Bout d'histoire

Elle était comme une furie qui les dents serrées hurle et crache. Elle voulait prendre son corps entier pour l'étreindre et s'y fondre, enfonçant ses épines au profond des fibres des organes et des os, elle serrait encore et puis devenait mince, et sans plus d'air, ventousait l'intérieure pour s'enfuir vers le haut.
Et puis elle l'a laissée geignant des sanglots frêles, aiguës, comme une voix d'enfant qui supplie.
Les tremblements de la douleur passés, il serrait ma main et poussait mon genoux. Il a pleuré mais pas beaucoup, les larmes étaient trop grosses elles faisaient trop mal, elles ne voulaient pas sortir.
Comment font ces gens qui pleurent des torrents ? Les fameux torrents de larmes ?
Et qu'est-ce que c'est, que cette image, de merde ?
Quand les larmes sont lourdes, quand elles sont acides.
Vous autres les si palpables, les si tenaces hein, les très charmants, j'ai une question : jusqu'où le silence des morts poursuivra-t-il son âme hurlante ?
Et il n'était pas remis qu'elle le reprenait déjà, furieuse, la garce, l’exquise.
Il s'en voulait d'être vulnérable, il a même cru que c'était de sa faute, en s'endormant.


ça faisait longtemps, j'ai juste des bouts d'histoire à partager en voilà un, salutation les plumes