Reconquête résilie les noms de domaine au nom de Lola
@Sixfunder: non mais ça on est d'accord. C'est juste que quand je vois "la fils de puterie à son apogée", ben non. C'est pas ça. Ils ont bien merdé et repartent juste la queue entre les jambes. Sinon ils auraient gardé le domaine (e et la oui ça aurait été l'apogée de l'enculerie de sa maman)
@Pronta: ça s'appelle de la récupération.
Et c'est plutôt moche.
Mais hélas c'est assez courrant qu'un parti ou une organisation récupère un fait divers, quand il va dans son sens.
Mais demander l'autorisation et le consentement au préalable de la famille, pour utiliser le nom de la jeune fille, aurait été un minimun.
La famille aurait bien sûr refusé.
@Miore: tu te pose vraiment la question ? Un sombre compte insta qui capture un tweet de Damien Rieu qui capture un SMS qui ne prouve rien sur l'émetteur et le récepteur du dit SMS. Il t'en faut peu pour te convaincre
@Pronta: putain tu as tellement raison mec, en plus bfmtv l'affirme, c'est donc a 200% fiable
@Miore: damien rieu lol
c'est pourtant clair, non ?
https://www.lepoint.fr/politique/meurtre-de-lola-sa-famille-a-besoin-du-respect-de-la-nation-dit-macron-21-10-2022-2494761_20.php
@cardio oui dont prend acte. Pour autant ça change rien à mon com, je dis que la mort du petit Aylan était une recup de la gauche comme l'est celle de lola pour la droite.
Si Lola c'est de la récupération, ça l'est donc aussi pour le petit Aylan. C'est ce que mon com veut dire, ça m'a l'air assez explicite
@cardio: Je pose ça là :
Récupération : le débat de la honte
par Charlotte d'Ornellas
Journaliste à Valeurs actuelles
C’est sur Facebook que Christelle Gervaise avait rompu le silence, dans l’indifférence générale, le 5 septembre dernier. Ce jour-là, la veuve du militaire égorgé à Marseille le clamait haut et fort : non, elle n’avait jamais refusé la médiatisation de la mort de son mari, père de ses trois enfants. C’est pourtant ce qui avait été dit et répété par la hiérarchie militaire d’Alban Gervaise. À l’époque, déjà, quiconque en parlait se retrouvait donc accusé de « récupération ». La veuve espérait ce que chaque famille doit probablement souhaiter devant pareil drame : « Toute la vérité (…) tant sur les circonstances que sur le mobile. »
On peut aussi se souvenir de la mère d’Arnaud Beltrame, obligée de démentir avoir refusé que des mairies RN donnent le nom de son fils à des rues, précisant qu’il appartenait à « tous les Français ». Là encore, l’accusation de « récupération » planait. On se souvient encore du père de Jérémie Cohen, qui avait réclamé la médiatisation de l’agression de son fils au candidat Eric Zemmour. À l’époque, ce dernier était malgré tout accusé de… « récupération ». On pourrait aussi citer Patrick Jardin, le père d’une jeune fille assassinée au Bataclan et accusé par certains journalistes d’être sur le « chemin de la haine » en raison d’une colère exprimée trop bruyamment. Lui doit sans doute faire de la « récupération » de sa propre peine…
Ces accusations sont récurrentes, mais non systématiques. Certains drames font la une des journaux sans indignation. Pour différencier les réactions, il suffit d’étudier le profil de la victime, mais surtout celui de l’agresseur.
Lors de l’abominable attentat de Christchurch, aucun commentateur n’a attendu que les corps soient enterrés pour accabler la droite, l’extrême-droite, l’auteur du « grand remplacement » et tous ceux qui avaient repris à leur compte l’expression. Quand on a retrouvé le corps du petit Aylan sur une plage, personne ne s’est occupé de savoir ce que pensaient ses parents au moment de placer sa photo en Une des journaux. Quand Théo s’est retrouvé à l’hôpital, il n’a même pas fallu attendre le début de l’enquête pour que le président de la République se précipite à son chevet. Quand Georges Floyd est mort, personne n’a pensé à sa famille au moment de commenter les manifestations du comité d’Assa Traoré.
Pire encore, sans doute : personne ne brandit l’accusation de « récupération » lorsque des émeutes surviennent en banlieue après l’interpellation, parfois dramatique, d’un enfant du quartier. Ces manifestations de colère là, souvent violentes, sont excusées par l’indifférence du commentaire.
L’explication est assez simple : dénoncer un drame est permis lorsque cela permet de mettre en cause l’Occident, la droite, la police et de défendre, d’une manière ou d’une autre, une quelconque minorité.
Si un drame génère des questions sur la politique d’immigration ou sa conséquence en termes d’islamisation du pays, le procès en récupération est immédiat. La comparaison dessine l’explication : l’indignation autour de la « récupération » a moins pour but de protéger les victimes que d’interdire tout débat politique d’initiative droitière.
Et pourtant, la question reste entière, qui hante quiconque est percuté par une peine aussi immense : était-il possible de l’éviter ? La question peut rendre fou et semble dès lors inutile, à moins qu’elle serve à éviter d’autres drames.
Ce qui est arrivé à la petite Lola relève de l’horreur démoniaque. Comme ce qui est arrivé à tant d’autres enfants qui ont croisé le chemin de monstres aux noms trop connus. Nombre de ces tueurs d’enfants sont français sur plusieurs générations, c’est indiscutable. Les indignés ont raison de souligner que dans ces cas-là, la colère politique est moindre. Mais cela s’explique.
Tout le monde sait pertinemment que le meilleur ministre de l’Intérieur du monde ne peut empêcher le mal de défigurer la société. Qui peut prévoir la pulsion de mort d’un homme apparemment si normal ? D’une femme sans histoire ? Personne. Ce n’est pas l’acte qui est pointé, mais la situation administrative de celle qui l’a posé : que faisait cette femme en France ?
Le raisonnement est logique : quand l’agresseur est français, personne ne peut légitimement poser cette question. Quand il est étranger, en situation irrégulière, frappé d’une obligation de quitter le territoire (OQTF), la question devient impossible à taire.
Souligner que le bourreau de Lola était une clandestine Algérienne sous OQTF ne servira ni à ressusciter Lola, ni à soulager ses parents, ni à consoler tant de Français meurtris par la nouvelle. Cela pourrait en revanche être le déclencheur d’une prise de conscience absolument nécessaire de la nécessité d’une fermeté drastique sur le simple respect de la loi française.
Ce n’est pas son “origine” qui intéresse, mais son statut : elle était non seulement étrangère, mais administrativement contrainte à ne pas être en France. Or elle y était, sur la route de Lola. C’est un fait, et non une « récupération ».
Trop de Français ont déjà été tués, violés, agressés, frappés par des étrangers sous OQTF, cela doit cesser. La colère est la même lorsque l’agresseur « aurait dû être en prison au moment des faits », même s’il est Français. Ce qui génère la colère, c’est l’impuissance de l’Etat à assurer son élémentaire mission de protection. Celle-là arrive à maturité chez bon nombre de compatriotes.
Car derrière les accusations de « récupération », se cache évidemment la criminalisation du ras-le-bol écoeuré de tant de Français…
Charlotte d'Ornellas
Journaliste à Valeurs actuelles
Mais, s'ils ont résilié les noms de domaine, ça veut dire que d'autres cons vont pouvoir racheter ou recréer ces noms de domaine ?
Il aurait mieux valu, pour rattraper leur connerie, qu'ils bloquent techniquement en gardant mais n'utilisant pas ces noms de domaines ? Mais dans ce cas, ils gardaient intact la preuve de leur récupération.
Après, cette récupération est minable, mais pas surprenante : dans la ligne droite de ce qu'à annoncé Zemmour le soir de son échec aux présidentielles : son obsession reste les étrangers en situation irrégulière (et les autres aussi d'ailleurs). L'occasion pour lui était trop belle, et au diable la décence et le respect.
C'est aussi de la récupération quand, Elisabeth Borne dit qu'il est trop tôt pour aborder le problème de l'échec de l'état dans les OQTF, à cause du meurtre de Lola, respect du deuil de la famille, ect....
Bref, comme disait Édouard Herriot :
"La politique, c'est comme l'andouillette, ça doit puer la merde, mais pas trop".
@OasisTropico: non on peut pas résilier un nom de domaine, c'est un paiement annuel minimum donc ça veut juste dire que l'année prochaine les domaines seront de nouveau libre sur le marché, au mieux ils peuvent les avoir vendu ou transféré à quelqu'un d'autre.
Expiry Date: 2023-10-17
Created: 2022-10-17
@saian: je suppose que les mecs qui ont parlé de résiliation savent pas faire la diff avec shut-down les serveurs :)
J'ai pas suivi les détails de l'affaire à la base...
C'est quoi les éléments qui font que les fachos se sentent concernés ? C'est une gamine genre franco-maghrébine qui a tué une gamine dite "de souche" ?
QQun pour m'expliquer, ou me mettre un lien SVP ? D'avance merci mes gents demoizeaux.
@cardio: OQTF ?
Le reste est clair, forcément que ça suscite de l'émotion, je comprends mieux.
Ouais j'entends un peu du MC Circulaire si c'était la réf...
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