King of Tokyo
Je me permet une fois de plus d'inaugurer un groupe histoire d'y faire du contenu, en présentant ici l'un des plus gros hit de ma ludothèque et l'un de mes chouchous : le King of Tokyo, conceptualisé par Richard Garfield et édité par IELLO.
Le principe du jeu est assez simple : chaque joueur incarne un monstre géant attaquant Tokyo, qui est cela dit trop petite pour eux tous, et vont devoir se foutre sur la gueule jusqu'à ce que l'une des créatures sorte victorieuse. Deux manière de gagner : la course au points de victoire - il en faut vingt pour remporter une partie - que l'on gagne de diverses manière et la suprématie, qui consiste à vider la réserve de points de vie des autres monstres, en faisant tout pour que ces derniers n'amochent pas trop la votre.
Le jeu est très proche d'un Yathzee : vous avez six dés en mains que vous pouvez relancer jusqu'à trois fois. Six résultats possibles et cumulables, et permettent respectivement de gagner des points de victoire ; d'infliger des dégâts variables aux autres monstres ; de soigner son monstre et/ou de gagner des points d'énergies, la monnaie du jeu.
Car malgré ces volées de dés, le King of Tokyo demeure un véritable jeu de stratégie : au cours de la partie, un magasin de pouvoirs demeure à disposition des joueurs. Certains sont consommables et permettent d'acheter immédiatement des points de victoires, des points de vie ou d'infliger des dégâts aux autres joueurs ; tandis que d'autres possèdent des effets permanent et affectent le jeu sur son long terme.
Ainsi, on peut se retrouver assez vite avec un joueur jouant avec huit dés plutôt que six, un autre capable de racketter la monnaie d'un monstre en échange de soin, voir certain ne s'emmerdant pas avec les notions de subtilité et distribuant le double de dégâts infligés habituellement.
Mon conseil d'ailleurs, une fois que le principe du jeu est bien maîtrisé, est de se lancer dans une variante où chaque joueur pioche trois cartes pouvoirs en début de partie, histoire de pimenter la baston dés le début. Pour les joueurs hardcore, je conseille même de laisser aux monstres le choix des trois pouvoirs avec lesquelles commencer, histoire d'être un grosbill avant même d'avoir lancé les dés.
Mon seul regret concernant ce jeu, est qu'il ne contient aucune figurine. Vos monstres seront de tristes dessins imprimés sur du carton, à enchâsser dans un socle. J'attend avec impatience une version collector où je pourrais déballer mon Cthulhu en PVC pour aller cogner dans un Godzilla ou un King Kong.
Aujourd'hui, le jeu se négocie autour d'une trentaine d'euros.
Le jeu en est actuellement à sa seconde édition, qui s'est offert un reskin pour l'occasion - ce qui n'était pas franchement nécessaire.
Deux extensions sont trouvable pour pimenter un peu l'actions - le Power Up et l'Halloween - qui apportent monstres et pouvoirs supplémentaires - extensions qui sont assez dispensables.
Le King of Tokyo est également doté d'une suite, le King of New York, légérement plus complexe, et qui sera le sujet d'une autre box.
Bon jeu !
Le seul jeu auquel j'ai réussi à faire jouer mon père et ma soeur, alors que ces deux énergumènes sont normalement pas mal réfractaires aux jeux de sociétés "modernes". Une vraie petite réussite, et assez amusant pour toutes les générations
King of Tokyo est plus bourrin que New York, à savoir qu'il y a eu des extensions pour les deux jeux ! (Récemment trouvé en magasin)
Oui, New York demande plus de finesse mais Tokyo n'en reste pas moins bourrin :) Si tu rentres dedans, tu vas galérer à rester plus d'un tour.
Pas joué à celui la, mais j'ai eu l'occasion de test Kong of new York qui était très sympa.
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