Brooklyn Affairs

New York dans les années 1950. Lionel Essrog, détective privé souffrant du syndrome de Gilles de la Tourette, enquête sur le meurtre de son mentor et unique ami Frank Minna. Grâce aux rares indices en sa possession et à son esprit obsessionnel, il découvre des secrets dont la révélation pourrait avoir des conséquences sur la ville de New York… Des clubs de jazz de Harlem aux taudis de Brooklyn, jusqu'aux quartiers chics de Manhattan, Lionel devra affronter l'homme le plus redoutable de la ville pour sauver l'honneur de son ami disparu. Et peut-être aussi la femme qui lui assurera son salut…

Je suis étonné de ne pas avoir vu de box pour ce film.

Réalisé par Edward Norton, où il a également le premier rôle. Et ça fait plaisir de voir que les américains ne tuent pas l'industrie du cinéma en ne faisant que de la mélasse explosive.

Si vous n'aimez pas les films qui prennent le temps, le jazz et où l'action/bagarre n'est pas de rigueur, ce film peut ne pas vous plaire.

Sinon, la musique, les plans, la photo, les acteurs. C'est du bon, du très bon. Les codes du film policier ne sont pas forcément respectés, et c'est tant mieux. C'est tant mieux car ça change, la dynamique change, ça nous emmène pas forcément là où on le souhaite.
On ne cherche pas forcément à cacher les intrigues, et celles ci ne nous tombe pas comme un fait accompli, on attend juste que la mécanique des personnages fasse son chemin.
On suit et on rit tout au long du film, le quotidien d'une personne rongé par un mal capricieux et ennuyant, dans une époque où il n'avait pas encore de nom.


C'est un film pour les cinéphiles (mais pas que), qui vaut largement son prix, si vous ne l'avez pas vu, faites vous plaisir !