"Il subissait des insultes régulières, des fouilles au corps, de la violence physique en le maîtrisant par le cou contre un mur et des propos qui relèvent du pur rejet. Quand il était question d’aller au cinéma par exemple, on lui disait : 'on ne sortira pas avec la pédale' ou encore des mots comme 'PD', 'tarlouze'. Il s’est senti complètement rejeté."
Sacrée éducation
Tu peux comprendre le traumatisme des parents de voir leur enfant se travestir en sortant de chez eux, vu que c'est désormais admis comme comportement.
T'essaies de donner une éducation saine, de faire quelque chose de ta progéniture et la société actuelle s'amuse à amplifier tout les dysfonctionnements des individus en les exaltant.
Si tu deviens pas fou, c'est normal que t'arrives dans ce genre de situation de haine.
T'essaie d'éviter de voir le contexte qui fait qu'on en arrive là ?
Les fautes impardonnables pour rappel c'est Sodome et Gomorrhe, donc ne la fait pas à l'envers.
Nan t'inquiètes t'es pas fou, il justifie la violence sur enfants.
Il doit aimer frapper et se sentir puissant face à des gosses.
Tu parles de quelque chose d' «injustifiable» .
Tu es donc pleinement dans le subjectif/culturel.
Je te sors un exemple de ce que la culture peut aussi produire comme analyse sur le caractère 'injustifiable' d'une action.
En gros ton sentiment a une valeur sensiblement identique à un passage de l'ancien testament.
@poteau: Pour toi, où est la limite de l'éducation ? Violer son enfant serait un leçon ?
C'est compréhensible qu'on en arrive là, comme j'ai tenté d'expliquer.
Si on part du principe actuel que le gosse est ce qu'il est, pourquoi on ne part pas également de celui que les parents sont ce qu'ils sont ? Du coup, au lieu de toujours chercher de manière puérile qui est responsable, qui a le droit de faire ce qu'il fait car c'est écrit sur un papier, etc. il y a peut-être de l'eau à mettre dans son vin de deux côtés.
Là je vois simplement un comportement débridé qui en apporte un autre.
Ya bien des thérapies de conversion par le viol, donc tu trouveras donc des gens pour les justifier.
Arrête deux secondes de t'indigner, ça ne sert à rien. Ce qui compte c'est comprendre les mécanismes qui induisent ces situations, pour les changer s'il le faut.
Bien, tu conclus par l'absurde qu'il ne faut bien entendu pas accepter les gens tels qu'ils sont, comme l'ont aussi montré ces parents qui ont essayé de faire leur travail.
J'essaie de d'expliquer que c'est une situation inextricable du fait de la permissivité de la société et ton seul intérêt c'est comme un journaliste avec JMLP de savoir si oui ou non les chambres à gaz c'est bien.
Bien résumé !
Néanmoins, dresser les responsabilités c'est pas un axe de réflexion très enrichissant je pense.
Essayer de comprendre les deux parties l'est plus je crois. Un des rôles de notre presse chérie c'est de nous faire oublier la nuance quand quelque chose va à l'encontre des valeurs qu'elle prône.
Sinon j'imagine qu'avoir des enfants donne le droit de définir ce qu'est une éducation sensée ?
Que tu ne veuilles pas d'un enfant gay, que ça correspond pas à ton schéma de valeur, soit, je peux le comprendre. Maintenant ça reste ton gosse et s'il s'avère que c'est le cas, tu vas pouvoir y changer grand chose en agissant ainsi. Ton rôle de parent c'est pas de forcer ton gosse a rentrer dans le costume que tu as imaginé pour lui ni d'approuver forcément tous ses choix mais a l'accompagner pour qu'il s'épanouisse et l'aider a trouver son chemin sans trop d'embûches. Si on revient a l'exemple de l'article, tu peux très bien lui dire que tu le souhaites pas sortir au ciné avec lui car ça te met mal à l'aise et que soit il vient avec toi habillé correctement soit il vient pas. Mais rejeter son enfant car il est différent de ce qu'on imagine qu'il soit, qui plus est violemment, désolé mais clairement on a quitté l'éducation, on est juste sur du rejet et de la haine et y a rien qui excuse ca (d'ou le côté injustifiable). Surtout qu'en plus ça aura assurément l'effet inverse, a savoir le conforter dans son opposition et son rejet qu'il te manifeste.
Sinon non c'était pas le sens de ma question. Mais pour y répondre, non absolument pas. Mais ne pas avoir d'enfants ne t'en donne guère plus le droit. Par contre je reste quand même intimement convaincu que avoir ete confronté a la réalité, ça te donne un peu plus de billes ou a minima permet de relativiser certaines choses.
