Le bruit, la bête et la tarlouze.

Il est environ 7h30 du matin, quand un bruit me réveille. Encore la tête dans le rectum, il me faut plusieurs secondes d'intenses analyses pour me rendre compte que ce bruit vient de mes toilettes. Je ne suis toujours pas bien réveillé, et il faut attendre quelques minutes de plus pour que je constate qu'il s'agit d'un bruit similaire à de petites "griffes" grattant je ne sais quoi. En pleine période d'examens, un rien me fait péter un plomb et perdre mon sang froid. Légèrement interloqué (pour ne pas dire paniqué car j'suis pas une tarlouze sisi), j'ouvre la porte de la salle de bain (enfin salle de douche pour moi), et me rends compte que ce bruit ne vient ni des voisins du dessus, ni du dessous, mais bien de mes putains de toilettes. N'osant pas regarder par frayeu... fainéantise (j'suis pas une tarlouze j'te dis enculé) je décide de tirer la chasse d'eau, et d'en finir avec cette péripétie matinale. Mes examens débutant à 9h00, je décide de me rendormir quelques minutes pour me réveiller quand mon réveil l'aura décidé. Tout à coup, le bruit revient. Toujours ces sortes de "griffes" grattant frénétiquement ce qui semble être le (la?) céramique des toilettes. Cette fois j'en suis plus que sûr, il y a bien un truc juste en dessous de ma cuvette. "Bordel, mais c'est que ça fait flipper cette merde!" me dis-je. Toujours pas décidé à ouvrir cette cuvette (une tarlouze, où ça?), je décide de tirer la chasse d'eau non pas une fois, ni deux, mais bien trois fois (on dirait pas mais je suis un malade moi quand je veux). "C'est pas tout, mais ça commence à me mettre en retard ces conneries." Je prends donc mon petit déjeuner, et je décide - par SMS - de rapporter ce phénomène paranormal à un ami, histoire de me rassurer intérieurement aussi. "Et fais gaffe à pas te faire bouffer le trou du cul! lel. à toute gros." (no homo, et j'suis pas gros). Merci enculé, on peut compter sur toi. J'entre dans la salle de bain pour prendre ma douche... et toujours ce putain de "grattement" juste sous ma cuvette. "C'est sûrement ma chiasse carabinée d'hier soir qui essaye de se faire la malle"; je réfute cependant cette hypothèse car mon caca n'a certainement pas de "griffes". Cette fois, j'entends en plus un bruit d'eau, comme si une petite chose "pataugeait" (j'ai pas trouvé d'autres mots). Par précaution, je décide de mettre la première chose "lourde" sur la cuvette, au cas où.. (ferme ta chatte la grand-mère, c'est ton père la tarlouze, il suce des queues, enculé de chabert).
Je prends alors une douche assez rapide, m'habille et file à mes examens en me disant: "De toutes façons, avec le temps ça finira bien par passer." Sur le trajet, j'essaye de trouver une explication à cette chose. J'ai déjà entendu des histoires à propos de bêtes remontant jusque dans la cuvette des chiottes, du genre araignées (beurk), souris/rats, tapirs, gnous, jaguars, requins baleine, orques... Mais je trouve ça impossible, car n'étant pas plombier, je suppose quand même que le tuyau doit être un minimum à la verticale (j'habite à un étage).
Examens du matin (aight poète) passés, je rentre manger chez moi le midi. À peine passé le pas de la porte, j'entends ce bruit. "Cette fois ça suffit, on va arrêter de faire le gros pd, et on va voir ce qui se cache dans mes chiottes. De toutes façons, quelque soit la chose, ça va pas te balancer du venin dans les yeux et te décapiter d'un coup de griffes." Sûr de moi, je soulève la cuvette.
Et vlatipa que je vois une souris assez grosse (pas un rat quand même) qui se barre dans le trou des chiottes. Cela va peut-être vous surprendre, mais j'ai sursauté (ta gueule fdp). Au moins je suis fixé. Envisageant un retour rapide du rongeur, je décide toutefois de déverser ma substance excrémentielle sécrétée par les reins (je pisse quoi, pour les plus cons).
J'ai un peu de temps devant moi, les examens ne reprenant qu'à 14h30. Je décide d'appeler le "gardien" de la résidence qui, lors de mon arrivée, m'avait parlé de certains problèmes liés aux rongeurs. "C'est la première fois que ça arrive." me dit-il. Bref il met un produit "miracle" dans les chiottes en disant que ça ne le ferait plus revenir. "Bon là bâtard, j'y crois pas du tout à ton produit à la con" (du coup je l'ai sodomisé froidement sur le bureau jusqu'à ce qu'il saigne de la mâchoire). Bon en fait je lui ai juste dit "merci. Au revoir."
Bref je suis rentré hier soir, et depuis, j'entends plus de bruit (il méritait peut être pas une sodomie en fait). En tout cas, ça m'a quand même bien fait stressé cette connerie, mais j'ai retenu deux choses: Je fermerai toujours ma cuvette, et je passerai plus 2h sur le trône (et je mettrai du lubrifiant).
Voilà bisous bisous.
Hervé.