Che[/Spoiler] et le film glorifie l'insurrection. Autant la simplification dans l'opposition classes populaires contre dirigeants, on en discute, mais interdire la violence au ciné il faudrait une autre box pour expliquer à quel point c'est con.
Fin de la parenthèse militante-*

PHOTO, MISE EN SCENE, MUSIQUE: LA FOLIE MAGNIFIQUE

Alors je m'y connais beaucoup moins là dedans, juste pour préciser. Je parlais de poésie un peu plus tôt (beaucoup plus tôt), et du fait qu'elle tenait autant au scénario qu'au cœur thématique, qu'au trio mise en scène, photo et musique.
Mais autant la poésie de la folie superbe d'un pauvre gars qui envoie un FUCK OFF avec panache à l'univers, qui face à l'horreur humaine embrasse le rire et le chaos, c'est dans le texte, et ça peut toucher le spectateur. Mais moins directement et beaucoup moins fort sans l'aide des éléments sus-cités. Les scènes de danse dans les toilettes et sur la voiture de flics devant la foule galvanisée et la ville en feu aurait (deux des plus belles pour moi) eu une gueule bien différente sans ce je de lumières superbe et cette bande son magistrale. Les lumières, justement, qui en plus de donner souvent une photographie superbe, ont un rôle symbolique hyper important et à plein de moments du film: épilogue, [Spoiler]meurtre de la mère[/Spoiler], stand-up, idem pour la mise en scène, avec pour exemple[Spoiler] la rue en escalier qu'on le voit monter plusieurs fois péniblement, la nuit, durant toute la période ou ils tente de faire bonne figure et d'exister dans ce monde qui l'écrase ; cette même rue qu'il descend en dansant, grimé en Joker, après le point de rupture où il décide de se laisser tomber, avec panache s'il vous plaît, vers la folie réconfortante.[/Spoiler]

Je vais pas parler de jeu d'acteur, je trouve qu'il y a rien à redire. Autant l'amaigrissement je me suis dit que c'était encore la frime de la transformation corporelle à l'américaine, mais ils se trouve que le physique sert la technique et la psychologie, donc impeccable.
Romero était fun, Nicholson était brillant, Mark Hamill était fou, Ledger était badass, Phoenix est humain, à fleur de peau et il parle au public.
Hein? Jared Letho? Il a fait un joker aussi?

CONCLUSION RAPIDE, SANS SPOIL ET SANS GLUTEN

Je l'ai vraiment adoré, et j'attends que le temps me fasse redescendre, mais pour l'instant il a rejoint mon petit panthéon perso. Je vous dirais de foncer mais je sais que je m'emballe facilement quand un film m'a touché, donc c'est pas dit que vous preniez autant votre pied, en particulier à force que le film soit super bien vendu partout. Perso il a traité des thèmes chers à mon cœur, grâce à un personnage que j'adore, le tout dans un univers cinématographique qui me touche.
Franchement j'ai l'impression que ce film est comme le dernier God of War. Tout le monde l'encense, critique et public, mais il est pas parfait. Il a ses défaut, comme n'importe quelle œuvre et ça serait débile d'attendre d'un film qu'il soit sans fautes (ce qui veut pas dire grand chose au final) pour mériter d'être époustouflant. Et je pense qu'il est époustouflant.
Mais même au risque que vous le trouviez pas si bien, j'insiste, allez au moins le voir. Il est vraiment original, il a sa beauté et son identité à lui et rien que ça, ça mérite beaucoup.

Voilà, je crois que j'ai fini.
Pavé César.

Chichon
Chichon
4 ans

Perso j ai bien aimé le film Phoenix est un très bon acteur

Zetsubo
Zetsubo
4 ans
GIF
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PunkyZlip
PunkyZlip
4 ans

J'ai une question : pour quelqu'un qui n'aime vraiment pas les univers de super héro, qui trouve ça lamentable pour diverses raisons (personnification du sauveur, moralité culcul la praline etc etc...) et qui n'aime pas forcément les précédents films du réalisateur. Pourrait il trouver son compte dans ce film, est il assez éloigné des clichés du genre ?

Steamer
Steamer
4 ans

@PunkyZlip: Grave. Joker est pas du tout un film de super héros en fait.

Rapport au comics, faut quand même savoir que c'est un monde vraiment vaste avec ses genres, ses sous-genres et des branches dans ses sous-genres, parmi lesquels, très présent, ce que tu décris. Mais honnêtement si c'est le côté manichéen et culcul du super héros de divertissement qui et fait chier, ici on est pas du tout là dedans.
Mais toujours dans les comics, je te conseille vraiment de chercher un peu autre chose, c'est très divers et très riche. Ça dépend de ce que tu cherches.

Même si c'est vrai que le comics style blockbuster est le style le plus représenté au cinéma. Mais même là t'as des nuances (Daredevil et Jessica Jones sont dans le MCU, mais c'est définitivement plus sombre, plus mature et moins manichéen que les Avengers, même si ça reste un truc d'action dans lequel il est question de stopper un antagoniste).

Par contre Joker est vraiment très en marge, pour pas dire en dehors de ce cadre. Pour moi faut vraiment le voir comme un drame social et humain, adaptation des grands thèmes qui font le Joker.
Rien à voir avec les Avengers, et t'y trouvera aucun des trucs de la liste que tu as faite.

(rapport aux précédents films du gars, c'est vrai que c'est surprenant de voir que c'est le type derrière les Very Bad Trip et Starsky et Hutch, mais il s'en était déjà éloigné avec War Dogs, et là c'en est tout aussi loin.)

Bref, t'as dit ce que tu voulais pas y trouver, pas ce que t'espérais y trouver, mais franchement ouais, tu peux y trouver ton compte.

PunkyZlip
PunkyZlip
4 ans

@Steamer: J'espère être surpris en fait, je n'ai pas d'exigences particulières sur ce que je veux y trouver (ça serait triste en un sens), juste sur ce que je ne veux vraiment pas y voir en effet.
J'étais déjà presque convaincu d'aller le voir, tu m'as convaincu.

Merci pour les précisions, j'espère passer un bon moment.

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