Question sur l'époque victorienne et le statut des enfants.
Bonjour, actuellement en étude confinée et en gestation de prémémoire j'aurais besoin de votre aimable secours pour m'aider à avancer malgré les fermetures de bibliothèques. Pour le besoin d'une contextualisation (je travaille sur la figure d'Alice de Lewis Carroll) j'aimerais beaucoup en savoir plus sur le statut des enfants à l'air victorien. C'est un sujet compliqué et je trouve peu d'infos sur internet, ou des infos contradictoires au mieux.
Voici où j'en suis actuellement : C'est le début de la littérature enfantine (cf: Lewis Carroll, Comtesse de Ségur, J. M. Barrie en plus tardif) qui ne moralise pas mais qui divertit nos jolies petites têtes blondes. L'époque véhiculait une vision romantique et mythique de l'enfance. Ils apparaissent, surtout dans les milieux artistiques, comme des créatures divines, pure et asexués. C'est la mode des nus enfantins comme signe de pureté et de beauté sans trace de pêchée, il est alors très courant d'en voir sur les cartes de vœux illustrés et autres images.
Et en même temps les enfants n'avaient pas d'existence légale, tout comme les femmes. Ils travaillaient autant que les adultes (jusqu'à 19h/j en heures de pointe selon certaines sources, j’émets quelques réserves ...), mangeaient moins que les adultes et étaient beaucoup moins payé. Évidemment, ils n'avaient légalement aucun droit à des biens à leurs noms, donc leur payent revenaient à leur famille. J'ai lu aussi qu'il était courant et avantageux pour les familles pauvres de faire beaucoup d'enfants pour les faire travailler à l'usine du coin très tôt pour rentabiliser leur présence dans le foyer, fait historique ou simple intox ? Au niveau de l'éducation elle était très ferme et les châtiments corporels étaient monnaies courante, de même que les bizutages dans les internats. Dans ceux-ci la nourriture n'était pas de bonne qualité et les maladies étaient assez courantes. Les mauvais traitements étaient relativement cachés aux parents par une surveillance assidue de la correspondance des jeunes par le personnel encadrant afin qu'ils ne se plaignent et qu'ils ne signalent pas ce qu'ils vivaient. De même, info ou intox ?
Bref, je suis vraiment dans le flou sur ce coup-là, d'habitude je vais vérifier les infos dans les bibliothèques pour au moins me donner un aperçu desquelles prendre au sérieux mais là ...
P.S : repost à cause d'image non approprié (un exemple que j'avais mis des photo de nu enfantin). Je met donc en illustration une gravure d'Alice au Pays des merveilles.
@Feufollet: Il vaux mieux que je poste chez les gens qui aime l'histoire non ? Le g/question c'est plus des trucs sur la vie ou choualbox en général de ce que j'ai pu voire. Et y a pas marqué dans les règles qu'on peux pas posé de question ici, j'ai eu l'occase de les relire après mon supprimage de post ^^'
En terme de littérature, je pense que l'homme qui rit de Hugo peut être aussi une base. Parce que je pense que tu ne peux pas parler du statut des enfants, mais des statuts des enfants qui est très différent d'un milieu à l'autre.
*Edit pour l'homme qui rit, ce n'est pas la bonne période
@TontonEd: Je tavaille sur Alice au pays des merveilles, j'ai posé cette question sur le statut des enfants pour m'aider à contextualisé un peu l’œuvre et pour comprendre comment elle est devenu aussi importante dans la littérature. Est-ce une affaire d'époque ? De milieu ? De contenu ? Je dois faire un défrichage autour avant de vraiment parler de ce qui m'intéresse. Et le statut des enfants en fait parti.
A cette époque là, un enfant était vu comme un adulte miniature, ou une bouche en plus. Mais après ça dépends aussi de la condition sociale de ma famille
A mon avis pour parler du statut des enfants à l'epoque victorienne par le biais de Lewis Caroll n'est pas le bon angle, pour la bonne et simple raison qu'il est aujourd'hui admis que Lewis Carroll alias Charles Dodgson était un Pédophile.
Qui entretenait des liaisons avec des petites filles qu'il prenait en photo nue.
Tu ne pourra pas esquiver ce sujet et je ne crois pas que ce soit tres pertinent.
@Latrickisfalone: mon but n'est pas vraiment de parler du statut des enfants, je centre plus mon propos sur Alice au pays des merveilles et le fait qu'elle est comparable à un mythe moderne dans l'imaginaire collectif. Mais pour parler d'Alice, il faut parler de son créateur, lewis Carroll, de son époque et de ce qui a fait que son œuvre a eu un tel succe, notamment par le fait que les enfants n'étaient pas suffisamment pris en compte dans la littérature auparavant. D'où ma question sur leur statut.
Et pour en revenir à l'homme derrière le pseudonyme de Lewis Carroll, on peut sans doute affirmer qu'il était attiré par les gamines. Ça c'est très clair. Mais par contre, il n'y a vraiment rien qui peut laisser penser qu'il soit passé à l'acte. Il y a plein de ses "amies enfants" comme il les appelait, qui ont dit dans leur mémoire, une fois devenu grande, qu'il était un très bon compagnon de jeu, qu'il inventait plein d’histoire, d’énigme, ... pour les divertir. Un peu comme un animateur de notre époque en fait. Donc bon, vu que les plus grands biographes et les psychanalystes (qui, vous vous en doutez, adore étudier un cas comme Carroll) s'écharpent encore maintenant pour savoir si c'était juste un amour platonique ou de la pédophilie dormante, je leur laisse leur débat, ce n'est pas moi qui vais trouver la réponse. La question reste ouverte du coup.
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