Des Chouals ambulanciers ?
Donc voilà, je passe bientôt mes oraux d'admission pour intégrer la formation DEA à l'IRFSS de la Croix Rouge de Toulouse. J'ai la chance d'avoir ma mère qui est formatrice dans un IFSI, donc comme les concours se ressemblent, elle m'aide à me préparer, mais j'aurais bien aimer avoir l'avis d'un ambulancier, d'un étudiant, ou même d'un ancien ambulancier.
Perso non mais j'ai connu beaucoup d'ambulanciers, qui m'ont tous tenu le même discours :
Dans le privé, tu fais beaucoup d'heures, car les moments où tu attends tes patients ne sont pas payés, ou partiellement (il y a des heures payées rien, au quart ou à la moitié du tarif horaire). Tu es exploité par ton patron, qui te promet beaucoup mais n'accorde jamais, tu dois être dispo tout le temps, revenir sur tes jours de congés, etc...
Dans le public tu fais tes plus ou moins 35 heures, payées correctement sans plus, avec des gardes de jour et des gardes de nuit. Beaucoup de kms à pied dans les services et parfois dur pour le dos de pousser les branquards et installer les patients
@Wendigo: T'inquiète je suis au courant de l'enculade généralisé de la profession, le fameux 90/75% (notamment du au fait qu'elle soit rattaché au ministère des transports et non de la santé). Après je te dirais c'est comme partout, tout dépend de la boite et des patrons sur lesquels tu tombe. Pour ma part j'ai fais mon stage dans une boite très réglo envers son personnel.
Par contre il n’existe pas d'ambulancier public. Enfin si mais c'est très rare qu'il n'est que cette étiquette là. Ce sont généralement d'anciens ambulanciers qui ont fait la passerelle avec l’hôpital public. Ils sont devenus aides-soignants ou infirmiers aux SMUR
@lut1ternet: j'imagine que si, mais je suppose qu'il faut créer une entreprise, et donc disposer d'une flotte de VSL, et donc de chauffeurs.
J'imagine qu'un ambulancier franc-tireur aurait peu de contrats étant donné qu'il faut avoir pignon sur rue, et une plateforme d'appel
@lut1ternet: Si c'est possible. Mais il faut trouver un coin où il n'y a pas trop de concurrence. Puis il faut investir. À la limite l'achat d'un VSL ça passe, mais une ambu' tout équipé ça peut vite dépasser les 50 000€, et je ne te parle même pas des ASSU qui dépassent allégrement les 100 000 patate à l'achat. Puis il y a l'entretien des véhicules, avoir un local ou tout du moins un garage, se faire une clientèle etc etc... C'est moins casse gueule de reprendre une entreprise déjà existante en activité.
@Wendigo: je pensais plutôt à être chauffeur de sa propre entreprise. C'est pète couille la RH mais ok merci pour les infos
@SoloWingPixy: A savoir aussi qu'on ouvre pas une boite d'ambulance comme on veut. Il faut l'accord de l'ARS (agence régionale de santé) qui détermine un nombre d'agréments (Sorte de licence d'Ambulance/ASSU et VSL) par région et secteurs. En gros, nous dans le nord c'est totalement bouché, il faut attendre qu'une société se sépare d'un agrément, ou que l'ARS en débloque de nouveaux (ce qui n'arrive pas), ce qui crée de grosse disparités dans les zones couvertes par chaques entreprises...
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