Savoir s'entourer #1
Pour le titre j'avais longuement hésité avec "Comment s'entourer de fils de putes et d'enculé". Bref, il y aura un petit lot de Drama que je traiterais avec beaucoup de second degré.
Vous l'aurez compris, ça va juste être du trashtalk en masse, mais promis, à part deux lignes chiantes, je ferais mon possible pour vous tenir en haleine.
J'aimerais commencer par mon ex. Que les termes les plus adaptés sont "grosse"* et *"pute". En soit elle est pas méchante, mais juste un peu conne. C'était il y a deux ans, je sortais de quelque chose de deux années de relations plutôt compliqué avec ma main droite et mes études supp, (BTS IRIS pour les intéressés) et je tapais ma petite année sabbatique chez mes darons. Ca la foutait légèrement mal les premiers mois, c'est que lorsque j'ai commencé à taffer que ça allait mieux, mais vous êtes pas venus pour ça.
J'ai rencontré mon ex par hasard, sur un MMO où on rollisait pas mal. Oui, je suis un rolliste, vous savez, ces éternels connards qui ne jurent que par le jet de dés et qui se masturbent sur des personnages créés pour vivre l'aventure dans Donjons et dragons. Convos skype régulière, la nana un peu timide parce qu'elle se trouvait des petits complexes par-ci par-là, rien de bien méchant. En somme, la nana souffrait d'asthme, de coeur fragile, de diabète, de troubles de l'équilibre, d'un problème de surpoids et Jean Passe. Moi qui aime avec le coeur plus qu'avec les yeux, je vous vois déjà vous marrer, je me dis que c'est pas un soucis, que l'important c'est de partager des choses ensembles. Joke. La nana avait pas qu'un petit problème de surpoids, et la différence d'âge entre ce qu'elle m'avait montré en photo et la réalité m'a foutu un grand coups dans les valseuses que je sentais déjà afflué sur moi l'envie de reprendre le train en sens inverse quand je l'ai vue pour la première fois. Mais gentleman oblige, ou plutôt je-prend-sur-moi-en-attendant-d'avoir-l'occasion-de-fuir oblige, je suis resté... Avec cette demoiselle... Qui pèse deux fois mon poids... Et qui lorsque je l'ai vue sur le quai me faisait plus penser à sa mère quoi.
Mais ce n'est pas la seule surprise que j'ai eu. Pendant la semaine que j'ai passé chez elle, j'ai pu découvrir sa vie, sa maison, son chien, ses parents, ses "pouvoirs surnaturels", ses "dons de visions et de divination", ses "incursions dans des mondes chamaniques", ses "études de magnétisme". C'est là que je me suis dit que j'entrais en terrains dangereux. Cependant, les découvertes sont loin d'être finis et en poursuivant le séjour chez elle, j'ai aussi appris que son sens de l'humour et son sens d'analyse de ce qui l'entoure sont défectueux. Je ne vous ferais pas l'horreur de vous raconter la blague au resto qu'elle nous a faite, mais le blanc qui a suivi fut tellement plus malaisant que toutes les box du g/anepasvoir et du g/malaise réunies. Mon cerveau fuyait par mes oreilles, m'insultant cordialement pour ne pas m'être cassé plus tôt par le premier train pour rentrer chez moi et je le voyais se barrer du resto en me tendant son majeur, me laissant vidé et violé par cette blague qui hante à jamais mon esprit.
J'ai finalement fini ces "vacances" en me tirant le plus loin possible de l'Oise où je me jurais intérieurement de ne plus jamais y retourner. Mais c'était sans compter sur sa persévérance pour faire durer son couple, qu'elle ne devait pas avoir très souvent vu l'état du machin, pour consciemment ou inconsciemment me faire sentir coupable. Rentré chez moi, convo Skype, on discute de bien des choses, de notre semaine à deux, de ce que ses parents pensent de moi, d'elle, de moi, du chien. Et du contrat d'assurance-vie qu'elle pose sur ma tête. Deuxième blague de très mauvais gout si il en ait car vu le "fric" qu'elle souhaitait me "léguer" elle aurait pu soigner bien de ses soucis. En s'envoyant en séjour en H.P. ou une transplantation de matière grise, j'en sais rien, démerdes-toi. Mais non. Madame, parce que oui, quand ça a huit ans de plus que toi et que ça a plus la gueule d'un gros chewing-gum avec des cheveux et de la moustache et que tu ne veux pas la froisser en l'appelant "Chose", tu l'appelles Madame, Madame m'aime trop pour penser à sa propre vie, donc elle préfère me donner ce qu'elle a. Ooooh, c'est beau l'amour. Mais... Si c'était que ça...
Elle prévoyait de mourir prochainement. C'était peut-être une question d'années de ce qu'elle me disait. Et en étant pendant l'année scolaire 2015/2016 sur Lyon pour mes études de langues, elle a eu une crise. Non, deux.
La première, ça a été un "passage" où elle a laissé son "compagnon chamanique" sortir de la boîte dans laquelle elle l'avait "enfermé" pour qu'il me parle.
Oui.
Au téléphone ça donnait "Hmm... Tu ne mérites pas maîtresse... Tu lui fais trop de mal... Tu es incompétent... Malhonnête..."
Et moi... Béat devant un tas de conneries aussi lourd que sa graisse, j'hésitais entre soit lui dire "Chérie, si tu as des problèmes avec moi, il faut me le dire.", ou appeler un HP ou jouer son jeu pour lui faire reconnaître qu'elle a tord de s'embarquer dans cette voie-là.
Mais que veux-tu. La ruminante est bornée et malgré le fait que je lui dis que l'apparition de son compagnon ne signifie rien et que je lui fais limite reconnaître sa gaminerie, elle continue.
Bon. Tant pis. T'arrêteras quand t'en auras marre, moi je continue de taffer.
Elle revient le soir, toute gentille et toute guillerette... (Je peux pas m'empêcher de rire à guillerette en l'imaginant... Comme si un éléphant pouvait gambader dans un champs de fleurs dans une robe blanche en riant et chantant, guillerette...) bref, elle revient me voir et on commence la discussion face à face. Où je lui dis que plus jamais elle me refait ça ou je me casse. Ca l'avait bien calmé sur le moment... Puis un mois plus tard, Janvier, elle m'annonce qu'elle est partie aux urgences pour un possible oedème pulmonaire. C'était un peu le bordel dans ma tête à ce moment là parce que j'étais désemparé par du taff que je ne trouvais pas, mon père d'un côté, et elle qui me tient la jambe. La culpabilité m'a un peu rongé à ce moment-là je dois dire. Et j'avouerais sur le coup que je ne pensais plus trop à ce que je faisais. Et cette grosse pute s'en est bien servie.
Elle m'a rejoué du violon, me disant que ce n'était pas un oedème pulmonaire, mais qu'elle "s'étouffait quand elle s'endormait parce qu'avec sa masse, son cerveau lui disait de ne plus respirer" et que sa durée de vie en était écourté qu'elle ne passerait surement pas l'année. Bref, encore une connerie, mais j'y croyais. Un peu. Au vu des termes médicaus utilisés, j'y croyais.
Heureusement qu'il y eut un connard pour me rappeler que je devais la larguer. Ce connard aura surement sa box d'ailleurs. Ce mec m'a secoué, m'a claqué, m'a noyé dans la bière jusqu'à ce que j'en ressorte en homme grandi. (Ouais, si seulement la bière avait véritablement cet effet, cela ferait longtemps que je serais Jésus.) Je commençais à me désintéresser de son cas, doucement, continuant mon petit chemin de vie, métro boulot dodo. Et au boulot, un midi un peu avant la saint Valentin, sur Skype elle me sort :
"J'ai bien réfléchit.. et je pense qu'il est grand temps que je m'en aille. Je t'ai déjà souvent dit pourquoi.. mais cette fois si.. attendre désespérément des billets qui ne viendrons jamais, ni que tu fasse d'efforts là ou il faut pour t'en sortir, communiquer etc...
L'attente a l'hôpital, l'attente que tu me parle un peu plus.. non. je ne peux plus.
Pardonne moi."
Okay cool, ta gueule et fous le camp une bonne fois pour toute.
Je l'ai dit quand même un peu mieux que ça, avec des "excuses".
Et je rentre chez moi le soir, les doigts de pieds en éventails, regardant mon connard de colloc "C'est bon, elle s'est cassée. "
Et on a bu.
Et vient me voir un pote que j'ai en commun avec mon ex. Et qui me sort "T'as vraiment fait ton salaud. Mais c'est pas grave, je t'en veux pas."
Donc, cette pute après m'avoir largué ce faisait une joie de me trashtalk. Okay, je vais te baiser.
Enfin... Après l'avoir incendié par SMS, j'ai laissé l'eau couler sous les ponts. J'ai appris qu'elle était toujours en vie, que elle si pauvre s'était payée des jeux et un nouveau PC, etc, etc. Je serais même pas surpris qu'elle est perdue du poids en s'amputant une jambe ou un bras.
Bref. Si et seulement si j'avais l'occase de la revoir,ce serait pour m'excuser de pas l'avoir larguée plus tôt avant de lui mettre ma main dans sa gueule.
PS : Cette grosse pute jouait avec les touches fléchées à n'importe quel jeu.
TL;DR : J'ai eu droit à une grosse... chienne croisée truie qui m'a fait du pathos, on s'est "aimés" avant de se découvrir. Elle mythonait comme la tarée qu'elle était et essayait de m'inclure dans ses délire. Elle m'a larguée et m'a pourri dans mon dos avant la saint Valentin et je l'ai pourrie en retour. Voilà.
J'adore les mecs comme toi. Aucun courage de dire les choses clairement. De vrai babtou bordel
Ca sent quand même le bon petit goût de frustration salée dans ta bouche après qu'elle t'ait fourré sa rupture bien profond dans la gorge. Le bon trashtalk par rage d'avoir été pris pour un con tout du long et de pas avoir eu assez de couilles.
y a les gens dont la daronne veut se taper le fils puis y a les autres qui font avec ce qu'ils ont.
Nan mais vraiment. Faut pas, c'est vraiment de la merde. Bon, parce que c'est toi.
< Public à table. >
Un troll entre dans un bar bien bourré, et commence à alpaguer les clients en cherchant la merde voulant clairement casser la gueule à quelqu'un. Un nain lui répond : Moi je peux te battre d'un coup, et sans utiliser mes mains. Approche."
Et le troll s'approche
"Encore."
Et le troll s'approche de plus près.
"Encore un peu."
Le troll s'approche au point de pouvoir le shooter comme un ballon de foot, et le nain se relève.
< Incompréhension à la tablée. >
Et il lui met un coup de boule, dans les bijoux de famille.
< Malaise. >
Voilà. Heureux ?
Tu nous as pondue çà juste pour ne pas passer pour un pornfag ?
Nan parce que tu t'es donné du mal pour rien.
t'attends une heure que je fouille et t'as leu lien. Par contre t'étonnes pas si sa gueule est floutées. Sa moustache sûrement, ils ont pas voulu infliger ça au public sûrement.
Du coup c'était quoi la blague malaisante?
Les adeptes du g/malaise veulent savoir
J'ai même pas de mots, même moi qui suis abonné aux situations de merde, je sais pas quoi dire là.
Je comprends pas, dès que tu l'as vue t'as eu envie de fuir, pourquoi t'es resté avec du coup si elle était aussi horrible (dans tous les sens du terme)?
Ouais mais quand même, là il s'en est rendu compte quoi !
Donc c'est que bon quelque part ça devait quand même bien l'arranger de l'avoir.
deux raisons. La première était que je sentais chez elle cette volonté de se changer, de pouvoir avoir le courage seule de faire des choses en autonomie. Donc je lui ai laissé sa chance. Il faut bien ça. La deuxième raison, c'est qu'elle fait du F en bonnet de soutien-gorges.
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