La dette française poursuit sa folle envolée et atteint 3228,4 milliards d’euros. Elle pèse 112 % du PIB.Article en com

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Godela
Godela
3 mois
a man in a captain america costume with the words bruno approves below him
Nibbler
Nibbler
3 mois

heureusement qu'on a pas changé de politique générale ! ça marche si bien !

Miore
Miore
3 mois

On se rapproche du Japon... au moins eux ont une dette souveraine détenu par des japonais.

An0nyme
An0nyme
3 mois

La dette française poursuit sa folle envolée et atteint 3228,4 milliards d’euros

Elle pèse 112% du PIB à la fin du deuxième trimestre, selon les derniers chiffres publiés ce vendredi matin par l’Insee. En sept ans, l'addition a bondi de plus de 900 milliards d'euros.

C’est une litanie de chiffres stratosphériques, si grands qu’ils semblent totalement irréels. À chaque publication de l’Insee sur l’évolution de sa dette, la France, presque résignée, redécouvre l’ampleur du trou qui ne cesse de se creuser dans son budget. À chaque fois, des milliards supplémentaires s’ajoutent à la pile, déjà vertigineuse. Des sommes rendues presque dérisoires à côté de la montagne qu’il faudra bien rembourser un jour. La dernière estimation de l’Insee ne fait pas exception : à la fin du deuxième trimestre, la dette publique atteignait 3228,4 milliards d’euros, selon les statisticiens nationaux. Un chiffre affolant, qui représente 112% du PIB tricolore. Son plus haut niveau depuis le troisième trimestre 2022.

La hausse de la dette frôle 69 milliards d’euros sur trois mois, et 127 milliards d’euros sur le premier semestre. Sur le deuxième trimestre, elle est portée par la dette de l’État, qui a bondi de près de 70 milliards d’euros, ainsi que par celle des administrations de sécurité sociale, en hausse de 4 milliards d’euros. À l’inverse, les dettes des administrations centrales et des collectivités locales ont légèrement baissé, «principalement sous l'effet du désendettement de SNCF Réseau» et grâce aux efforts des départements et des communes.

La France, mauvais élève européen

Lus à tête reposée, les chiffres des statisticiens nationaux révèlent deux tendances particulièrement préoccupantes. D’abord, la flambée de la dette, sur le moyen terme, est démesurée, mille milliards d’euros se rajoutant à chaque décennie, dernièrement. Le cap symbolique des 1000 milliards d'euros a ainsi été franchi en 2003, celui des 2000 dix ans plus tard, et celui des 3000 en 2023. Et ce, malgré les alertes à répétition des connaisseurs du dossier, qui mettent en garde, à cor et à cri, contre l’aveuglement des dirigeants successifs.

Quelques chiffres font état de l’aspect catastrophique des finances publiques. En vingt ans, la dette est passée de 1082 milliards d’euros, début 2004, à plus de 3225 milliards d’euros, mi-2024. La hausse est tout aussi remarquable sur dix ans, avec 1160 milliards d’euros en plus depuis 2014. Le bilan est tout aussi lourd depuis l’élection d’Emmanuel Macron : si, entre mi-2017 et fin 2019, la hausse est restée relativement limitée, à 105 milliards d’euros, la pandémie de Covid-19 et le «quoi qu’il en coûte» sont passés par là, faisant flamber la dette de plus de 560 milliards entre fin 2019 et fin 2022. La tendance ne s'est pas ralentie après la pandémie de Covid-19, la dette ayant progressé de 275 milliards d’euros, portée notamment par les mesures en faveur du pouvoir d’achat. En sept ans, l’addition a bondi de plus de 935 milliards d’euros...

Deuxièmement, l’Hexagone fait figure de mauvais élève dans l’Union européenne, selon Eurostat. À 110,8% au premier trimestre 2024, le pays était ainsi médaille de bronze, en termes de nations avec les ratios les plus élevés de dette publique par rapport au PIB, derrière la Grèce et l’Italie. Loin au-dessus de la moyenne de la zone euro, établie à 88,7%. Et, là où certaines capitales sont parvenues à maîtriser leur endettement ces dernières années, comme la Grèce, le Portugal, Chypre, la Croatie ou les Pays-Bas, le ratio tricolore n’a que très légèrement reculé.

Bertille Bayart: «Le nœud coulant de la dette qui va conduire Barnier à être le premier ministre des hausses d’impôts» : http://www.lefigaro.fr/vox/bertille-bayart-le-noeud-coulant-de-la-dette-qui-va-conduire-barnier-a-etre-le-premier-ministre-des-hausses-d-impots-20240924

Une flambée à maîtriser au plus vite

Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel, et la France se retrouve, peu à peu, dos au mur. La remontée des taux d’intérêts et la flambée de la charge de la dette limitent d’autant la marge de manœuvre du gouvernement, dans ses plans actuels comme pour financer les investissements d’avenir. L’incertitude politique pèse par ailleurs sur le coût des emprunts : la France se finance désormais plus cher que nombre de ses partenaires, dont l’Espagne, le Portugal et... la Grèce.

De quoi faire réagir les autorités. «Sur les seuls intérêts de la dette — je ne parle même pas de son remboursement — nous allons dépenser plus que pour l'école», s’inquiétait récemment le gouverneur de la Banque de France. François Villeroy de Galhau préconisait un «cocktail bien proportionné», réparti entre des baisses de dépenses, pour les trois quarts, et des hausses d’impôts ciblées, pour un quart. «Il y a des gisements d'économies qui peuvent être trouvés sans dégrader le service public, voire en l'améliorant, insistait de son côté Pierre Moscovici, pour la Cour des comptes, cette semaine . Cet effort-là, il faut le faire: il est exigeant, bien sûr, mais il n'est nullement impossible».

Le gouvernement, quant à lui, assure avoir enfin entendu les Cassandre. Auditionné à l’Assemblée, le nouveau ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, a reconnu que la situation était «grave». Si la menace d’une hausse d’impôts généralisée a été balayée par le premier ministre, Michel Barnier, les prélèvements de certaines entreprises et des contribuables les plus aisés pourraient être alourdis. Parallèlement, les administrations vont devoir se serrer la ceinture. Verdict lors de la présentation du projet de loi de finances devant le Parlement, le 9 octobre prochain.

remidesiles

Mais continuons de financer l'Ukraine...

PunkyZlip
PunkyZlip
3 mois

Si seulement, mais c'est une paille.

ActionMan
ActionMan
3 mois

Ça sent la Grèce ça

PunkyZlip
PunkyZlip
3 mois

Tu as vu ma box sur Yánis Varoufákis ?

ActionMan
ActionMan
3 mois

Nop

Wismerhill
Wismerhill
3 mois

la Grèce il se sont laisser faire comme des victimes,en France si ça arrive ta tout le pays qui brule et c'est direct la guerre civile puisque chacun voudra aller s’énerve sur quelque chose,d’abord l'autorité,ensuite les dirigent et ensuite chacun pour soit.
en gros,ça va être comme la chute de l'urss,les seul qui vont s'en tiré ce sera les gang,et la c'est pas les vegan et autre débile de gauchiste qui vont faire la loi comme maintenant.

KnaKlva
KnaKlva
3 mois

Bruno Lemaire a bien mis à genoux l'économie Russe. Bien joué les gars !

Staz
Staz
3 mois

Putain heureusement qu'on a un banquier qui gère le gouvernement depuis 2 mandats, c'est le mieux placé pour gérer l'économie non ?

An0nyme
An0nyme
3 mois

Mozart on t’as dit

revoltek
revoltek
3 mois

Ba on est pas dans la merde tien ! Ça n'augure rien de bon pour l'avenir ...

Moinsquerien

La préparation de l'opinion sur le thème "il va falloir se serrer la ceinture" s'intensifie...

PunkyZlip
PunkyZlip
3 mois

Allons nous enfin remettre en question l'Euro ?
Pas obligé de s'en retirer forcément, mais on peut en faire une monnaie parallèle avec un taux de change garanti pour l'extérieur et une plus grande souplesse a l'intérieur, avec des monnaies locales. Par exemple.. il y a surement pleins d'autres solutions.

LeGars
LeGars
3 mois

Qu'est-ce que sa changerai?
On ferait tout nos échanges euros ou dollars en ayant une monnaie intérieure faiblarde et asservie.

PunkyZlip
PunkyZlip
3 mois

Ta monnaie intérieur tu en fais ce que tu veux, tu peux la dévaluer ou inversement, selon la conjoncture et ton type d'économie.

Malshtur
Malshtur
3 mois

Ca change pas grand chose au final. En sortir tout simplement est plus bénéfique. Mais c'est pas par un tour de passe passe que ca s'arrangera. Il y a pas de secret : faut arrêter de dépenser l'argent des français dans n'importe quoi. La dépense sociale c'est grosso modo 550 milliards par an dans le budget de l'état et les dépenses de fonctionnement de l'état c'est le même montant... Donc faut couper par deux les dépenses de fonctionnement : supprimer les 40 agences d'aides aux entreprises dans les collectivités etc qui servent à rien, maintenir les budgets dans les trucs importants et couper sévèrement dans le reste.

PunkyZlip
PunkyZlip
3 mois

On appel ça une politique d'austérité et ça ne fonctionne pas.
Ce qu'il faut c'est de l'investissement et ça c'est indépendant de la politique monétaire en soit.

Malshtur
Malshtur
3 mois

Nan ca s'appelle pas une politique d'austérité quand tu as une dépense publique massive et inutile à souhait. Il faut rationaliser et allouer des ressources là où ca sert à quelque chose.

PunkyZlip
PunkyZlip
3 mois

Les dépenses sociales, c'est à plus de 80% la santé et les retraites.. tu proposes donc de taper dans quoi ?

Et c'est toujours sans aucun rapport avec la politique monétaire de toute façon.. et ca ne résoudra jamais la crise de l'investissement, qui plombe toute notre économie et notre balance commerciale.

Malshtur
Malshtur
3 mois

Si tu as lu mes messages tu devrais avoir vu que je ne parle pas de tapper là dedans mais dans les dépenses de fonctionnement : tu vires 75% du personnel administratif des hopitaux, 90% des agences qui ne servent à rien et dont le spectre de compétence se recouvrent à 100% avec de multiples autres agences publiques du même genre là tu en as des économies sans toucher aux retraites.

PunkyZlip
PunkyZlip
3 mois

Ok, mais tu ne fais que toucher au budget de l'état, pas a l'économie du pays en soit.

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