
En réunion de groupe Ensemble pour la République ce mardi, à l’Assemblée, Gérald Darmanin a pris la parole et raconté son entretien avec le Premier ministre, samedi après-midi. « Michel Barnier m’a dit pendant notre entretien qu’il augmentera les impôts », a dévoilé le ministre de l’Intérieur démissionnaire. « On ne connaît pas qui, on ne connaît pas sa politique ni son budget, et on doit y aller ? Est-ce que Michel Barnier peut venir nous voir pour nous parler du fond avant son discours de politique générale », poursuit Gérald Darmanin.
Selon nos informations, Michel Barnier a aussi évoqué cette hypothèse d’augmenter les impôts auprès d’autres interlocuteurs qu’il a consultés ce week-end, « Michel Barnier est très tenté d’aller chercher des pistes d’économies en allant sur l’impôt sur les sociétés », confie cette source. Par ailleurs, autour de Michel Barnier, certains élus LR proches plaident pour le rétablissement de l’Impôt sur la fortune (ISF) jugeant que c’est une mesure populaire plébiscitée par les Français. Et qu’une telle mesure permettrait aussi d’envoyer un signal à la gauche qui plaide pour le retour de l’ISF.
« Je vais devoir augmenter les impôts, ce n’est pas par gaieté de cœur »
Mais toucher les impôts et les augmenter constitue une ligne rouge pour les Républicains qui l’ont très clairement évoquée à plusieurs reprises auprès de Michel Barnier. En réunion de groupe Droite Républicaine, ce mardi matin, Laurent Wauquiez est lui aussi revenu, à l’occasion d’une discussion sur le projet de loi de finances (PLF) et sans lien direct avec ses récents entretiens avec Michel Barnier, sur la situation financière et le niveau d’imposition. « Wauquiez nous a dit que cela n’avait aucun sens d’augmenter les prélèvements, que l’on est déjà en haut du tableau. En revanche, il nous a dit que l’on dépense mal et que les recettes sont là, dans les dépenses », relate un participant.
Le président du groupe DR a rappelé qu’il fallait que « le travail paie » plus et qu’il fallait revenir sur les droits de succession. « Michel Barnier est favorable à une taxe sur les sur-profits et les plus riches », ajoute une source LR. « Barnier considère que depuis Macron il y avait eu un enrichissement sans précédent des plus riches en France », poursuit cette source. « Chez nous aussi, c’est une ligne rouge ! » martèle un cadre Ensemble pour la République ; Emmanuel Macron ayant toujours souhaité que le nouveau Premier ministre ne détricote pas la politique menée depuis sept ans. Et pour le RN aussi qui justifierait alors de déclencher une motion de censure.
Si l’augmentation des impôts revient dans le débat c’est aussi à cause de la situation catastrophique des comptes publics. Dans nos colonnes, le 7 septembre le premier président de la Cour des Comptes Pierre Moscovici estimait que « le débat fiscal ne doit et ne peut pas être tabou ». En privé, le Premier ministre Michel Barnier ne se prive pas d’étriller le bilan de Bruno Le Maire à Bercy dont il a peu goûté les leçons distillées dans son discours de remerciements : « Je vais devoir augmenter les impôts, ce n’est pas par gaieté de cœur mais je dois le faire parce que la gestion est catastrophique », selon des propos du Premier ministre rapportés par ses interlocuteurs.
« Les informations que vous partagez sont uniquement basées sur des on-dit, réagit Matignon auprès du Parisien-Aujourd’hui en France. La seule chose dite par le Premier ministre est qu’il ne s’interdirait pas d’aller dans le sens d’une plus grande justice fiscale. C’est la seule orientation. »


Michel Barnier envisage d’augmenter les impôts


 
 
 
 
Les policiers municipaux de Toulouse (Haute-Garonne) ont mis fin, dans la nuit de ce 13 au 14 septembre 2024, aux agissements qui n&#039;ont rien d&#039;un bon père de famille. L&#039;homme, visiblement saoul, se baladait avec une poussette équipée d&#039;une enceinte et dans laquelle se trouvait un nourrisson.
 
 
 
 
 
 
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Il est 1h20 du matin, dans la nuit de ce vendredi à samedi 14 septembre 2024. Dehors, le thermomètre affiche 8°C. Et sur la place du Capitole, à Toulouse, un équipage de la police municipale intercepte un homme qui pousse une enceinte, musique à fond, dans une poussette. Très vite, les agents se rendent compte qu&#039;il y a un nouveau-né.
[1/2] 1h20 cette nuit, pl du Capitole, 8°C. Un équipage PM intervient sur un individu qui pousse une enceinte, musique à fond, dans...une poussette.Une fois le son coupé, les 👮‍♂️ découvrent un nouveau né 👼 (- de 2 mois) à peine vêtu et frigorifié, en pleurs. Le père est saoul
— Emilion Esnault (@EmilionEsnault) September 14, 2024
Adjoint au maire de la ville de Toulouse en charge de la sécurité, Emilion Esnaut fait un récit glaçant de cette intervention nocturne de la police municipale. Une fois le son coupé de l&#039;enceinte que l&#039;homme promène, les policiers vont alors s&#039;apercevoir de la présence d&#039;un nouveau-né, âgé visiblement d&#039;à peine deux mois. &quot;Le bébé est à peine vêtu et frigorifié, en pleurs. Le père est saoul.&quot;
Les policiers municipaux vont alors immédiatement prodiguer de premiers soins au nourrisson. Ils l&#039;emmènent dans leur voiture pour le réchauffer. Lui donnent son biberon avant de l&#039;emmener jusqu&#039;aux urgences pédiatriques.
L&#039;homme à la poussette a été présenté à un officier de police judiciaire. Selon nos confrères de La Dépêche du Midi, &quot;il avait 1,25g d&#039;alcool dans le sang. Il a été placé en garde à vue pour délaissement d&#039;enfant.&quot;
L&#039;élu municipal, Emilion Esnaut, a salué l&#039;intervention des policiers municipaux qui, dit-il, &quot;portent régulièrement assistance avec usage de la force, mais d&#039;abord avec beaucoup de cœur.&#039;
 
 
 
 
 
 
 
 
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Un bébé retrouvé frigorifié dans une poussette que son père baladait en pleine nuit, saoul et avec la musique à fond

 International Union européenne 
 M. Breton a affirmé que la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, avait « demandé à la France de retirer [s]on nom ». Dans la foulée, l’Elysée a proposé celui du ministre des affaires étrangères démissionnaire, suscitant de vives critiques à gauche et à l’extrême droite. 
 Read in English Stéphane Séjourné, au palais de l’Elysée, à Paris, le 23 août 2024. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE » 
Emmanuel Macron a annoncé nommer l’un de ses plus proches lieutenants, Stéphane Séjourné, pour être le commissaire français à la Commission européenne, lundi 16 septembre, quelques heures après l’annonce surprise de la démission de l’actuel représentant de la France au sein de l’exécutif communautaire, Thierry Breton. Critique de longue date de la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, ce dernier a laissé entendre que l’ancienne ministre allemande avait demandé à ne pas avoir à travailler avec lui en échange d’un portefeuille plus ambitieux pour la France.
 
Le président de la République a proposé son ministre des affaires étrangères démissionnaire comme commissaire européen « centré sur les enjeux de souveraineté industrielle, technologique et de compétitivité européenne », a annoncé l’Elysée. M. Séjourné a été « président du groupe Renew [centristes et libéraux] au Parlement européen au cours de la précédente législature et répond à l’ensemble des critères requis. Son engagement européen lui permettra de porter pleinement cet agenda de souveraineté », ajoute la présidence. C’est « un immense honneur », a réagi, dans un communiqué, Stéphane Séjourné, attendu mercredi au Parlement européen.
 
L’entourage de Michel Barnier fait savoir que le premier ministre a été « associé » à la décision prise par le président de la République et affirme « sa confiance à ce que le prochain commissaire européen puisse activement travailler à l’action et au succès du collège européen, dans l’intérêt général ».
 
Relations tendues avec Ursula von der Leyen
 
Dans une lettre publiée sur les réseaux sociaux, tôt dans la journée de lundi, Thierry Breton, ancien ministre français et membre sortant de la Commission européenne, avait affirmé qu’Ursula von der Leyen a demandé à la France de lui proposer un autre candidat pour intégrer sa Commission.
 
« Je démissionne de mon poste de commissaire européen, avec effet immédiat », déclare M. Breton dans cette lettre. Candidat officiel proposé par Emmanuel Macron, il y explique que la présidente, qui est en train de former la nouvelle équipe de l’exécutif européen pour un mandat de cinq ans, a « demandé à la France de retirer [s]on nom ».
 
« Il y a quelques jours, dans la toute dernière ligne droite des négociations sur la composition du futur Collège, vous avez demandé à la France de retirer mon nom − pour des raisons personnelles qu’en aucun cas vous n’avez discutées directement avec moi − et proposé, en guise de compromis politique, un portefeuille prétendument plus influent pour la France au sein du futur Collège » des commissaires, écrit M. Breton. « A la lumière des derniers développements − qui témoignent une fois de plus d’une gouvernance douteuse − je dois conclure que je ne peux plus exercer mes fonctions au sein du Collège », conclut-il.
 
Les relations entre la dirigeante allemande et M. Breton étaient notoirement tendues depuis que ce dernier avait pris la tête au printemps d’une fronde au sein de l’exécutif bruxellois pour contester le style de direction de la présidente, jugé peu collectif. Le commissaire français avait publiquement mis en cause l’éthique de Mme von der Leyen après la nomination à la fin de janvier d’un émissaire chargé des petites et moyennes entreprises, un poste hautement rémunéré au sein de la Commission.
 
Le poste avait été attribué à l’eurodéputé allemand du Parti populaire européen (droite) Markus Pieper, quelques semaines avant un congrès à Bucarest au début de mars au cours duquel le PPE avait apporté son soutien à un deuxième mandat de Mme von der Leyen. La polémique avait abouti à un vote de défiance du Parlement européen contre Mme von der Leyen, en pleine campagne pour les élections européennes de juin, et finalement au retrait de M. Pieper. A la mi-journée, Ursula von der Leyen a pris acte de la démission de Thierry Breton, en le remerciant pour son travail. L’annonce de la composition de l’exécutif européen est attendue pour cette semaine.
 
« Le coup de force se poursuit »
 
Le choix de Stéphane Séjourné, secrétaire général de Renaissance, peu réputé pour sa maîtrise des sujets économiques et financiers et qui ne cachait pas sa volonté de rester au Quai d’Orsay, où il n’aura guère eu l’occasion de s’illustrer depuis sa nomination en janvier, a déclenché de vives critiques de la gauche et de l’extrême droite.
 
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« Macron envoie son clone à la Commission sans consulter personne et au mépris du vote des Français », a commenté l’eurodéputée « insoumise » Manon Aubry sur X, la présidente du groupe LFI à l’Assemblée, Mathilde Panot, dénonçant « un abus de pouvoir ». « Le clan avant tout », a abondé Benjamin Lucas (Génération·s).
 
« Thierry Breton a porté avec nous la production d’armes pour l’Ukraine ou de vaccins, une ambition industrielle, la régulation des grandes plates-formes (…). Son départ forcé est un très mauvais signal », a tancé le leader de Place publique, Raphaël Glucksmann, reprochant au chef de l’Etat d’avoir « cédé » face à Ursula von der Leyen.
 
L’eurodéputé du Rassemblement national (RN) Thierry Mariani a dénoncé « l’art de recaser les petits marquis déchus de la Macronie », le député (RN) Laurent Jacobelli évoquant, lui, « la république des copains ».
 
Le choix de Stéphane Séjourné, élu député dans les Hauts-de-Seine en juillet après avoir été député européen de 2019 à 2024, est défendu par le clan macroniste. La présidente du groupe Renew (centristes et libéraux) au Parlement européen, Valérie Hayer, salue les « convictions » et les « talents de négociateur au service des Européens » de M. Séjourné, son prédécesseur à ce poste. « Il a toute ma confiance comme futur commissaire », écrit l’eurodéputée.
 
Démission dans l’attente d’un nouveau gouvernement
 
Cet épisode intervient alors que le premier ministre français, Michel Barnier, planche sur la composition de son gouvernement. Mais Matignon se refusait dans la matinée à établir un lien entre sa démission à Bruxelles et la potentielle entrée de M. Breton dans un futur gouvernement. « Rien n’est acté », dit-on dans l’entourage du premier ministre, où l’on souligne que les deux hommes « se connaissent très bien et s’apprécient ».
 
A Bercy, on ne croit pas qu’il y ait un lien entre la démission brutale de M. Breton et la composition du gouvernement. « Le feu couvait depuis longtemps » entre la présidente de la Commission européenne et lui, explique une source au Monde. Mais de fait, ajoute-t-elle, le choix de M. Breton pour Bercy peut être envisagé alors qu’il ne l’était pas jusqu’ici.
 
Selon Yves Bertoncini, consultant en affaires européennes, ex-président du Mouvement européen, « son affaiblissement bruxellois était difficile à accepter, et l’effet immédiat de sa démission peut signifier qu’il va s’engager ailleurs, mais le coup de sang est-il exclu ? On le saura vite… ».
 
 Le Monde 
 
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Stéphane Séjourné proposé par la France pour remplacer Thierry Breton, qui a démissionné de la Commission européenne


 
 
 
 
 
 
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Le leader mondial du conseil Accenture a voulu piéger l’émission « Cash Investigation »


Les réformes du bac et du DUT sont notamment en cause, à un moment où la France a besoin d&#039;augmenter le nombre d&#039;ingénieurs en activité.
Les chiffres sont clairs: les effectifs à l&#039;entrée des écoles d&#039;ingénieurs ont baissé l&#039;année dernière. Selon le ministère de l&#039;Enseignement supérieur et de la Recherche, ils ont décru à la rentrée 2023/2024 - la dernière pour laquelle on dispose de données consolidées- de 11,5%, passant de 47.745 à 42.239.
La faute à une réforme du DUT (diplôme universitaire de technologie) devenu après une réforme passée en 2021 &quot;bachelor universitaire de technologie&quot;, avec une formation sur trois ans. La rentrée 2023/2024 voit mécaniquement des élèves poursuivre leurs parcours une année supplémentaire avant de tenter les cours des écoles d&#039;ingénieurs: ils sont 3.900 de moins à arriver en école, et leur part diminue de 17 à 10% parmi les étudiants dans ces écoles.
La Marine recrute 4 000 jeunes par an dans Happy Boulot – 07/06
Elle pourrait même, au-delà de cet effet conjoncturel, avoir des conséquences à plus long terme. Si les écoles sont satisfaites d&#039;avoir des profils mieux armés, avec trois années de parcours post-bac, comme en Allemagne,
&quot;La question, c&#039;est, est-ce que ça va durer? l&#039;objectif de la réforme, c&#039;est que les étudiants aillent sur le marché du travail à la fin du BUT. Sans avoir les chiffres définitifs, les remontées de terrain, c&#039;est qu&#039;ils n&#039;iront pas tous, mais que les écoles d&#039;ingénieurs ne retrouveront pas pour autant les flux qu&#039;elles ont connues&quot;, explique ainsi Emmanuel Duflos, président de la CDEFI (Conférence des directeurs des écoles françaises d&#039;ingénieurs).La réforme du bac a vidé les effectifs
La CDEFI relève aussi que la démographie joue contre les écoles et que le nombre de bacheliers va diminuer. Mais surtout, ces derniers vont être moins nombreux: ils sont de moins en moins à avoir un profil scientifique, du fait de la réforme du bac mise en place en 2018, sur proposition de l&#039;ancien ministre de l&#039;Éducation Jean-Michel Blanquer.
Elle devait permettre de spécialiser les élèves, en les laissant choisir les grandes matières qu&#039;ils étudieraient. Mais la conséquence, c&#039;est qu&#039;ils sont beaucoup moins nombreux à désormais étudier les sciences de façon complète. &quot;On a perdu en polyvalence pour tout le monde&quot;, explique Mélanie Guenais, maîtresse de conférences en mathématiques à l&#039;Université Paris-Saclay et représentante du collectif Maths &amp; Sciences.
Le collectif a calculé que les effectifs des bacheliers scientifiques avaient chuté dans la foulée de la réforme, passant de près de 200.000 en 2020, à moins de 100.000 en 2022. Leur part dans l&#039;ensemble des bacheliers a plongé de plus de 50% à moins de 40, en deux ans.
&quot;L&#039;effondrement est inédit sous la Ve République. En termes d&#039;effectifs, on a reculé de 20 à 30 ans d&#039;un coup&quot;, explique-t-elle.Niveau moins bon, profils moins diversifiés
Les filles sont d&#039;autant plus affectées par cette réforme: elles baissent de 30% à 17% des effectifs des bacheliers scientifiques. Elles sont en effet d&#039;autant moins nombreuses à choisir une formule exclusivement scientifique. L&#039;impact social de la réforme sur les rangs des futurs ingénieurs est important, insiste Mélanie Guenais: certains jeunes lycéens n&#039;ayant pas pris les bonnes options seront bloqués, et seuls ceux déjà déterminés à une carrière scientifique, et conscients de la nécessité de miser sur les maths, la physique et la SVT au lycée seront ensuite accueillis en formation d&#039;ingénieur.
&quot;On voulait rendre les maths moins élitistes, mais les actions vont à l&#039;envers, puisqu&#039;on en fait une niche pour les initiés&quot;, souligne encore la mathématicienne.
En outre, la perte des compétences au lycée entraîne mécaniquement un allongement des études supérieures, puisqu&#039;il faut &quot;rattraper&quot;, quand c&#039;est encore possible, les savoirs non reçus dans le secondaire. Ce qui va pénaliser les étudiants les plus précaires.
Le niveau moyen pourrait aussi baisser, puisque si l&#039;on continue à remplir les classes préparatoires, le nombre d&#039;étudiants en école après ces prépas a, lui aussi, baissé l&#039;année passée.
&quot;La baisse des effectifs en école issus des prépas n&#039;est pas très clair: il s&#039;agit en théorie de l&#039;élite des étudiants. Mais il est probable qu&#039;il y ait une perte de bagage des élèves arrivant en prépa&quot;, souligne Mélanie Guenais.
Elle plaide pour un retour pur et simple sur la réforme du bac, moins coûteuse selon elle que toute réforme des parcours dans le supérieur.
15.000 ingénieurs supplémentaires par an demandés
Les enjeux sont d&#039;ampleur: lancée dans la transition écologique autant que dans de profondes mutations dans le secteur numérique, le secteur doit recruter des profils pointus, et plus nombreux. Dans le bâtiment, les transports et les véhicules, ou la production d&#039;électricité, les industriels vont avoir des besoins très importants.
&quot;On forme en France environ 45.000 ingénieurs par an, il en faut 20.000 de plus par an pour réaliser ces transitions&quot;, explique ainsi Michel Kahan, président de l&#039;organisation Syntec-Ingéniérie, qui représente la filière.
Il dénonce l&#039;importance de la formation initiale dans les parcours. &quot;Des choses se rattrapent, mais dans le système français, ce qu&#039;on fait à 18 ans a encore un poids très fort. La réforme du bac donne la liberté de choisir, mais pour faire une école, il faut avoir fait une prépa et donc une formation scientifique au lycée&quot;, tranche-t-il.
Les professionnels s&#039;inquiètent par ailleurs que les aides à l&#039;alternance, qui ont pu démultiplier les étudiants formés en entreprise, soient bientôt dans le viseur de Bercy pour réaliser des économies. Syntec- Ingéniérie estime qu&#039;un euro investi en aides rapporte 1,09 euro aux finances publiques, à terme. A l&#039;OFCE, l&#039;économiste Bruno Coquet estimait à 20 milliards d&#039;euros le coût pour l&#039;Etat en 2022.
La CDEFI dénonce de son côté la pression mise sur l&#039;immigration, notamment dans la dernière loi sur le sujet, ainsi que la baisse des dotations. &quot;Il faut créer des conditions d&#039;accueil favorables pour les étudiants étrangers, et diversifier les filières de recrutement. Et nous avons besoin de moyens de remise à niveau, alors que les dotations stagnent ou baisse. Il y a une incohérence entre les objectifs, et la gestion de l&#039;immigration comme des budgets&quot;, conclut Emmanuel Duflos.


Il y a de moins en moins d&#039;étudiants dans les écoles d&#039;ingénieurs: pourquoi c&#039;est inquiétant

 
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 Sport 
 L’événement, prévu du 15 au 29 septembre, a été reporté. L’instance chargée de son organisation a invoqué, le 30 juillet, « le manque de temps de récupération pour les athlètes » internationaux après les JO, où la Russie ne comptait que quinze représentants sous bannière neutre. 
 
Des athlètes originaires de près de 70 pays à travers le monde concourant dans 36 sports – olympiques ou non –, plus de 7 000 volontaires et 21 sites de compétitions répartis sur deux villes, Moscou et Ekaterinbourg, dans la région de l’Oural. Les Jeux de l’amitié se voulaient comme « un nouveau chapitre dans l’histoire du sport ». Ils étaient surtout un moyen pour la Russie de se replacer au centre du jeu, après sa mise au ban dans le sillage de l’invasion de l’Ukraine, le 24 février 2022.
 
Mais le rendez-vous, initialement prévu du 15 au 29 septembre, n’aura pas lieu. Du moins, pas cette année. La raison ? L’Association internationale de l’amitié, chargée de son organisation, a invoqué, dans un communiqué publié le 30 juillet, « le manque de temps de récupération pour les athlètes de haut niveau participant à des compétitions internationales majeures durant l’été 2024 ». Aux Jeux olympiques, en l’occurrence, qu’il s’agissait de concurrencer, sans jamais le verbaliser explicitement.
 
L’annonce est tombée alors que le monde avait les yeux rivés sur Paris, où la fête planétaire du sport venait justement de démarrer sans représentant russe, ou presque, quand ils étaient environ 330 à Tokyo, en 2021. En cause, les conditions drastiques qui leur étaient imposées par le Comité international olympique (CIO), alors que la guerre continue : pas de défilé aux cérémonies d’ouverture et de clôture, participation sous la bannière « athlète individuel neutre », ni drapeau, ni hymne, et interdiction de porter des équipements aux couleurs nationales – les équipes, elles, étaient exclues d’office.
 
Les sportifs en question devaient, en outre, ne pas avoir soutenu l’offensive en Ukraine, être liés à l’armée ou faire partie d’une agence de sécurité nationale. La Biélorussie, alliée de Moscou, était soumise au même sort.
 
Le souvenir de 1984
 
Impensable pour certains. Plusieurs fédérations russes, dont celles de judo et de lutte, ont ainsi renoncé à faire voyager leurs compétiteurs en France. Au bout du compte, seuls quinze athlètes « neutres » du pays étaient des Jeux olympiques, avec un bilan famélique : une deuxième place, à l’issue du tournoi de double dames de tennis. Loin des standards habituels de la Russie, cinquième au tableau des médailles au Japon, en 2021, avec 71 récompenses, dont 20 en or.
 
Le report des Jeux de l’amitié apparaît, à certains égards, comme une victoire pour le CIO, qui n’avait pas caché son hostilité au projet. « Aucun d’entre nous ne doit participer de quelque manière que ce soit à de tels événements prétendument sportifs, à visée politique », avait lancé son président, Thomas Bach, à l’adresse du mouvement olympique lors du Forum des fédérations internationales, à Lausanne (Suisse), en novembre 2023.
 
Une autre initiative portée par le Kremlin, les Jeux des BRICS, organisés en juin à Kazan en Russie, du 12 au 24 juin, avait déjà connu un bilan plus que mitigé : seules 82 délégations, sur les 90 annoncées, avaient pris part à l’événement dans la capitale de la République du Tatarstan, dont certaines représentant des territoires non reconnus, comme les régions géorgiennes d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud, occupées par la Russie. Surtout, le niveau inégal des concurrents s’était ressenti tout au long des épreuves, les hôtes se retrouvant parfois seuls sur le podium, faute d’adversaires compétitifs.
 
De quoi raviver le souvenir de 1984, quand, en pleine guerre froide, l’Union soviétique et huit de ses alliés communistes – ayant renoncé aux Jeux de Los Angeles – avaient tenu leur propre rendez-vous multisport, déjà appelé Jeux de l’amitié. Quarante-neuf nations y avaient été présentes, mais seules celles ayant boycotté la grand-messe californienne avaient aligné leurs meilleurs athlètes, les autres envoyant des équipes réserves.
 
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Dans son communiqué du 30 juillet, l’Association internationale de l’amitié a fait valoir que le report du rendez-vous « permettra d’établir une liste de participants plus représentative ». Sans quoi, ce « nouveau chapitre » souhaité par Moscou se heurtera, encore, au principe de crédibilité.
 
 Aude Lasjaunias 
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Les Jeux de l’amitié, le grand rendez-vous sportif voulu par la Russie, n’auront pas lieu cette année


 Les viticulteurs et les céréaliers subissent cette année de mauvaises récoltes, mais ils ne sont pas les seuls à avoir souffert d&#039;un excès de pluie ces derniers mois.
Où sont passées les années &quot;normales&quot; ? Après avoir lutté contre la sécheresse en 2022 et 2023, les agriculteurs français ont dû s&#039;adapter à des conditions particulièrement pluvieuses au printemps mais aussi, pour la moitié nord de l&#039;Hexagone, cet été. Alors que les vendanges ont démarré pour les viticulteurs, que les fruits et légumes d&#039;été vivent leurs derniers instants sur les étals et que les céréaliers préparent les semis d&#039;automne, le secteur dresse le bilan d&#039;une année compliquée.
Les moissons du début de l&#039;été ont ravivé chez les céréaliers les mauvais souvenirs de la dernière crise rencontrée par le secteur, en 2016. &quot;A l&#039;époque, tout le monde était inquiet&quot;, se souvient Eric Thirouin, président de l’Association générale des producteurs de blé (AGPB) et président de la Chambre d&#039;agriculture d&#039;Eure-et-Loir.&quot;Cette année, mes collègues ne me disent pas qu&#039;ils sont inquiets. Ils me disent : &#039;On a envie de jeter l&#039;éponge&#039;&quot;. Les pluies excessives du printemps et les semis tardifs se sont soldés par un rendement à l&#039;hectare &quot;en baisse de 17% sur le blé tendre par rapport à l&#039;année précédente, explique-t-il, et pas loin du double pour l&#039;agriculture biologique&quot; dont les rendements sont plus faibles. &quot;Sur le blé, l&#039;orge et le colza, j&#039;ai fait moitié moins de rendement&quot;, constatait début août Jean-Bernard Lozier, céréalier en agriculture biologique dans l&#039;Eure.
 
Car ce temps humide a favorisé les herbes indésirables qui poussent au milieu des céréales. &quot;En juin, même en TGV, on voyait les mauvaises herbes qui dépassaient les champs de blé&quot;, rappelle Eric Thirouin. Face à cette conséquence directe de &quot;l&#039;aléa climatique&quot;, il déplore &quot;la disparition, petit à petit ces dix dernières années, des moyens de protection des cultures&quot; en vertu de la lutte contre les produits phytosanitaires, impliqués dans le déclin de certains écosystèmes. 
A l&#039;inverse, son confrère de la Confédération paysanne assurait qu&#039;avoir limité &quot;au maximum&quot; les intrants avait permis de limiter les coûts et donc la casse dans la trésorerie. &quot;J&#039;ai des collègues en agriculture conventionnelle qui ont mis plus de produits phytosanitaires pour protéger leurs cultures, parce que la météo était mauvaise, qui disent déjà que ce sera une année blanche pour eux&quot;, notait ainsi Jean-Bernard Lozier. 
Excès d&#039;eau sur la période de récolte, problème d&#039;accès aux champs... &quot;Il y a eu des périodes où les tracteurs ne pouvaient même pas rentrer dans les champs au risque de rester embourbé ou enlisé, ce qui a pu retarder des périodes d&#039;intervention&quot;, ajoute Eric Thirouin. Pour l&#039;agroclimatologue Serge Zaka, la situation n&#039;est pas homogène. &quot;C&#039;est une année noire pour le blé et l&#039;orge, mais il y a des différences entre les régions et des nuances à apporter selon les cultures, souligne-t-il. Le maïs, le tournesol et le sorgho par exemple se portent plutôt bien. Les dégâts sur la production agricole globale sont moindres qu&#039;au moment de la sécheresse généralisée qu&#039;on a pu connaître ces dernières années&quot;, poursuit l&#039;expert.
Les champs et les prairies carbonisés en 2022 ont, par endroits, connu des problèmes d&#039;une tout autre nature. &quot;Ça a aussi été compliqué pour le pâturage&quot;, abonde Jean-Christophe Richard, président de la Confédération paysanne de Loire-Atlantique et éleveur laitier. &quot;Il fallait rentrer les animaux pour ne pas abîmer les prés. A un moment où, normalement, on ferme les silos à grain pour que les vaches passent à l&#039;herbe, il a fallu les rouvrir&quot;, poursuit-il, ajoutant que le manque d&#039;ensoleillement a affecté la qualité de cette herbe, qui fournit aux vaches les sucres dont elles ont besoin, avec des conséquences sur leur production de lait. L&#039;éleveur s&#039;attend donc à une baisse de 20% de sa production. 
&quot;Il a aussi fallu trouver la fenêtre météo pour faire les foins, pour les moissons, etc. On a rentré des bottes pas complètement sèches. Tout a été compliqué&quot;, résume-t-il, assuré de devoir acheter de la paille pour compenser la perte de fourrage.
Sur l&#039;ensemble de l&#039;Hexagone, la production viticole est attendue cette année en recul de 18% sur un an, et inférieure de 11% à la moyenne 2019-2023, selon le ministère de l&#039;Agriculture. Là encore, l&#039;aléa climatique est désigné coupable. Dans les vignobles du Jura, la production s&#039;est effondrée de 71% en un an. &quot;C&#039;est un millésime avec une production extrêmement faible, comme on en a rarement connu&quot;, déplore Gaël Delorme, conseiller viticole à la société de viticulture du Jura et à la Chambre d&#039;agriculture. Après qu&#039;une nuit de gel a scellé le sort d&#039;une grande partie du vignoble, dans la nuit du 22 avril, &quot;on a eu beaucoup de pluie jusqu&#039;au mois de juillet, ce qui a entraîné des maladies, notamment le mildiou, et a rendu très difficile la gestion des vignes&quot;, explique-t-il.
 
Le mildiou, c&#039;est &quot;deux fois plus d&#039;heures de travail, deux fois plus de traitements, deux fois plus de coûts, avec des équipes appelées la nuit et les week-ends&quot;, détaillait début août à l&#039;AFP Stéphane Gabard, le président de l&#039;ODG Bordeaux rouge, principale appellation du vignoble bordelais. 
En ce début de vendanges, Gaël Delorme salue donc &quot;le travail et l&#039;abnégation des vignerons qui n&#039;ont pas baissé les bras dans des conditions éprouvantes.&quot; Car les années se suivent et ne se ressemblent pas. &quot;Les problématiques sont toujours différentes, ce qui pose des défis énormes en termes d&#039;adaptation face au changement climatique&quot;, ajoute-t-il.
Ainsi, à plusieurs centaines de kilomètres de là, dans le Gard, Nicolas Richarme s&#039;étonne aussi &quot;des volumes d&#039;eau qui sont tombés, de la fréquence des averses... On n&#039;était pas habitué à cela. Ce sont des conditions plutôt attendues vers les Pays de la Loire ou dans le Bordelais, note le vigneron, président de l&#039;interprofession SudVinBio, qui couvre l&#039;ensemble de l&#039;Occitanie. Mais eux aussi ont connu des conditions dont ils n&#039;avaient pas l&#039;habitude.&quot; 
&quot;Tous les ans, on fait face à quelque chose de nouveau. Un excès, dans un sens ou dans l&#039;autre. Une sécheresse ou trop d&#039;eau. On parlait avant d&#039;une année compliquée pour cinq années &#039;normales&#039;. Aujourd&#039;hui, c&#039;est presque l&#039;inverse.&quot;
Nicolas Richarme, vigneron dans le Gard
à franceinfo
 A elle seule, l&#039;Occitanie a vécu les deux extrêmes : &quot;La sécheresse qui continue dans le Roussillon et l&#039;Aude, où les collègues n&#039;ont pas vu une goutte d&#039;eau. Et nous dans le Gard, l&#039;excès d&#039;eau a affecté la récolte. Ces calamités apportées par le changement climatique ne sont pas prises en compte par les assurances au même titre que la grêle ou le gel, alors qu&#039;elles nous pénalisent&quot;, déplore-t-il. 
&quot;Les agriculteurs font d&#039;énormes efforts pour faire face aux aléas climatiques. Mais il est difficile de s&#039;adapter à la fois pour la sécheresse et pour le trop-plein d&#039;eau&quot;, signale l&#039;agroclimatologue Serge Zaka. Si des solutions techniques existent – &quot;telle que l&#039;irrigation pour le déficit d&#039;eau, et le drainage quand il y a de l&#039;eau en excès&quot; –, une partie de l&#039;adaptation à ces aléas se joue dans les sols. &quot;Des sols vivants, avec des couverts végétaux, un sol qui se tient... C&#039;est le seul moyen dont on dispose pour répondre aux excès et déficits d&#039;eau. Cela peut permettre de gagner deux semaines&quot;, rapporte le spécialiste. &quot;Ce n&#039;est pas magique, notamment quand il pleut vraiment trop, mais ça peut faire la différence&quot;, complète Serge Zaka, alors que des agriculteurs ont passé des semaines les bottes dans plusieurs centimètres d&#039;eau, comme dans la Manche, décrit France Bleu Cotentin.
Pour Vincent Levavasseur, maraîcher sur sol vivant non loin de là, dans l&#039;Orne, le fait de ne pas être dépendant d&#039;opérations de travail du sol a permis de ne pas prendre de retard au moment critique de la mise en culture, en mai, quand la région recevait &quot;le double des précipitations habituelles&quot;. &quot;Le sol qui retient bien l&#039;eau est plus portant, donc on peut marcher sans être dans la gadoue&quot;, résume-t-il. Cependant, dans cette région où les légumes d&#039;été se cultivent surtout en serre, &quot;on a eu davantage de difficulté à démarrer la saison et à sortir les tomates, concombres, melons… Les légumes d&#039;été ont eu du mal à arriver&quot;, concède-t-il, pointant entre autres le manque d&#039;ensoleillement, les problèmes de pollinisation et bien sûr, les maladies. &quot;La production agricole devient de moins en moins sereine et de plus en plus difficile à anticiper&quot;, conclut Serge Zaka.


&quot;On passe d&#039;un excès à l&#039;autre&quot; : des agriculteurs face aux dégâts d&#039;un été trop pluvieux, après des années de sécheresse


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Par Le Figaro avec AFP
 
Publié 
 le 15/09/2024 à 07:31, 
 Mis à jour le 15/09/2024 à 11:07
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Le verdict de ce procès, qui a débuté en octobre 2021, devrait être rendu le mois prochain.
 GABRIEL BOUYS / AFP
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
«Défendre les frontières contre les migrants illégaux n&#039;est pas un crime», a dénoncé l’ancien premier ministre et actuel membre de la coalition au pouvoir dirigée par Giorgia Meloni. «Nous sommes solidaires», a réagi Marine Le Pen.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Les procureurs italiens ont requis ce samedi une peine de six ans de prison à l&#039;encontre de Matteo Salvini, vice-premier ministre italien de droite radicale, pour avoir empêché des migrants de débarquer dans un port italien en 2019.
 
 
 
Matteo Salvini, qui fait partie de la coalition de la première ministre Giorgia Meloni, est jugé pour privation de liberté et abus de pouvoir présumés pour avoir maintenu 147 migrants en mer pendant des semaines sur un navire géré par l&#039;organisation caritative Open Arms. «L&#039;accusation a demandé que l&#039;ancien ministre de l&#039;Intérieur Salvini soit condamné à six ans de prison», a déclaré à l&#039;AFP l&#039;avocat d&#039;Open Arms, Arturo Salerni, alors que les débats touchent à leur fin.
 
Le verdict de ce procès, qui a débuté en octobre 2021, devrait être rendu le mois prochain, a-t-il ajouté. Salvini n&#039;était pas présent à l&#039;audience. Il avait auparavant publié sur Facebook: «Je le referais si j&#039;avais à le refaire : défendre les frontières contre les migrants illégaux n&#039;est pas un crime». «Il est incroyable qu&#039;un ministre de la République risque six ans de prison pour avoir fait son travail en défendant les frontières de la nation, comme l&#039;exige le mandat qu&#039;il a reçu de ses concitoyens», a-t-il ajouté sur X.
 
 
La cheffe de file du Rassemblement national en France, Marine Le Pen, lui a apporté son soutien samedi soir en dénonçant sur X «un véritable harcèlement judiciaire visant à le faire taire». «Nous sommes solidaires et plus que jamais à tes côtés Matteo», a-t-elle aussi affirmé, fustigeant une peine «d&#039;une extrême gravité alors que la submersion migratoire s&#039;accentue partout en Europe». Ce à quoi Matteo Salvini a répondu en commentaire «Merci Marine, je ne céderai pas. En avant toute».
 
«Ports fermés»
 
Au moment de résumer son réquisitoire, le procureur Geri Ferrara, du tribunal de Palerme, a estimé «qu&#039;un principe-clef n&#039;est pas discutable : entre les droits de l&#039;Homme et la protection de la souveraineté de l&#039;État, les droits de l&#039;Homme doivent prévaloir dans notre système heureusement démocratique». Le navire est resté bloqué en mer pendant près de trois semaines avant que les migrants ne soient finalement autorisés par la justice à débarquer sur l&#039;île italienne de Lampedusa.
 
Les membres d&#039;Open Arms avaient assuré que l&#039;état physique et mental des migrants avait atteint un point critique lorsque les conditions sanitaires à bord étaient devenues désastreuses, notamment en raison d&#039;une épidémie de gale. Matteo Salvini, chef du parti anti-immigration de la Ligue et ministre de l&#039;Intérieur à l&#039;époque, a déclaré en janvier qu&#039;il avait estimé que «la situation n&#039;était pas dangereuse» à bord du navire.
 
En 2019, alors qu&#039;il participait au gouvernement de Giuseppe Conte, il avait mis en oeuvre la politique dite des «ports fermés» en vertu de laquelle l&#039;Italie refusait l&#039;entrée aux navires humanitaires qui secouraient les migrants en Méditerranée. Une grande partie du procès a consisté à déterminer si la responsabilité de cette affaire incombait au gouvernement de Giuseppe Conte ou à Matteo Salvini seul. Il a déjà été poursuivi pour un chef d&#039;accusation similaire mais les poursuites ont été annulées par un tribunal de Catane en 2021.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Refus de laisser accoster des migrants : six ans de prison requis contre Matteo Salvini en Italie

 
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 Société Faits divers 
 Mercredi, une enseignante du lycée Jean-Perrin à Rézé avait surpris l’élève mimant un tir d’arme à feu alors qu’il lui rendait un devoir. Le soir, il avait diffusé sur Telegram des menaces de mort visant l’enseignante. 
 
Au lendemain de son placement en garde à vue après avoir menacé une de ses enseignantes, une lycéen de 17 ans de Rézé a été mis en examen vendredi 13 septembre, dans la soirée, pour « apologie publique d’un acte de terrorisme » et « menaces de mort », a annoncé samedi le parquet de Nantes. Celui-ci a précisé que l’adolescent avait été placé dans un foyer.
 
« L’intéressé a reconnu au cours de sa garde à vue une partie des faits mais pas l’intention de s’en prendre physiquement à sa professeure », a précisé dans un communiqué le procureur de la République de Nantes, Renaud Gaudeul.
 
Ce dernier a ajouté que le parquet – qui avait requis le placement du lycéen sous mandat de dépôt –, avait fait appel de la décision du juge des libertés et de la détention de placer l’adolescent « dans un foyer de la protection judiciaire de la jeunesse ».
 
Un drapeau de l’EI découvert lors de la perquisition
 
Mercredi, une enseignante du lycée Jean-Perrin à Rézé avait surpris l’élève mimant un tir d’arme à feu alors qu’il lui rendait un devoir, avait fait savoir une source policière auprès de l’Agence France-Presse.
 
Le lendemain matin, le lycéen avait été interpellé par les gendarmes « à son domicile » dans une commune limitrophe de Rezé. Dans la nuit de mercredi à jeudi, « un service de renseignement » avait alerté le parquet de Nantes, révélant que le jeune homme avait proclamé sur un réseau social le mercredi soir sa volonté de « “planter à la jugulaire” le lendemain l’un de ses professeurs, tout en s’affichant comme adepte du mouvement Etat islamique », selon M. Gaudeul.
 
La perquisition menée dans sa chambre a permis de « retrouver un drapeau de l’Etat islamique, un pistolet airsoft ainsi que deux couteaux, dont l’un obtenu le jour même », a précisé M. Gaudeul. Une première exploitation de ses outils numériques et téléphoniques a aussi mis au jour des communications sur TikTok et Telegram, dans lesquelles il diffusait des actions violentes de l’Etat islamique.
 
 Le Monde avec AFP 
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Un lycéen mis en examen en Loire-Atlantique pour « apologie publique d’un acte de terrorisme » après avoir menacé de mort une enseignante

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 Le Monde Afrique Ouganda 
 L’athlète de 33 ans a succombé à ses graves blessures le 5 septembre, après avoir été agressée quatre jours auparavant par son compagnon au Kenya. 
 Le cercueil de Rebecca Cheptegei, à Bukwa, en Ouganda, le 14 septembre 2024. BADRU KATUMBA / AFP 
Des centaines d’Ougandais et de nombreux athlètes ont rendu un dernier hommage, lors de ses funérailles, samedi 14 septembre, à l’athlète ougandaise Rebecca Cheptegei, aspergée d’essence et immolée par son compagnon quelques semaines après avoir couru le marathon des Jeux olympiques de Paris.
 
La marathonienne de 33 ans avait succombé à ses graves et multiples blessures le 5 septembre après avoir été agressée quatre jours auparavant par son compagnon au Kenya, où elle vivait et s’entraînait. Son agresseur, Dickson Ndiema Marangach, un Kényan de 32 ans, gravement brûlé au moment de l’agression, est mort lundi dans un hôpital kényan.
 
Le décès de Rebecca Cheptegei a provoqué une vague internationale d’hommages et d’indignation. Des militants des droits humains ont dénoncé ce nouveau féminicide au Kenya, où deux autres athlètes, Agnes Tirop et Damaris Mutua, ont été tuées et leurs compagnons respectifs accusés des meurtres depuis 2021.
 
« Une héroïne »
 
Samedi matin, des proches de l’athlète ougandaise, des habitants, des responsables officiels, se sont rassemblés pour lui rendre un dernier hommage dans le village de Bukwa où habite sa famille, à quelque 380 kilomètres au nord-est de la capitale ougandaise, Kampala. La cérémonie pour honorer la mémoire de l’athlète, qui était aussi sergent au sein de l’armée ougandaise, a débuté à 10 heures, heure locale (9 heures en France), par un rassemblement de membres de sa famille et de responsables dans une salle de la mairie.
 
Son cercueil, couvert du drapeau ougandais, a été salué par des officiers de l’armée, qui l’ont transporté jusqu’à une salle communale surplombant les collines reculées où la jeune femme avait passé son enfance. Le cercueil a ensuite été transporté dans un stade proche où des centaines de personnes sont venues lui rendre hommage. Enfin, Rebecca Cheptegei a été enterrée dans l’après-midi au milieu des arbres dans les collines. Une salve de coups de canon a accompagné la descente du cercueil dans la tombe – un usage réservé en général aux officiers supérieurs ougandais –, suivie de prières par des religieux locaux.
 
Rebecca Cheptegei était « une héroïne », a déclaré à l’Agence France-Presse Bessie Modest Ajilong, représentante locale de la présidence ougandaise, la décrivant comme quelqu’un d’« exceptionnel ». De nombreux athlètes, dont les Kényans Mary Keitany et Daniel Komen, ont fait le déplacement jusqu’à cette petite localité pour rendre un dernier hommage à la jeune femme, qui a terminé 44e au marathon des Jeux olympiques de Paris le 11 août.
 
Selon la police, l’agresseur de Rebecca Cheptegei s’était introduit et caché chez elle alors qu’elle était à l’église avec ses enfants. La famille de la victime affirme que le couple se disputait la propriété où elle vivait avec sa sœur et ses filles. Ce meurtre a mis une nouvelle fois en lumière ce que les défenseurs des droits humains qualifient d’épidémie de féminicides au Kenya : selon l’ONU, le pays a signalé 725 cas pour la seule année 2022.
 
 Le Monde avec AFP 
 
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L’Ouganda enterre Rebecca Cheptegei, marathonienne aux JO de Paris et victime d’un féminicide

 
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 Débats Union européenne 
 Chronique 
 
Thomas Piketty
 
Directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, Ecole d’économie de Paris 
 
Le rapport sur la compétitivité et l’avenir de l’Europe, remis à la Commission européenne par l’ancien président de la BCE, va dans la bonne direction, analyse l’économiste dans sa chronique.
 
 Publié le 14 septembre 2024 à 04h45 Temps de Lecture 3 min. Read in English 
 
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Disons-le d’emblée : le rapport sur la compétitivité et l’avenir de l’Europe remis par Mario Draghi à la Commission européenne va dans la bonne direction.
 
Pour l’ancien président de la Banque centrale européenne (BCE), l’Union européenne (UE) doit réaliser à l’avenir 800 milliards d’euros d’investissements supplémentaires par an – l’équivalent de 5 % de son produit intérieur brut (PIB) –, soit environ trois fois le plan Marshall (entre 1 % et 2 % du PIB en investissements annuels dans l’après-guerre).
 
Le continent retrouvera ainsi son niveau d’investissement des années 1960 et 1970. Pour y parvenir, le rapport propose d’avoir recours à l’emprunt européen, comme cela a été fait avec le plan de relance de 750 milliards d’euros adopté en 2020 pour faire face au Covid-19. Sauf qu’il s’agit maintenant de rassembler de telles sommes chaque année pour investir durablement dans l’avenir (notamment dans la recherche et les nouvelles technologies), et non pas de financer une réponse exceptionnelle à la pandémie. Si l’UE se montre incapable de réaliser ces investissements, alors le continent entrera dans une « lente agonie » face aux Etats-Unis et à la Chine, prévient le rapport.
 
On peut être en désaccord avec Mario Draghi sur plusieurs points essentiels, en particulier sur la composition précise de l’investissement en question, ce qui n’est pas rien. Il reste que ce rapport a l’immense mérite de tordre le cou au dogme de l’austérité budgétaire.
 
Selon certains, en Allemagne mais aussi en France, les pays européens devraient faire repentance pour leurs déficits passés et entrer dans une longue phase d’excédents primaires de leurs comptes publics, c’est-à-dire une phase où les contribuables devraient payer beaucoup plus d’impôts que ce qu’ils reçoivent en dépenses, afin de rembourser urgemment les intérêts de la dette et le principal.
 
La manne de l’épargne
 
En réalité, ce dogme austéritaire repose sur un non-sens économique. D’abord parce que les taux d’intérêt réels (nets de l’inflation) sont tombés à des niveaux historiquement bas en Europe et aux Etats-Unis depuis une vingtaine d’années : moins de 1 % ou 2 %, voire parfois des niveaux négatifs. Cela traduit une situation où il existe une énorme manne d’épargne peu ou mal utilisée en Europe et à l’échelle mondiale, prête à se déverser dans les systèmes financiers occidentaux quasiment sans rendement. Dans une telle situation, c’est le rôle de la puissance publique de mobiliser ces sommes pour les investir dans la formation, la santé, la recherche et les nouvelles technologies, les grandes infrastructures énergétiques et de transports, la rénovation thermique des bâtiments, et ainsi de suite.
 
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Thomas Piketty : « Le rapport Draghi a l’immense mérite de tordre le cou au dogme de l’austérité budgétaire »


C’est l’un des dossiers brûlants qui trônent sur le bureau du nouveau Premier ministre. Michel Barnier ne s’en est pas caché, dès sa prise de fonction le vendredi 6 septembre, « la maîtrise de l’immigration » serait un de ses sujets prioritaires. « Il y a toujours le sentiment que les frontières sont des passoires, que les flux migratoires ne sont pas maîtrisés. Nous allons donc maîtriser les flux migratoires avec des mesures concrètes », a-t-il poursuivi le lendemain sur TF 1.
Mais pour faire quoi, et avec le soutien de qui ? La dernière loi immigration a été votée en décembre 2023, largement influencée par la famille politique de Barnier… avant de se voir en grande partie censurée par le Conseil constitutionnel en janvier. Depuis l’installation de la nouvelle Assemblée nationale, les Républicains (qui possèdent la majorité au Sénat) ont fait de « l’arrêt de l’immigration incontrôlée » un des points majeurs de leur « pacte législatif », ne cessant jamais de répéter réclamer le retour sur la table des mesures censurées du « PJL immigration » de l’hiver (quotas annuels, suppression de l’Aide médicale d’État, durcissement d’accès à la nationalité…).


Frontières « passoires », flux « non maîtrisés »… L’immigration, la priorité affichée de Michel Barnier


 
 
 
 Grâce à un partenariat entre New Annapurna et Remedy.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  Mis en ligne le 30 août 2024 11:08
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Bonne nouvelle pour les fans des univers d&#039;Alan Wake et Control. Remedy Entertainment vient tout juste d&#039;annoncer un nouveau partenariat avec Annapurna Interactive pour travailler sur des films, des séries TV et &quot;d&#039;autres formats audiovisuels&quot; basés sur ces deux franchises... Cela dans l&#039;optique d&#039;aider à financer le prochain jeu, Control 2.
Dans un communiqué envoyé à la presse, Remedy et Annapurna ont révélé qu&#039;Annapurna sera le partenaire principal de coproduction et de cofinancement pour Control 2. Et pendant que le studio finlandais restera focus sur le développement du jeu et d&#039;autres, son partenaire basé à Hollywood prendra en charge des adaptations multimédias basées sur ces franchises.
Remedy va faire équipe avec Annapurna pour produire des films et des séries dans les univers d&#039;Alan Wake et Control.
« Ce deal avec Remedy ne concerne pas seulement l&#039;adaptation télévisuelle et cinématographique de grands jeux, il s&#039;agit d&#039;innover et de redéfinir la manière dont les entreprises peuvent collaborer », a déclaré Hector Sanchez, l&#039;ancien responsable des jeux Unreal Engine chez Epic récemment nommé président des nouveaux médias interactifs chez Annapurna.
Dans ce communiqué, il est aussi écrit : « En soutenant la transition de Remedy vers l&#039;autoédition, nous faisons confiance à sa vision. Nous savons par expérience que Remedy est un studio de développement de jeux de premier ordre, et nous sommes ravis de faire équipe avec eux pour faire découvrir leur travail à un public encore plus large au travers l&#039;adaptation de Control et d&#039;Alan Wake au cinéma, à la télévision et au-delà. »
Concernant Alan Wake 2, Remedy a récemment sorti un premier DLC pour le jeu, Night Springs, tandis qu&#039;un deuxième est prévu pour octobre. Pendant ce temps, il a récemment été annoncé que le développement de Control 2 était en préparation chez Remedy, alors qu&#039;au même moment, les remakes de Max Payne 1 et 2 étaient en pleine production. Ce qui veut dire qu&#039;il faudra faire preuve de patience avant de jouer à la suite des aventures de Jesse Faden.
Rebekah Valentine est une journaliste vétéran chez IGN.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Des films et séries sur Alan Wake 2 et Control sont en préparation

 INA FASSBENDER / AFP 
 
Le retournement de situation est pour le moins brutal. En mars dernier, Gamestream annonçait une levée de fonds de 4,5 millions d’euros auprès de Bpifrance et du fonds Audacia de Charles Beigbeder. Le dirigeant de ce service de jeux vidéo dans les nuages (cloud gaming), Ivan Lebeau, ne manquait alors pas d’optimisme. « Dans les pays émergents, ça cartonne, assurait-il sur BFM Business. Notre premier marché c’est l’Indonésie et l’Inde est très, très porteur et on pense que d’ici septembre ce sera notre marché numéro un. » Seulement voilà, quelques semaines plus tard, c’est une toute autre histoire : le Netflix français du jeu vidéo se retrouve finalement placé en redressement judiciaire a appris l’Informé.
 

Gamestream, le Netflix français du jeu vidéo, en redressement judiciaire

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Il n’est pas dit que cette randonnée team building ait réellement renforcé les liens entre ces salariés aux Etats-Unis. Du moins à coup sûr pour l’un d’entre eux, abandonné en haute montagne par quatorze de ses collègues, rapporte le Huffington Post. Le groupe d’employés s’était retrouvé vendredi 23 août au petit matin pour entreprendre l’ascension du Mont Shavano, dans le Colorado, qui culmine à un peu plus de 4.000 mètres d’altitude.
Lors de l’ascension finale, le groupe se sépare et le malheureux finit par atteindre, seul, le sommet peu avant midi. Lorsqu’il « fait demi-tour pour redescendre, il se trouve désorienté alors que les objets personnels laissés sur le chemin par ses collègues afin de marquer l’itinéraire avaient été récupérés par leurs propriétaires », détaille sur Facebook les secouristes du comté de Chaffee.
Multiples chutes
L’infortuné, inquiet, envoie alors sa localisation à ses collègues, qui lui répondent qu’il fait fausse route et doit remonter pour retrouver le sentier, dont il s’approche à 15h50, prévenant à nouveau ceux avec qui il travaille à l’année. Mais c’est alors qu’une puissante tempête balaie la montagne, avec des pluies verglaçantes et de fortes rafales de vent. L’homme se trouve alors à nouveau désorienté et sans réseau téléphonique, poursuivent les secouristes qui, alertés, déclenchent les recherches à 21 heures sans parvenir à le localiser.
Les dernières actus Monde
Les opérations de secours reprennent alors dès le samedi matin, avec des renforts venus des comtés voisins. Aux environ de 10 heures, le naufragé de la montagne retrouve un peu de réseau et parvient à appeler le 911 (numéro d’urgence aux US) qui le localise et lui porte secours. « Il a expliqué avoir été très désorienté durant sa descente et avoir chuté à au moins 20 reprises. Après sa dernière chute, il était incapable de se relever, mais a été très chanceux de recapter suffisamment de réseau pour passer son appel », concluent les secouristes sur leur réseau social. Le secouru a quant à lui été immédiatement transporté à l’hôpital pour se remettre.


En rando de team building, ses collègues l’abandonnent en haute montagne


 
 
Comment relancer la fécondité en France, qui s&#039;affaisse ? Dans Les Batailles de la natalité (Éditions de l&#039;Aube), le sociologue Julien Damon s&#039;attaque au défi préoccupant de la chute des naissances. Un livre fouillé, éclairant et qui ne manque pas d&#039;idées. L&#039;auteur y réactive et développe des pistes jusqu&#039;ici incomplètement réalisées, tout en explorant des voies beaucoup plus originales. De quoi nourrir le débat public dans un pays en quête de son « réarmement démographique ».
Le Point : Que se passe-t-il avec la natalité en France ?
Julien Damon : Nous observons depuis une quinzaine d&#039;années une baisse importante de la natalité. Entre 2010 et 2014, environ 820 000 bébés naissaient chaque année. En 2023, seulement 678...
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Julien Damon : « Pourquoi pas un “bal de la CAF” pour relancer la natalité ? »


 
 
 
 
 
 
Une urgence vitale qui nécessitait que l&#039;ambulance prenne quelques risques sur la route. Et manifestement, cela n&#039;a pas plus à un automobiliste qui a suivi, au mépris du code de la route, l&#039;ambulance en intervention.
Tout cela pour finir par la percuter volontairement, selon un ambulancier, à Èze bord de mer, avant de prendre la fuite.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Une équipe du Smur se rendait à Eze hier pour secourir un patient victime d&#039;un infarctus. Photo DR. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Une infirmière se plaint de douleurs cervicales en raison de la collision.
Malgré cet accrochage, l&#039;équipe du Smur s&#039;est rendue au chevet du malade qui malheureusement n&#039;a pas survécu. Les secouristes, sous le choc de leur mésaventure, ont décidé de déposer plainte aujourd&#039;hui à la gendarmerie.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Un chauffard percute volontairement une ambulance du Smur en intervention

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 Par
 Louis Hausalter , envoyé spécial au Havre
 
Publié 
 hier à 23:19, 
 Mis à jour à l’instant
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le président et son ancien premier ministre ont participé jeudi à la cérémonie des 80 ans de la libération de la ville.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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Le premier bain de foule d’Emmanuel Macron depuis qu’il a nommé Michel Barnier premier ministre a eu lieu au Havre, ville dont le maire est un candidat désormais déclaré à sa succession. Après avoir présidé la cérémonie des 80 ans de la libération du port normand, jeudi, le chef de l’État, suivi à quelques mètres par Édouard Philippe, est d’abord accueilli par les sourires, selfies et remerciements habituels. Avant que des interpellations fusent du public. «Vous êtes otage du RN», lui lance un homme. «Personne n&#039;est l&#039;otage de qui que ce soit, lui rétorque Emmanuel Macron. Les Français se sont exprimés. Donc il faut respecter toutes les opinions et faire des compromis. Surtout pour ceux qui se sont mis d&#039;accord au deuxième tour, les forces républicaines doivent travailler ensemble.»
 
 
 
Un refrain déjà entonné tout l’été, quand il essayait de faire porter à l’ensemble des partis de ce qu’il appelle «l’arc républicain» la responsabilité de trouver une formule pour gouverner. Également interpellé sur le pouvoir d’achat, Emmanuel Macron défend son bilan économique. «Pendant sept ans, jamais les impôts n’ont augmenté». Comme pour prendre date, alors que Michel Barnier a fait part de son intention d’améliorer la «justice fiscale».
 
 
 
 
 
On ne va pas se mettre en mode pause jusqu&#039;en 2027
 Emmanuel Macron
 
 
Voilà donc le Macron nouveau, celui qui prétend se tenir désormais à distance de la conduite quotidienne des affaires, et qui reporte désormais sur d’autres les tâches qui étaient les siennes. «On a une ère nouvelle, avec un Parlement qui représente la France dans sa diversité et qui va supposer des compromis, théorise-t-il ensuite devant la presse. C&#039;est au gouvernement de porter des projets, de faire passer des textes de loi, mais aussi d&#039;administrer. Le président a ses compétences propres.»
 
Pas de «mode pause jusqu’en 2027»
 
Si cette «ère nouvelle» voit certains candidats à sa succession s’agiter de plus en plus, la fraîcheur de l’air normand n’a pas empêché l’échange de quelques gestes chaleureux entre Emmanuel Macron et Édouard Philippe. L’ex-premier ministre a mécontenté le camp présidentiel en confirmant sa candidature à la «prochaine élection présidentielle» dans un entretien au Point la semaine dernière, en pleine incertitude politique sur le choix du nouveau premier ministre. «Il a été un premier ministre formidable à mes côtés», salue le chef de l’État, avant de recadrer tout de même : «Je suis surtout concentré sur ce qui se passe aujourd&#039;hui et je veux que le pays réussisse. On ne va pas se mettre en mode pause jusqu&#039;en 2027.» Comme un avertissement à ceux qui se lancent déjà dans la course à l’Élysée, alors qu’Emmanuel Macron ne cesse de marteler, en public comme en privé, qu’il ira au terme de son deuxième mandat.
 
À la nuit tombée, les deux hommes se sont retirés à l’hôtel de ville. Auparavant, au cours d’une cérémonie très recueillie sur la place du général de Gaulle, ils ont salué tour à tour la douloureuse mémoire de la libération du Havre, ville rasée par les Alliés au cours de plusieurs jours d’intenses bombardements en septembre 1944. Édouard Philippe a rappelé «l&#039;amertume d&#039;un traumatisme collectif» suivi par «les drames de l&#039;incompréhension et de l&#039;indifférence». «Une déchirure que huit décennies n&#039;ont jamais totalement apaisée», a abondé Emmanuel Macron en évoquant «cette souffrance infinie d&#039;une ville sacrifiée pour libérer son pays».
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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«Un premier ministre formidable»: Emmanuel Macron et Édouard Philippe font bonne figure au Havre

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À 20 kilomètres au sud de la capitale espagnole, ce centre commercial abrite depuis plus de 20 ans une station de ski couverte.
 
Ils retirent leurs tongs et passent une combinaison de ski, font claquer les crochets des chaussures et enfilent les gants. Il fait plus de 30 degrés cet après-midi là à Madrid, mais les clients de la station de ski couverte Snozone ignorent la torpeur de l&#039;été... et les questions liées à l&#039;environnement. Une brise glacée saisit les visiteurs dès le hall. Après l&#039;ours polaire de l&#039;entrée, les râteliers à ski, les tapis antidérapants et les casiers cadenassés plongent les estivants dans un autre univers.
 
 
À Arroyomolinos, à une vingtaine de kilomètres au sud de Madrid, le centre commercial Xanadu abrite depuis 2003 Snozone, qui offre une piste inclinée de 250 mètres de longueur recouverte de neige artificielle, ouverte 365 jours par an de 10h00 à 22h00. Entre un télésiège et un téléski, par -3°, une trentaine de skieurs dévalent la pente du gigantesque hangar sous une lumière artificielle, et sous le regard amusé des badauds rassemblés derrière les baies vitrées. Pour deux heures de ski, il faut compter une quarantaine d&#039;euros entre le matériel et les vêtements.
 
Non-sens écologique
 
Le «Ski Club de Carcassonne» (sud de la France) vient ici depuis sept ans, explique Thomas Barataud, moniteur dans la station des Angles, dans les Pyrénées orientales : «à l&#039;époque, on skiait l&#039;été sur les glaciers, mais la conjoncture fait que c&#039;est un peu compliqué. Ici, on a de la neige dure et du froid pour entretenir les gamins dans le ski, c&#039;est le top». La dizaine d&#039;élèves «section compétition» vont, durant une semaine, enchaîner les slaloms sur la partie réservée aux clubs, à la surface très dure et plus technique. «C&#039;est pas trop écologique», admet cet instructeur de 43 ans, «mais nous, ce qu&#039;on cherche, c&#039;est le rendement et le ski. On s&#039;adapte à ce qu&#039;on nous propose, et ça, c&#039;est une bonne alternative».
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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«Quand on sort à 16h00, ça fait bizarre, on est en short et claquettes !», dit-il en riant. Une de ses élèves, Cyrila Pena, décrit, elle aussi, «un choc thermique: on se prend le soleil en pleine face le soir». Si l&#039;adolescente de 18 ans trouve le cadre «génial», elle avoue que «quand j&#039;en parle à mes amis, y&#039;en a certains qui me disent ’Mais t&#039;as pas honte d&#039;aller skier à l&#039;intérieur ?’» Et de poursuivre : «Je me dis que si les générations passées avaient fait attention à l&#039;écologie, on aurait skié tout simplement sur des glaciers. Là, on est obligés de venir skier en salle parce que sinon, on commence à mettre les skis en décembre, et ça fait trop tard». L&#039;endroit accueille chaque année environ 200.000 personnes, 1800 par jour en cas de forte affluence.
 
Un «frigo»
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Un snowboarder profite d&#039;une course à Xanadu Snozone, la seule piste de ski couverte d&#039;Espagne, située à Arroyomolinos, au sud de Madrid, le 19 août 2024.
 PIERRE-PHILIPPE MARCOU / AFP
 
 
 
La haute saison est la même que pour les stations de montagne, d&#039;octobre à mars, précise le directeur de Snozone, Javier Villar : «soit les gens viennent car ils sont débutants et veulent se remettre en jambes, soit ce sont des équipes de compétition qui nous viennent de France, d&#039;Angleterre, de toute l&#039;Espagne, d&#039;Andorre pour se préparer, parce qu&#039;il n&#039;y a plus de neige dans les montagnes». Il affirme que la consommation d&#039;eau est bien moindre que celle d&#039;un gymnase et que c&#039;est surtout l&#039;électricité qui représente une dépense importante : «c&#039;est un frigo. Si on devait éteindre et refroidir à nouveau, la dépense énergétique serait immense, c&#039;est pour cela que nous sommes ouverts toute l&#039;année».
 
L&#039;entreprise a investi dans des panneaux solaires, un investissement qu&#039;il qualifie de «très rentable, non seulement en termes d&#039;empreinte carbone, mais aussi sur le plan économique». Le groupe Snozone, qui appartient à la société immobilière britannique Capital &amp; Regional, dispose de deux autres stations couvertes, toutes deux en Angleterre. La plus grande station de ski couverte du monde, qui est aussi la plus célèbre, est Ski Dubaï, dans le Golfe. Alors que dehors l&#039;été madrilène est accablant, à l&#039;intérieur, les nez coulent.
 
Un surfeur tente une figure sur la rampe. Izan Romano, un maçon madrilène de 20 ans, est un habitué. Grâce à son abonnement annuel à 600 euros, il vient quatre à cinq fois par semaine. «Été, hiver, peu importe, il y a toujours de la neige, c&#039;est ma bulle d&#039;oxygène, j&#039;oublie ce qu&#039;il y a dehors», et notamment «les 38 degrés qu&#039;il fait chez moi». «Certains vont à la piscine, moi je prends la voiture et je vais à la neige». L&#039;environnement? Il dit «ne pas y penser».
 

ChristineRkelly

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