Je vous partage une histoire de retour de journée-soirée super saoul.
Chers lecteurs, chères lectrices, l’histoire qui va suivre a été par un professionnel, ne faites pas ça chez vous. Aucun facteur n’a été maltraité lors du déroulement de cette aventure.
Moi, SalamiPoivre Capitaine du célébrissime bateau de pêche de crabes royaux, vais vous raconter mon retour de St-Nic.
20h : Mon corps est au marché au poisson, ma conscience sur Namek avec piccolo. Je
décide de reprendre le train vers Tournai. (Première erreur et pas des moindre).
22h : Mon corps et mon esprit sont réunis à la gare, j’ai pas de correspondance vu qu’il
est trop tard, et j’ai pas de crédit, vu que je suis un connard. Mon domicile est à 20km de
là. Plein d’espoir et ma foi encore serein je vais jusqu’eul Grand’Place quérir l’hospitalité
d’un garçon de café afin de passer un coup de fil. Seul le « Central » est ouvert, cor 2
barakis à s’teur pour boire des choppes. Vêtu de mes plus beaux oripeaux, j’entre et
quémande le salvateur appel à un ami. Quelle ne fut pas ma surprise, lorsque, plein de
dédain, le garçon de café me refusa ce service sous prétexte que je n’soit qu’un pécore à
ses yeux.
23h : La nuit me glace le sang et sur le moment, je me dis que le seul moyen de dormir
au chaud, ben c’est de rentré à pied rin k’ça. 4-5heures de marche, j’ai fait mieux niveau
after.
23h 30 : Longue l’Escaut direction Estaimpuis, 20km de marche, espère voir sa maison
avant le lever du soleil. Pense beaucoup à la mort, imagine à chaque buisson touffu un
abri pour la nuit. Chaque carton aussi.
00h30 : Arrive à hauteur de Froyenne, est à 2 doigts d’abandonner ce combat qu’est la
vie. Dans la pénombre qui règne, au abord d’un bâtiment industriel surgit face au vent,
la lueur d’espoir qui me manquait tant. J’aperçois une roue de vélo qui dépasse d’un
conteneur, là y’a quelque chose à faire me dis-je. Après avoir zieuté les alentours, je
conclue qu’il s’agit d’un dépôt B-Post et qu’un vélo de facteur va être envoyer à la casse
si rien est fait. Il faut sauver le vélo rouge m’exclamai-je. Penne sur la tête pour éviter
que le Bon Dieu me reconnaisse, j’escalade le grillage du dépôt et grimpe dans le
conteneur. Après vérification, le vélo est OK sauf que y’a nin d’selle inarinla. Dans la plus
grande des délicatesses, je balance le vélo super léger hors de sa prison, et au-dessus du
grillage du dépôt par après.
2h00 : Je suis à Pecq avec min vélo rouch, j’ai plus d’anus à force de m’assoir sur une
barre de fer, les pneus sont plats c’est hyper dur d’avancer. Je suis face à la plus grosse
épreuve qu’il m’ait été à surmonter. (Juste après ta maman). Pour info : je m’arrête pour
faire une pause et acheter un coca à un distributeur. Posé je profite du bon air mais mon
estomac m’encule et je vomi mon coca histoire d’être un peu plus en position latérale de
sécurité.
3h30 : J’aperçois ma sacrosainte demeure, je scande une série de jurons afin d’exposer
mon plaisir.
6h30 : réveil pour le stage, est encore sous le choc de l’épreuve de la nuit. S’en bat les
couilles car a un nouveau super vélo rouge.
TRDL: Retour de soirée-merde-vélo-dodo
Ca a toujours été la mode et ce n'est pas un mode
Vois ça comme la façon de faire d'un choual
Bah tu seras sympa de ramener notre vélo parce que Gégé en a besoin sur le chantier pour ramener les packs de kro
retour de journée-soirée fin saoul.
l’histoire qui va suivre a été ?? par un professionnel, ne faites pas ça chez vous.
Plein d’espoir et ma foi encore serein j'va jusqu’eul Grand’Place pour quèr l’hospitalité
cor 2 baraquins à s’teur pour boire des choppes.
Après vérification, le vélo est OK sauf qu'y’o pu d’selle (inarinla ?)
Les deux premières lignes se sont des fautes, j'espère que tu comprends quand même le sens des phrases. Les trois lignes suivantes, j'écris comme on parle par chez moi parce que je trouve ça rigolo.
oui je pinaille... de toute façon le picard, et donc conséquemment le ch'ti, n'ont pas eu de grammaire jusqu'à la fin du 20ème siècle, donc quelque part on l'écrit comme on veut.