Franchement… c’est n’importe quoi. La première vidéo, c’est un concentré de démagogie grasse et débile. Sérieusement : si 200 € de courses ne te font pas tenir 8 jours, le souci n’est pas chez le fournisseur, il est dans ta façon de vivre.
À un moment, il faut arrêter de “réchauffer des gnocchis”, "des croques monsieur indus' " ou "des poêlé merdique" et revenir à cuisiner. Et qu’on ne me parle pas de “ j'ai pas le temps” : les gens passent des heures sur TikTok et Netflix, mais éplucher une carotte, là c’est trop ?
Le temps ont l'a tous, c'est à nous de choisir ce que l'on en fait !
Avec 1 chou + 5 carottes, tu fais une soupe pour trois personnes pour la semaine. Tu ajoutes la carcasse du poulet du dimanche, et bam : des repas du soir pour 3 €.
Par chez moi, 30 kg de pommes de terre à 15 € achetées à la ferme. Oui, elles sont sales. Oui, il faut les éplucher. Mais avec ça, tu nourris une famille pendant un mois si tu sais aligner une casserole et trois idées.
Le problème, ce n’est pas le prix.
Le vrai souci, c’est qu’une journée fait toujours que 24 heures… mais qu’on a remplacé les choses essentielles, comme cuisiner, préparer à manger, s’occuper de soi, par de l’entertainment.
Du coup, on a désappris à cuisiner, à se nourrir correctement, à faire simple et efficace.
A ne pas manger de la viande à chaque repas, à ne pas être en surplus calorique à chaque repas.
On dit qu’on n’a pas de thune, mais l’IMC mondial n’a jamais été aussi haut, et ce n’est clairement pas parce qu’on a tous développé des « os lourds ».
On ne sait plus gérer une alimentation simple, saine, quotidienne. On ne sait plus couvrir nos besoins de base avec des produits bruts.
Et non, ce n’est pas parce que tu as fait une salade de riz avec deux restes le mois dernier que tu cuisines, ce n’est pas parce que, à Noël, tu vas enfin faire un vrai repas maison que tu manges équilibré le reste de l’année.
C’est le quotidien qui compte.
Oui clairement le mec bouffe n'importe quoi, peut-être pour ça qu'il montre pas son reçu en entier.
Sauf que ce discours, je l’entends en boucle.
Chez les jeunes adultes que j’embauche, comme chez les quinquas biberonnés aux pubs “Marie”, c’est exactement la même rengaine.
Tout le monde ne pense pas comme ça, bien sûr… mais merde : on vit dans un pays où on te fait croire que pour être en bonne santé, éviter de grossir et bien manger, il faudrait sortir le portefeuille.
Alors que c’est totalement faux.
Et au final, ça donne un truc complètement absurde :
on martèle que “bien manger” coûte trop cher, au point que ceux qui ont le moins de moyens sont justement ceux qui affichent l’IMC le plus élevé.
Dans une logique normale, si tu as pas de pouvoir d'achat tu manges pas à ta faim et tu es plus frêles , si tu es riche tu manges + que à ta faim et tu es gras et bien portant.
Et pourtant, on a fabriqué l’inverse : plus tu es pauvre, plus tu manques de pouvoir d’achat… et plus tu te retrouves à acheter des produits industriels bas de gamme, souvent plus chers que de cuisiner toi-même.
Moins tu as de moyens, plus tu paies cher — pour manger moins bien. C’est un paradoxe aberrant.
Et quand on vois la masse de nourriture perdu par ce mode de fonctionnement j'en pète un câble.
Après 22 ans d'expatriation, un autre paradoxe pour moi c'est que l'éducation santé / alimentation est catastrophique en France, les restaurants sont bons et les produits sont excellents mais au quotidien les gens mangent très mal.
En grande surface niveau rapport qualité la France c'est peut-être le pays numéro un donc pour moi, même si les deux se suivent souvent, c'est pas une question de revenus mais d'éducation.
Et j’ajouterais ceci : bravo aux industriels.
Ils ont réussi à nous faire croire que manger, ça coûte forcément cher. Que si ce n’est pas cher, c’est de la merde. Et que pour “bien manger”, il faudrait obligatoirement payer plus.
Dans leur logique, c’est très simple :
– Manger industriel pas cher = du poison.
– Manger industriel cher = « sain », validé, recommandé.
– Mangez ce que vous voulez, quand vous voulez, même hors saison, tous les jours si ça vous chante : viande, poisson, fruits du bout du monde… mais surtout : achetez chez eux.
– Et tout est portionné, prédécoupé, prêt à l’emploi, pour surtout éviter que vous cuisiniez ou que vous appreniez à gérer des produits bruts.
– Et leur message tourne toujours autour du même argument marketing : « Vous n’avez pas le temps. Grâce à nous, vous allez en gagner. »
Comme si la vraie solution, c’était d’abandonner la cuisine, au lieu de simplement reprendre la main sur ce qu’on met dans son assiette.
Tu viens quand a la maison cuisiner ?
Sinon je suis d'accord avec toi sur beaucoup de points
Il fallait bien lisser les niveaux de vie dans toute l'Union. Inutile de fantasmer le passé, ce qui est fait est fait.
Tu te crèves le cul pour gagner le SMIC pour te rendre compte que t'es juste un laquais à infirmes d'autres cultures qui s'en sortent mieux que toi.
