Quand le cannabis israélien s'attaque aux insomnies

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Schloren
Schloren
6 ans

(g/)intéressant, et puis mieux vaut utiliser un inhalateur que de passer par la fumette.

baUer
baUer
6 ans

@Schloren: Volcano !!!!

Piccolomad

J'ai lu :
"quand le cannabis israélien s'attaque aux insoumis" et j'ai mis du temps à piger...

Mais l'effet clickbait était parfait !

35mm
35mm
6 ans

@Piccolomad: si seulement

Dano
Dano
6 ans

@Piccolomad: Putain j'ai lu la même chose, curiosité lvl 9000

saian
saian
a
6 ans

"Nous pouvons vous donner une dose précise avec un résultat équivalent à chaque fois."
J'ai de gros doutes sur ça quand même.

KsiiKsii
KsiiKsii
6 ans

@saian: pas beaucoup de détail sur l'appareil en lui même, si le produit qu'on met dedans est un produit spécifique, conditionnés en différent dosage ou si c'est un semblant de vaporisateur avec un meilleur contrôle de ce qui sort

gunchman
gunchman
6 ans

la THC induit l'insomnie. On magnifie partout la weed mais son effet au long terme sur le cerveau est dévastateur.

35mm
35mm
6 ans

@gunchman: quand j'ai de la weed j'en fume un par semaine et ça me convient. Sinon 1 tous les 3 mois

gunchman
gunchman
6 ans

@35mm: je ne pointe pas du doigt directement les consommateurs, seulement le phénomène autours de la communication sois disant bénéfique pour la santé. les troubles sont réels et apparaissent dès qu'il y a une consommation quotidienne.

PoloRalphLo

@gunchman: je suis insomniaque depuis 13ans, je ne produits plus de mélatonine, j'ai vu beaucoup de spécialistes dans le domaine médecine traditionnelle mais aussi parallèle et je peux te promettre que les somnifères sont biens plus nocifs que le cannabis sur la santé physique comme psychologique sans nié le coté nocif du cannabis.

Si on parle de toxicomanie seule ou d'insomnie par contrariété (et non par traumatisme) alors oui on doit mettre la toxicité du cannabis en avant mais si on parle d'insomnie maladive alors oui il faut mettre le cannabis en avant en opposition avec les somnifères (qui sont des narcotiques). De plus, là on parle d'un inhalateur donc les risques dus à la fumée en moins.

gunchman
gunchman
6 ans

@PoloRalphLo: je parlais du THC au départ. C'est lui qui induit les troubles psychiatriques, comportementaux et la dégénérescence neuronale. Après une consommation pour une insomnie d'origine somatique, je pourrai comprendre l'utilisation du cannabis (tout comme analgésique dans les cas de maladies graves). Mais ces cas restent rares comparés à l'utilisation faite actuellement et les risques d'une utilisation quotidienne.
J'ai très régulièrement des adolescents hospitalisés avec de sévères troubles liés à une utilisation importante de cannabis.

PoloRalphLo

@gunchman: la justice a toujours condamné les consommateurs pour ne pas créer de jurisprudence, je parle de cancéreux ou de sclérosé en plaques car les insomniaques ne sont pas pris au sérieux sur ce point (la mélatonine chimique était même interdit à la vente jusqu'à il y a 3ans) et étant donné que je le suis ce sujet est très frustrant (étant donné que j'ai été condamné plusieurs fois, et donc en récidive, pour consommation, achat, transport)

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gunchman
gunchman
6 ans

@Anarddha: je travaille en psychiatrie. On a aucune idée de la physiopathologie des maladies psychiatriques du coup bien sûr que tant qu'on aura pas compris ce phénomène, nous ne pourrons pas prouver les causes. Le fait est que la très grande majorité de mes primo-hospitalisations font suite à une consommation de toxiques, le cannabis étant le premier de la liste. Mais tu as raison, il n'y a pas de preuve tout comme il n'a jamais été formellement prouvé que le réchauffement climatique était la conséquence de l'activité humaine.

Commentaire supprimé.

gunchman
gunchman
6 ans

@Anarddha: @Anarddha: On peut faire autant pour le réchauffement climatique que pour limiter la consommation de cannabis chez les jeunes : faudrait juste que les gens soient un peu moins cons et la société un peu moins vénale.
Les maladies psychiatriques sont très difficiles à comprendre. C'est plus compliqué que "j'ai la maladie" ou "je ne l'ai pas". Il y a des troubles (intolérance à la frustration, hallucinations auditives, visuelles, asthénie, aboulie, clinophilie, incurie, sentiment de persécution... la sémiologie en psychiatrie est d'une richesse incroyable). et c'est une combinaison de différents troubles, créant alors un handicap et empêchant la personne atteinte de vivre correctement qui induit la mise en place d'un traitement neuroleptique, d'une hospitalisation, avec ou sans consentement. Les diagnostiques de schizophrène, pmd etc... ne sont quasiment plus donnés par les médecins et d'ailleurs d'un psychiatre à l'autre, il est courant que le diagnostique change. Les signes cliniques sont plus concrets et c'est avec eux que l'on travaille. La consommation de toxiques, quelle qu'elle soit induit des troubles d'ordre psychiques. L'intolérance à la frustration noté plus haut est le plus courant, quelles que soient les substances addictives. Mais le cannabis, avec les drogues fortes entraine d'autres troubles plus handicapants encore et variables. Le patient peut faire une crise hallucinatoire (entendre des voix, avoir des hallucinations visuelles, sensorielles), se sentir persécuté etc...
Une petite précision c'est que tous ces troubles que je décris font parti pour le patient de sa réalité. C'est une chose difficile à comprendre : quand le patient a un sentiment de persécution, c'est un sentiment tellement fort et réel pour lui qu'il est intimement persuadé que quelqu'un lui en veut. Au point qu'il peut être convaincu qu'on a placé des caméras chez lui. Lui dire que "ce n'est pas vrai" ou "vous vous faites des idées" va juste rompre le lien thérapeutique et n'avoir aucun effet bénéfique sur le patient.
Même avec 4 ans d'études et 6 ans d'activité professionnelle je continue d'apprendre tous les jours, c'est d'une complexité extraordinaire, d'autant plus que nous n'avons pas réellement d'explication physiologie qui expliqueraient ces troubles (les premiers neuroleptiques ont par exemple été trouvés de façon totalement fortuite lors d'une anesthésie trop faible sur un patient psychotique)

Commentaire supprimé.

gunchman
gunchman
6 ans

@Anarddha: Malheureusement pour inhiber les hallucinations et troubles importants comme les angoisses massives par exemple, seuls les neuroleptiques sont efficaces pour le moment. Après il y a de nouvelles molécules (toujours des neuroleptiques) qui apparaissent et qui induisent moins d'effets indésirables.
Le cannabis peut provoquer des troubles psychiatriques, temporaires ou permanents. Cela ne veut pas dire que les troubles sont forcément induits par la fumette.
Et oui la THC se fixe sur les même récepteurs au niveau du cerveau que les neuroleptiques. D'où la catastrophe dans nos services quand des patients en ramènent de permission et en font profiter tout le monde : 22 patients dont les traitements sont inefficaces.
Le plus important dans le suivi des patients atteints, c'est la confiance avec le psychiatre, la présence de la famille et le suivi du traitement. Les médicaments ont un effet sur plusieurs semaines, c'est pourquoi la mise en place est très longue et difficile pour le patient et qu'une prise aléatoire rend aussi difficile la mise en place du bon dosage.

Commentaire supprimé.

PrinceMychkine

@gunchman: La question est pas vraiment là. Oui il y a corrélation entre cannabis et schizophrénie mais parler de relation de cause à effet est très discutable. Il est connu que les schizophrènes ont beaucoup plus tendance à avoir une consommation de toxique élevé. Je pense qu'il serait plus juste de dire que les schizophrènes recherche la consommation de cannabis et non pas que le cannabis crée la schizophrènie.
J'éspère avoir était clair. Ch'uis trop fayat pour me relire.

gunchman
gunchman
6 ans

@PrinceMychkine: Comme je l'ai écrit plus haut, il y a une majorité de décompensations qui se produisent sous l'effet de toxiques, et notamment du cannabis car il est le plus répandu.
Les décompensations psychotiques surviennent chez des personnes forcément fragiles ou prédisposées. Mais la consommation de toxiques (en générale) abaisse cette limite et des gens un peu fragiles mais équilibrés peuvent décompenser.

Vinkey
Vinkey
6 ans

pir weed/g

Divi
Divi
6 ans

"les rêves se développent pendant la phase de sommeil paradoxal, phase qui se retrouve écourtée par la consommation cannabis"

Du coup tu t'endors, mais t'as pas de sommeil réparateur... Après c'est la même chose avec les somnifères, mais la dépendance sera sûrement là aussi.

Sonow
Sonow
6 ans

@Divi: Le sommeil réparateur c'est pas le paradoxal

Divi
Divi
6 ans

@Sonow: j'ai toujours cru que les deux étaient liés. Mea culpa dans ce cas.

Y0DA
Y0DA
6 ans

@Divi: Heureusement sinon je serai mort depuis 10piges...

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