Le pire coucher de soleil de ma vie
Aujourd'hui j'ai eu une idée lumineuse,j'me suis dit " tiens,ce soir j'vais aller voir le coucher de soleil en me fumant p'tit oinj ça sera sympa". La journée passe,et arrive le moment de partir.
j'm'en roule donc un gros et j'me prépare à sortir avec mon chien et du Orange Goblin dans les oreilles.J'arrive dans les dunes et je longe la côte pour trouver un petit coin sympa face la mer,sans trop de vent.j’hésite un petit peu entre un banc ou aller dans les rochers.
j'fini par choisir d'aller dans les rochers pour me protéger du vent.je m'installe donc,je lâche le chien pour qu'il aille faire son petit tour pendant que je m'enfume.c'est sympa,y'a de belles vagues, le ciel est joli et pas un seul bruit autre que celui de la mer,j'passe un bon moment quoi.
le soleil se couche et la lumiere avec lui,j'fini mon cône et j'rappelle mon chien puis on prends le chemin du retour.
c'est là que j'me rend compte que le nuit est belle et bien tombée, on y voit encore assez pour pas avoir besoin d'une lampe torche mais j'me sens étrangement pas rassuré.
j'me dit que j'avais bien chargé quand j'ai roulé parce à peine revenu sur les dunes que j'commence à avoir les jambes un peu flageolantes et la tête qui tourne.J'me dit que c'est vrai que j'ai des faiblesses des fois aprés avoir fumé,le genre de faiblesses qui fait que tu t’écroule comme un sac dans le canap',mais problème, y'a pas de canapé dans les dunes.
Du coup j'me rends compte que j'ai intérêt de rentrer vite fait parce que ça va pas fort et que j'me marre pas autant que ce que j'avais prévu.j'décide de me remettre de la musique pour penser à autre chose,encore du Orange Goblin.
ça marche pas des masses,j’arrête pas de penser a ce qui va m'arriver,si j'allais réussir a rentrer sans devoir m’arrêter au milieu de rien en espérant que ça irait mieux en me reposant 10 minutes.
j'continu à marcher tout en paranoïant a fond.
j'vois les lumières de la ville plus loin,j'me dit que une fois arrivé la bas je serai sauvé j'irai beaucoup mieux sous les lumières,mais bordel qu'est ce que c'est loin et je flippe de plus en plus.
Pendant ce temps là mon chien qui se doutait de rien s’arrêtait tout les 10 seconde pour pisser,m'obligeant moi aussi à m’arrêter et j'commençai vraiment à flipper,mon coeur bat putain de fort,ça m'assourdit.
j'en pouvais plus,je presse mon chien et j’hésite même à courir un peu.à ce moment là,l'espace de 1 seconde j'ai même senti la moutarde me monter au nez,j’accélère le pas.
les lumières se rapproche lentement,je choppe mon portable pour m'occuper l'esprit je change de musique pour me mettre un petit Pantera histoire de me regonfler,ça marche pas trop non plus.
Putain j'suis en sueur,j'ai les jambes toute molles et j'perds mes repères dans des dunes que je connais depuis que j'suis gamin,j'regarde le sol en espérant que j'aurai moins la tête qui tourne,bordel rien y fait.j'ai l'impression que le temps est ralenti et la distance doublée.
Mais enfin,les lumières se rapproche de plus en plus et mon moral aussi.
il me reste encore 10 minutes de marche mais j'suis arrivé sous les lumières et ça va de mieux en mieux,j'suis encore en vrac mais j'me sens safe.
Pas un chat dans les rues,tant mieux,je donnerai un drôle de spectacle dans ce bled ou tout se sais et ou tout l'monde connait tout l'monde.j'arrive dans une rue prés chez moi j'commence à reprendre mes esprits j'vois ma baraque,bordel,sauvé.
ce putain de bad que j'me suis tapé j'm'en rappellerai longtemps.la prochaine fois j'resterai tranquillement chez moi au lieu d'aller jouer dans le dunes.
tl:dr:fumer un joint face à la mer,taper un bad dans les dunes.
PS: j'espere que c'est pas trop confus j'suis pas au mieux de ma forme actuellement,lel.
Le même genre dans un environnement urbain, ya un peu plus d'un mois.
J'étais chez un pote dans le centre de Londres, sachant que j'habite à Tower Bridge et que j'ai grosso modo 30min de bus.
On mange, on papote c'est cool, il sort un pétard, je fume 2-3 taffes, wooooh ça monte, il me repasse le joint je refume 3 taffes.
J'ai une pateuse monstrueuse qu'il s'installe, je bois de la flotte mais j'ai l'impression que ça m'hydrate même pas, ça passe dans mon gosier sans hydrater mes muqueuses..
Je préviens mon pote que jvais rentrer, que jvai être déchirer et que ça fait que commencer, de toute façon il est relativement tard et je bosse sur un marché le lendemain, réveil tôt toussa.
Le trajet jusqu'à l'arrêt de bus dure 7min environ, j'ai eu l'impression que 20 s'était écoulée, je marchais difficilement droit, devant me concentrer pour respirer (et pas oublier)
Arrive mon bus, cool me dis-je, je vais pouvoir me caler.
Je m'installe à l'étage. GRAVE ERREUR. Ca tanguait de ouf, sauf qu'avachi comme j'étais j'avais la flemme de me rebouger.
La tête qui tourne de plus en plus, je pense à 100 trucs, la respiration qui est de plus en plus difficile.
A un moment je me suis dis que j'allais faire un malaise et que putain dans un bus c'est la honte bordel.
J'ai réuni toute ma force pour m'extirper de là et descendre à l'arrêt d'après, me disant que finir le trajet à pied allait me réveiller.
En descendant l'escalier j'ai bien cru que j'allais y rester.
La porte s'ouvre je sors, tel un zombie. Je réalise où je suis et que j'ai facile 30min de marche bordel..
J'avais du mal à garder les yeux ouvert, à faire un pas devant l'autre, j'ai mis 45min à rentrer mais j'ai survécu, et c'était pas évident.
J'imaginais les gens en train de se demander qui était ce déchet.
Arrivé chez moi je suis tombé dans mon pieu, le réveil à 6h30 a fait MAL.
Pour la prochaine fois t'as donc deux options : 1) mater un coucher de soleil pépouze sans joint ou 2)te liquéfier sur ton tarpé dans ton canap. Perso, mon choix serait vite fait.
Sans déc, fais gaffe mec.
Je n'ai fumé que quelques fois.
Petite soirée cocktail sur un ami en Allemagne. Il termine la soirée avec un joins (ce n'était pas vraiment de l'herbe, de souvenir ça ressemblait à une plaque de liquide séchée[]pas du shit, hein, c'était vraiment très fin).
Je prends quelques bouffés. Puis vient le moment de partir. Je me lève du canap. Je fais deux pas. Puis je vais me rasseoir directement. Je sens toute mes forces m'abandonner, c'était terrible. Mon cerveau fonctionnait nickel mais j'étais juste "faible". Ils m'ont passé un verre d'eau et même porté le verre d'eau à ma bouche était compliqué, je n'avais pas la force pour.
C'est vraiment étrange comme sensation.
"la prochaine fois j'resterai tranquillement chez moi au lieu d'aller jouer dans le dunes."
non, c'est pas d'être aller jouer dans les dunes le problème t'es au courant ?
je fume plus jamais sans boire, je deviens trop parano (pour moi c'est la tete qui fait que le corps ne suis plus)
C'est horrible de les vivres ces genres de bad, il m'est arrivé la même plusieurs fois mais pas seul, avec de la famille ou des potes autour et franchement dans ces cas là on préfère être seul.
Juste un bad trip ça passe mais si ça recommence arrête le cannabis mec.
Dans ton cas (ou surtout dans ce lui de Martos), je me demande si les gens dans la rue captent que t'es ultra perché? ça m'arrive aussi quand je fume et qu'après je prends le métro, je deviens hyper parano, j'ai l'impression que tout le monde capte que je suis stone, et je m'accroche hyper fort aux barres du métro parce que j'ai l'impression qu'il va faire un freinage d'urgence à chaque instant...
C'est une super pub pour la fumette vos bad trip.
J'comprend encore moins comment vous pouvez avoir envie de recommencer.
@Grumpy: cet état là c'etait pas voulu.l'idée c'etait simplement de me caler tranquillement et laissé mon imagination faire le reste.
@sistraer: Parce que tu as besoin d'un substitut pour apprécier pleinement un banal couché de soleil ? Manifestement il y a des choses sur les gens que je ne comprendrai jamais.
@Grumpy: Ce n'est pas qu'il est moins imaginatif, c'est qu'être imaginatif sous joint c'est différent, c'est carrément une autre sensation. Il a voulu vivre une expérience originale, d'où son petit pétouz, ça s'est mal passé, tant pis, mais ça aurait pu être sympas s'il l'avait mieux vécu.
@Grumpy: De la même façon qu'on n'a pas besoin d'alcool pour passer un bon moment entre potes, l'alcool fait "vivre" des choses différentes, bah là c'est pareil
@Dano: L'alcool permet aux lâches de faire des choses qu'ils n'oseront pas dans la vie de tous les jours. Comme danser en public, oser aborder quelqu'un, dire ce que l'on pense sur quelqu'un etc, c'est un révélateur de personnalité et d'opinions. L'alcool rend quasiment transparent.
L'alcool ne fait pas vivre des choses différentes, elle révèle la personnalité profonde des gens. Leur tristesse, leur euphorie, leur besoin de contact physique, leur besoin de parler, leur besoin de lâcher prise etc.
@Grumpy: Oui l'alcool est désinhibiteur (et encore, ça dépend de la quantité absorbée, perso je reste toujours un minimum maître de moi et conscient de ce que je fais et dis), mais deux choses :
- c'est pas l'effet recherché : quand on boit (en quantité raisonnable) c'est d'abord pour se sentir bien perçevoir l'environnement différemment, c'est tout. Effectivement ça peut retirer certains blocages (timidité par exemple) mais on peut pas dire que ce soit la raison principale pour laquelle les gens boivent de l'alcool. Quand je prends l'apéro avec mes colocs c'est pas pour les pécho.
- Il ne fait pas que "révéler" la personnalité des gens, il modifie le comportement. Un timide désinhibé par l'alcool reste un timide au fond, il n'a pas une "personnalité cachée" ou je ne sais quoi.
Par ailleurs avoir des limites ne fait pas de quelqu'un un lâche...
@Dano: @Dano: Pour atteindre l'état dans lequel il recherchait être, il faut quand même être dans un état alcoolisé avancé. Se scotcher et ne plus pouvoir se lever du canapé c'est autre chose comme recherche.
Je suis pareil que toi, 2-3 verres et c'est tout mais la plupart des gens que je croise en soirée on dirait qu'ils essayent d'échapper à quelque chose, il y a d'autres moyens je pense.
Ce n'est pas sa personnalité cachée mais sa véritable personnalité. Celle qu'il a tout les jours est façonnée par son environnement, par son travail, la société, les mœurs etc. Une fois l'alcool actif, toutes ces barrières tombent.
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