Galerapagos
Jeu crée par Laurence et Philippe Gamellin, édité par Gigamic et ayant raflé le prix du jouet 2018 dans la section Stratégie, le Galerapagos est un jeu d'ambiance en "semi-coopération" - ou comme un ami l'a si judicieusement qualifié, un coo'd'pute (coop + coup de pute).
Tout les joueurs sont des naufragés sur une île déserte. Leur objectif ? Survivre, déjà, mais aussi construire un radeau pour fuir la tempête qui frappera l'île dans moins d'une semaine. De fait, le jeu se décompose en six tours, durant lesquels les joueurs devront accomplir au choix l'une des activités suivantes : pêcher pour alimenter le stock de nourriture, partir chercher de l'eau potable, chercher des bouts de bois pour construire le radeau ou éventuellement partir explorer la cale d'un navire échoué pour y récupérer du matériel.
Cela dit, le jeu serait trop gentillet si il ne consistait qu'à ces simples manœuvres, et ne vaudrait pas mieux qu'une vulgaire adaptation de Koh-Lanta. Le sel de ce jeu, ce sont les fins de tours - les fins de ceux qui se passent mal, j'entend. Aussi, lorsqu'un tour se termine, on soustrais à la réserve de nourriture et d'eau ce qu'il faut pour que chaque joueur puisse survivre. Et si par malheur, les réserves sont insuffisantes, un conseil est mit en place.
Conseil au cours duquel les joueurs devront décider, argumenter et voter ; afin de décider qui éjecter de la partie. A partir de ce moment, délation, manipulation et accusation plus ou moins véridiques sont de mises, l'objectif est de sauver votre peau en vendant celle des autres. A terme, on sacrifie le nombre de joueurs adéquats, et le prochain tour s'enclenche sur le même principe.
Seconde chose amusante, les cartes, qui symbolisent le matos que vous avez emporté / partez récupérer de l'épave. Certains sont d'une inutilité certaine, comme le vieux slip ou la brosse à chiotte, d'autres permettent de récupérer eau et nourritures - certaines vous rendant même malade, et donc inutile - quand, enfin, les plus rares vous permettent d'abattre froidement et sans concession d'autres naufragés.
Ajoutez à cela la possibilité de troquer des cartes entre joueurs tout en gardant la possibilité de mentir à vos partenaire (le jeu vous encourage à faire passer des vessies pour des lustres versaillais - ou dans le contexte, des vieux slips et des brosses à chiottes pour des trucs utiles), et vous aurez ainsi la recette de mon coup de cœur ludique le plus récent.
Le jeu se joue à partir de trois, mais je vais pas vous mentir : en dessous de cinq joueurs, voir six, on s'emmerde.
Une partie dure entre vingt et trente minutes, peut accueillir jusqu'à une douzaine de joueurs et se trouve pour une vingtaine d'euros.
Zoubis !
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