Bloodstained

Ce projet kickstarter crée par Koji Igarashi, le parrain des castlevania, en cours de développement ferme les don dans deux jours.
Le projet à déjà son but et les don continuent d'arriver (bientôt 4000000$)
Lien de la page kickstarter pour ceux que ça intéresse : https://www.kickstarter.com/projects/iga/bloodstained-ritual-of-the-night/description

Bloodstained
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Hears
Hears
8 ans

Le projet à l'air génial par contre 60e le jeu indé en boite ça chatouille.

Amok
Amok
8 ans

@Hears: Faut les comprendre ! Ils misent gros là ! Ils doivent bien trouver un moyen de rembourser ce qu'ils auront investi dans le développement s'ils veulent pas se retrouver à la rue. Encore, s'ils avaient reçu des aides, comme par exemple 8 fois la somme nécessaire, mais là...

EstrangedBS

@Amok: Ben ils ont plus de 8 fois la somme nécessaire là, à moins que j'aie mal compris ton commentaire.

Hears
Hears
8 ans

@EstrangedBS: Pareil j'ai cru que son commentaire était ironique du coup ...

Hears
Hears
8 ans

@EstrangedBS: Ouais non en réalité son commentaire est ironique pour tout les petits studios qui se font pas largement rembourser le projet même avant qu'il soit terminer ^^

EstrangedBS

@Hears: Ah oui ça y est je viens de capter haha

Amok
Amok
8 ans

@EstrangedBS: Oui, c'était de la pure ironie. C'est un des aspects du crowdfunding qui m'agace. On te sort un nom connu, on te promet monts et merveilles, on te demande du pognon, il y en a beaucoup trop qui tombe et au final on te vendra quand même un jeu au prix d'un triple A alors qu'il n'y a aucun investissement à amortir donc tout dans la popoche.
Exemple : Divinity Original Sin. Le jeu a d'excellents retours, pour le coup il y a pas arnaque sur la marchandise. Ils avaient même déjà abattu un certain boulot d'eux-mêmes sans Kickstarter, mais au final ils le vendent quand même 50 boules et ils ne se cachent même pas du fait que s'il est bien, c'est grâce aux dons.
Maintenant c'est pu "on fait un jeu bien pour qu'il plaise et qu'on gagne de l'argent", c'est "on veut gagner de l'argent pour faire un jeu bien qui plaise". C'est un peu comme payer la construction d'une boulangerie pour pouvoir acheter du pain...
Je pense qu'on tombera tous d'accord qu'au final, le plus important, c'est que les joueurs aient des jeux qu'ils apprécient et que les développeurs puissent vivre de ça, mais je trouve quand même personnellement que cette nouvelle mode a un arrière goût puant et j'ai peur de ce que ça va donner dans les années à venir.

EstrangedBS

@Amok: Oui je vois parfaitement ce que tu veux dire, c'est vrai que ça pue bien le mega foutage de gueule. J'y avais jamais pensé à vrai dire parce que je pensais que quasi tous les jeux financés sur Kickstarter ou autre dérivé se vendaient peu cher, genre allez 20 balles max. Là comme tu dis, les mecs amortissent énormément les coûts et se permettent en plus de le vendre au prix fort.

Pour les mater ces fdp j'achèterai leur jeu sur piratebay. Ok y'a du boulot derrière mais une telle façon de faire est assez révoltante.

Amok
Amok
8 ans

@EstrangedBS: Après ça dépend. FTL par exemple a été un gros succès Kickstarter, et les retours sont excellents. 84 sur Metacritic pour un jeu indé c'est assez exceptionnel. En attendant, il coûte 10 balles (c'était ptet 12 à sa sortie), et les dev' ont quand même sorti une MAJ gratuite un an après qui rajoutait quand même pas mal de contenu.
Mais maintenant la norme c'est le crowdfunding, les early access, les bêtas ouvertes... Faut bien se rendre compte que tout ça, c'est le boulot des devs (trouver le pognon, finir leurs jeux avant de les sortir, trouver et combler les bugs...). Les joueurs font aujourd'hui le boulot des devs voire paient pour le faire ! J'ai rien contre les bêtas fermées pour que les studios puissent avoir un peu de feedback pour améliorer leurs jeux, mais les "early access" (comprendre Alpha bugguée non optimisée sans contenu) qui coûte 20 balles et restent comme tel pendant 2 piges (littéralement) ça me gave.
Il me semble déjà loin le temps où des McMillen, des Refenes et autres Phil Fish se cassaient le cul pour nous sortir de véritables perles vidéoludiques comme Meat Boy ou Fez tout simplement parce que s'ils bidaient ils finissaient littéralement à la rue. J'imagine pas l'épreuve qu'a dû être le développement de leurs jeux (cf Indie Game : The Movie), en attendant, je suis certain que ces jeux ne seraient pas ce qu'ils sont si leurs créateurs n'avaient pas risqué leur peau.

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