La science commence à peine à révéler les répercussions neurologiques de la consommation de pornographie. Mais il est clair déjà que ses effets sont catastrophiques pour la santé mentale et la vie sexuelle de son large public. Avec de graves conséquences comme la dépression ou la dysfonction érectile, la pornographie semble transformer notre câblage neuronal.
via "Santé Mentale, le mensuel des équipes soignantes en psychiatrie"
edit : deux autres articles pour compléter :
https://www.lepoint.fr/societe/la-pornographie-sur-internet-modifie-le-cerveau-des-jeunes-06-10-2017-2162682_23.php
https://www.maxisciences.com/internet/les-effets-devastateurs-du-porno-sur-votre-cerveau_art44156.html
Sauf que dans ce mélange incongru de certitudes et suppositions, on se perd trop facilement à jongler entre les deux pour construire une réflexion fiable, censée et solide. Et c'est fort dommage car il y a beaucoup de points traités sur lesquels je suis personnellement d'accord, et qui mériteraient selon moi un approfondissement.
De plus le Point n'apporte pas ici des preuves scientifiques. Ce n'est qu'une tribune féministe qui condamne le travail d'actrice et d'acteur X, les consommateurs (uniquement les hommes hein, car nous sommes de gros pervers dégueulasse, tandis les femmes jouissent des arcs-en-ciel) et qui fait la moral à qui veut bien les lire que le porno c'est le mal et qu'il faut protéger nos enfants. Je rajouterai que je trouve le parallèle avec les pratiques de l'Antiquité particulièrement savoureux, c'est un très bel exemple de malhonnêteté intellectuelle.
En somme : Une belle bouse.
PS : Je ne dis pas qu'il faut laisser nos enfants regarder tous le porno qu'ils veulent. Au contraire les en protéger pendant leur adolescence est un devoir. Mais qu'on recadre les choses deux minutes : La perversité n'a pas attendu Internet pour se déclarer chez les hommes ET les femmes. Ce n'est pas parce-que du haut de son fauteuil en cuir on ne voit pas les choses qu'elles ne se passent pas.
Les articles traitent du sujet en général des modifications cérébrales induites par la consommation de phonographie et des conséquences sur la vie sexuelle, on peut les lire en complémentarité les uns des autres.
SAUF que les seules parties solides sont les sources qui sont utilisées pour appuyer une hypothèse qui va extrapoler le sujet de cette source la plupart du temps. Et encore une fois je ne remet pas en cause la véracité des propos tenus dans les sources, mais l'article. Ça relève plutôt d'une piste de réflexion autour de la pornographie qu'un réel article scientifique.
Encore une fois, au même titre que la métaphore sur l'Antiquité, ta métaphore est complètement hors sujet. On SAIT que le glyphosate n'a rien de bon pour la santé, et qu'il est responsable de la mort ou de la dégradation de la santé de milliers de personnes. Un bon porno de temps en temps seul ou avec ta copine ou ton mec pour changer de la routine c'est plutôt cool. Pas un verre de glyphosate une fois par mois.
Je n'ai rien pour le prouver, mais après tout, pourquoi pas ?