J'ai commencé une nouvelle campagne de jdr sur donjon et dragon avec des potes.
Je joue un Eladrin, pour ceux qui ne connaissent pas, le personnage peux changer formes et de personnalité selon les chocs emotionels qu'il subit, ses formes sont liées aux saisons, grosso modo:
Été c'est une brute, si la violence n'a pas réglé un problème, tape plus fort.
Automne c'est le chevalier blanc poussé à l'extrême, il donnerait jusqu'à son slip a quelqu'un dans le besoin.
Hiver, c'est la dépression et la mélancolie, la résolution face a la mort et son destin.
Le printemps c'est un la joie de vivre, l'alcool et les copains.
C'est sur l'hiver que j'aurai besoin d'aide, j'aimerai des citation grandiloquentes sur le destin, la mort , la mélancolie, l'échec ou le non sens de la vie.
J'aimerai bien en faire un drama queen shakespearienne. Je suis même pas contre m'acheter un recueil de poésie sur des thèmes déprimants si vous avez des titres.
La neige… on l’enlève, elle revient. Toujours ! Encore et encore… Et nous, pauvres âmes chagrines, nous perdons nos regards dans l’horizon blanc de notre solitude…
putain oui je l'avais oublié lui, je vais chercher des best of et prendre des notes, mais c'est totalement le genre de perso qui me ferait marrer de jouer.
Je pensais aussi me noter quelque tournure de phrase de Saez aussi, dans le genre "je me regarde dans le miroir quand je pleure" il se pose la.
Mais en attendant, il fuit : le temps fuit sans retour, tandis que nous errons, prisonniers de notre amour du détail.
Virgile
https://www.eternels-eclairs.fr/poesie-poemes-saison-hiver.php
J'ai trouvé quelque chose de sympa:
"Que le tour du soleil ou commence ou s'achève, D'un oeil indifférent je le suis dans son cours; En un ciel sombre ou pur qu'il se couche ou se lève, Qu'importe le soleil ? je n'attends rien des jours."
"Mon cœur, lassé de tout, même de l'espérance, N'ira plus de ses vœux importuner le sort; Prêtez-moi seulement, vallon de mon enfance, Un asile d'un jour pour attendre la mort."
"J'ai trop vu, trop senti, trop aimé dans ma vie, Je viens chercher vivant le calme du Léthé; Beaux lieux, soyez pour moi ces bords où l'on oublie L'oubli seul désormais est ma félicité."
""Quel crime avons-nous fait pour mériter de naître ? L'insensible néant t'a-t-il demandé l'être, Ou l'a-t-il accepté ? Sommes-nous, ô hasard, l’œuvre de tes caprices ? Ou plutôt, Dieu cruel, fallait-il nos supplices Pour ta félicité ?"
Si vous cherchez également ce genre d'inspiration, Lamartine avait l'air d'être un joyeux luron...