Mais pourquoi dois-je me coltiner la cassoserie française à moi tout seul dans ce triste monde?

Pourquoi les 3/4 de mes CSB et 90% de ma participation sur ce site se résume à cracher du venin sur des personnes qui relèvent plus de la punition divine que de l'être humain?

Mon déplacement le plus récent a eu lieu à la capitale française du pied de cochon, j'ai nommé, Sainte Ménéhould, bourgade moche et terne à proximité de Verdun.
Mission de merde par excellence : arrivée dans une nouvelle boite pour un CDI de conducteur de travaux (jamais fait auparavant), lâché dans la fosse aux lions sans aucun contact ou appui de ma hiérarchie, contraint de bosser avec notre nouveau François Pignon.

On débarque un lundi chez notre client, en retard car Monsieur a apparemment du mal à faire la différence entre 7h et 9h, pour tomber sur une affaire mal branlée qui me vaudra les foudres de ma hiérarchie et un échange plutôt "musclé" aboutissant à mon licenciement il y a peu.

Le sous-traitant câbleur de sa profession que je gère, un cinquantenaire prénommé Fabrice, à la bedaine aussi affutée que ses idées, et qu'une putain de louche, me met dans un état d'anxiété constant de son ramassage à la fin du chantier.
50 piges, la remise en question d'un tournesol qui suit son astre fétiche, une réflexion aussi profonde que le Promod de Bourg en Bresse, et une lueur dans le regard qui tient plus d'un gibbon sauteur trisomique que d'un être humain.

Je vais chier du sang par bonbonne. Il le sait, je le sais. Le deuil de mon usine à Suchard est fait.

On rentre dans la bagnole pour partir et je le vois virer son masque.

"Tu pourrais le remettre s'il te plait? Tu sais c'est pas sécure, blablabla", dis-je, tranquillou bilou (quelle expression de merde).
"Nan mais moi ça me fait chier pour respirer, et puis on va passer plusieurs semaines ensemble donc bon, ça va quoi"

Ok, bien joué Fabrice, t'as réussi à enculer ma soupape de sérénité en 30 secondes. J'ai déjà envie de te faire chier tes molaires.
Je feins une écoute intensive d'un podcast avec mes écouteurs pour ne pas engager de conversations. La Force est avec moi, et je suis avec la Force.

On arrive, on s'y met, je dois juste lui expliquer vaguement les tenants et aboutissants du bordel.
Surprise ! Fabrice est un mange merde avec un égo tellement surdimensionné qu'il lui faut une remorque pour se balader. il refuse qu'un "gamin de 27 ans lui explique comment faire son boulot", même si il bosse avec la dextérité d'une méduse échouée.
Ok Fabrice, je vais faire du yoga dans les chiottes et si tu lambines encore quand je reviens, je repars jusqu'à ta maison, j'éventre ton premier né, je lui pique sa colonne vertébrale puis je reviens fouetter ton visage de demeuré avec, jusqu'à ce qu'il ressemble au premier cercle de l'enfer de Dante.

Bien entendu, il bitte que dalle, je me retrouve à former un mec de plus double de mon âge à des préceptes industriels empiriques tellement communs que ça me fait littéralement peur de me trouver à moins 5m de l'endroit où il a posé ses mains.
Mais je finis la première journée vivant ! Ouf.

On se retrouve après la douche au bar de l'hôtel histoire de boire un coup avant d'entamer le repas et là, bordel de merde de fils de pute roumaine enceinte, et là... Le baroud d'honneur.
"Bonsoir, vous prendrez quoi ce soir?", demanda la serveuse.
"Je vais prendre...vous!"
Je me suis tellement enfoncé dans la chaise, nom de moi. Pourquoi n'a-t-on pas un permis de poignarder quand la décence en dépend?
Après la VRAIE commande passée, la serveuse (20 piges bordel, putain de barjot) part l'air hagard, et personne ne pourrait lui en vouloir.
S'en suit une conversation incroyable sur le climat en Bourgogne, ces salauds de riches et le prix des clopes alors qu'il ne fume pas ?!
Je passe ma première nuit à bouillir dans mon plumard devant autant de pression. J'ai beaucoup de patience et je sais, de surcroit, que je suis bon pédagogue mais il m'est impossible de rester calme quand un incapable pareil m'envoie chier alors que mon futur pro (à court terme, manifestement) en dépend.

Après une une nuit de merde, on prend le petit dej' et c'est reparti pour de l'assistanat.

Quand Soudaintacoup, le boss de la boîte débarque. Je fais 2, 3 ronds de jambes pour marquer le coup et voilà que Fabrice le Luminescent empoigne Don Cliente et se met à lui parler en se grattant les couilles, avec un tutoiement qui martèle les oreilles dudit dirlo. Je l'envoie chier et m'excuse auprès de sa Sainteté (putain j'ai horreur de ça bordel).
Fabrice part bougon mais au moins, je ne prendrai pas une chasse par mon supérieur.

Le midi, el Fabricio me demande si on peut manger en dehors du resto. Il est au forfait et ça coûte trop cher pour lui pour que ses déplacements soient rentables. Pas de soucis frérot, tmtc, izi. On bouffe des sandwichs dégueus, on parle pas. Parfait.

" Eh Papyrus. Les boissons c'est compris dans le forfait?"
" Euh ouais bien sûr, une boisson par repas, normal quoi."
" Ok, donc là si je prends pas de boisson, ça se cumule?"
Putain Fabrice je sais où tu vas en venir et ça va pas me plaire.
" Bah ouais, dans les faits que tu prennes 0 boisson aujourd'hui et 2 demain, c'est pareil pour moi"
" Ok ça marche, donc si je fais passer les boissons de mes repas en crédit, je peux les utiliser quand je veux?"
" Euh ouais, après ça dépend de ce qu'il y a sur la facture"

Fin de semaine, 4 films de boules loués que j'ai payé avec la carte de la boîte. GG Fabrice.
La semaine suivante, rebelotte avec le branlage de couilles. J'ai même el Cliente qui vient me dire que mon sous-traitant passe plus de temps à causer aux ouvrières sur ligne (moyenne de 20 ans bien entendu) qu'à bosser.

À ce stade, je projète de m'introduire dans sa chambre tard dans la nuit et lui balancer 1L de Cilit Bang dans le rectum avant de lui avoir chier dans la bouche.

"Bon écoute Fabrice, là ça va pas. Tu te touches la bite modèle familiale, t'es grossier avec tout le monde, et en plus tu vas finir pas te prendre une plainte au cul"
Bien entendu je prends la majorité de la foudre quand ça arrive puisque je suis le petit nouveau et que je dois le gérer, piapiapia. Mais on s'en branle de mon avenir pro et de cet échec. Il n'appartient qu'à moi de faire mieux et je pourrais mourir la conscience tranquille en me disant que j'ai essayé d'aider mon prochain.

inb4 love me some tears, faggot

À toi, sale fils de pute incompétent qui se sert de ses diplômes obtenus honteusement que ce soit par quota de mixité ou simplement pour remplir les grilles de présentiel (dans le but d'allouer de meilleures subventions pour la prochaine promo l'année suivante, ce qui n'est certes pas de son fait), remets toi en question ! Notre bon Adolf n'a-t-il pas choisi une voie plus préférable après son échec auprès du milieu artistique?
À toi, mange merde de prolo, qui reste à regarder ses chaussures de honte quand ton boss te dit qu'il faudrait pisser plus vite si tu ne veux pas perdre ton poste. Pinochet n'a-t-il pas industrialisé le nombre de d'opposants politiques "suicidés" par charters survolant l'Atlantique?
À toi, chien d'inceste, sous homme, t'as pas honte de ne pas profiter des outils du 21ême siècle pour devenir meilleur que ce que tu étais hier ? (Hemingway t'es qu'un sale connard)
À toi, Putain de violeur de l'âme, t'as pas honte de racoler des gamines de 20 piges alors que que t'as plus du double de leur âge?

À toi, choual lambda, t'as pas envie de d'éventrer des couilles au menton le moindre Zavata qui ne sait pas faire preuve d'une once de décence ?

Fabrice,

Je rêve un jour de débrancher ta perf à l'hosto, aux berges de l'Achéron.
Je tuerai ton chien et j'utiliserai sa peau pour nettoyer ta voiture.
J'arracherai de mes mains tremblantes tes amygdales que je fourrerai dans les andouillettes de Troyes que tes enfants mangeront à la cantine de leur lycée.
Je te découperai le gras comme on dépèce une truite et me ferai une bougie que j'allumerai à chaque branlette devant une photo de ta mère.
Je fouterai le feu à ton bungalow préféré.
Je découperai la peau de tes pieds, je pèlerai le tout, puis je le vendrai à ta veuve en guise de fromage râpé pour que, lors de la fête de ton village, tout le monde goute à l'odeur rance du hachis parmentier de ta femme, provenant de l'odeur putréfiant de ton être.
J'utiliserai tes derniers sels pour faire pousser des plants d'endives, que je donnerai gratuitement à tous les défavorisés, afin qu'ils puissent avoir une énième fois le goût de la tristesse dans leurs bouches.
J'éclaterai, les poings sanglants, les vestiges de ton ascendance, afin que personne ne puisse imaginer qu'un être humain aussi lamentable ait pu fouler le paradis terrestre, et je profanerai ta tombe, pour que ta dépouille ne connaisse pas de repos et subisse le même courroux inexorable que tu infligeas naguère.

Ou alors je mangerai des chips à 2h du mat' en vociférant ma rage sur un site random, qui sait?

tl;dr : chantier de merde, sous traitant de merde, OP de merde, pas content