Basculement suite

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Je suis parti, oublier et me nettoyer l’esprit.
Parti donc avec une copine en Italie. À Rome d’abord.
Trop de monde pour moi. Je ne supporte pas. Rome c’est bien sous coke dans les clubs de jazz à te faire pompero le catsu comme on dit la bas.
Nous sommes allés alors vers les Pouilles. Pour ceux qui ont du mal en géographie c’est vers le talon de la botte bande de fdp.

Je me pose sur une plage un soir puis vois un zodiac rempli de migrants !
Non je deconne. Les seuls migrants, c’etait moi et mon plan cul.

Donc me pose sur une plage et je me lache. Je pleure toute les larmes du monde. Je ne pouvais plus m’arreter. C’etait horrible, j’avais des hauts le cœur comme quand tu bois trop et fini la tête sur la cuvette.
Je ne pouvais plus me retenir, la douleur venait de mon esprit même.
Une dépression ! J’y étais !
J’étais malade, malade à en crever !

Je suffoquais, avais du mal à reprendre ma respiration !
J’etais oppressé au niveau de la poitrine avec le manque d’air.
Je ne souhaite ça à personne. Enfin à personne. Disons à pas trop de monde que je n’apprecie pas. Et encore s’ils disent chocolatine, je n’aurais pas trop de remords...

Comment je m’en suis sorti à ce moment, je ne sais pas, mon esprit est trouble. Je pense avoir fait un malaise.
Manque d’oxygène peut être. Ou le trop de drogue et d’alcool sûrement.
Me rappelle mon réveille, j’avais froid, c’est l’hiver même là bas... j’ai vu 2 personnes descendre une pente et aller à leur bateau. Mon papa est pêcheur. Enfin etait pêcheur. Il a pris sa retraite. Et j’ai pensé à eux. Mon papa et ma maman. Mon frère et ma mamie qui nous a quitté il y a peu.
Et j’ai pensé à eux.

Je ne suis pas guéri, loin de là. Mais je ne peux pas faire du mal au gens qui m’aiment et à ceux que j’aime.
Je me dois, oui je me dois, d’etre là pour eux.

Mas putain qu’est ce que j’ai mal. J’ai connu la douleur physique. La mentale c’est bien pire.

Tl;dr : je suis parti en vacances aux Pouilles et j’ai eu froid aux couilles.