Être antisioniste c'est être antisémite ?
Être antisioniste c'est être antisémite ?
mais l’ambiance actuelle est compliquée et dans la tête des gens ce vocabulaire « anti » est difficile a entendre.
Plus jeune j’avais des amis juifs qui se disaient ouvertement antisionistes. Aujourd’hui je ne pense pas qu’ils tiennent le même discours, les juifs ne sont pas sereins pour la plupart
L’antisémitisme est la discrimination et l'hostilité manifestées à l'encontre des Juifs en tant que groupe ethnique, religieux ou supposément racial.
L'antisionisme (ou anti-sionisme) est l'opposition au sionisme, le mouvement national du peuple juif en Terre d'Israël [...] Bien que considérés similaires mais parfois différents[1], les liens entre l'antisionisme (ses idéologies et ses conséquences) et l'antisémitisme sont étudiés par divers spécialistes.
- Wikipédia -
Tout dépend de ta définition du sionisme j'imagine. Ou du moins ce que tu y attache. Personnellement j'estime qu'on peut être en désaccord avec tout ou partie d'une idéologie ou un mouvement politique sans pour autant être considéré comme raciste envers le peuple qui a pondu l'idéologie/le mouvement politique en question.
Pour ma part non. Être antisioniste c'est être hostile au gouvernement l'État d'Israël contrairement à antisémite qui est hostile à tout le peuple Juif.
D'après se que j'ai compris, actuellement, les Juifs d'Israël sont en majorité en désaccords avec leurs gouvernement. Donc ils sont logiquement antisioniste surtout les Juifs ultra orthodoxe qui vivent en Israël mais qui ne possèdent pas de papiers israélien et qui ne déclarent pas leurs enfants à l'état.
Après je dis peut être des conneries hein !
"Le sionisme est un mouvement national d'une partie du peuple juif visant à la formation d'un foyer national juif", l'antisionisme c'est pas la critique d'Israel, les juifs Israel qui sont en désaccords avec leur gouvernement ils ne souhaitent pas aller vivre en exil et ils sont pas contre le fait que les juifs aient aussi leur pays.
Si tu prends le mot à la lettre oui.
Critiquer Israël ou sa politique c'est pas de l'antisionisme et c'est pas antisémite.
Ne pas reconnaitre Israel c'est ne pas reconnaitre le droit aux juifs d'être libre et chez eux, c'est de l'antisionisme et c'est antisémite.
bah si tu penses que les juifs doivent vivre en exil ça me parait compliqué d'expliquer que t'as aucun problème avec les juifs.
"On ne peut donc plus dissocier "juif" d'Israël?"
Tu peux mais quand l'antisémitisme fait +1000% en France en quelques semaines suite à un massacre de juifs, ça laisse peu de place au doute. D'ailleurs, sans entrer dans le débat, ça légitimiste plus que jamais l'importance d'un État Juif.
en général une communauté née au même endroit donc je dirais que oui chaque communauté a le droit à son indépendance ou sa souveraineté.
Les Juifs viennent de Judée (tu sais où c'est j'imagine), si ils étaient en exil c'est justement parce qu'ils se sont fait chasser de leur terre, non seulement ils étaient là bien avant toute présence musulmane, non seulement ils étaient là bien avant toute présence chrétienne (tu connais l'Histoire de Jésus j'imagine), non seulement ils étaient là en partie pendant la présence musulmane et celles des autres empires qui ont suivi mais surtout leur "retour" (entre guillemet parce qu'ils étaient pas tous parti) n'a pas été fait dans le vol mais avec l'accord de la communauté internationale.
C'est parce que les nations arabes ont fait de leur spécialité la défaite de guerre que les frontières ont fait que changer (https://www.larousse.fr/encyclopedie/groupe-homonymes/guerres_isra%C3%A9lo-arabes/125298), le 7 octobre en est encore un bel exemple.
c'est compliqué de classer un pays comme athée mais il y a 57 pays musulmans, au moins une quinzaine de pays chrétiens et t'imagine bien qu'ils ont pas décidé de leurs frontières avec des fleurs. A coté de ces chiffres j'ai du mal à croire qu''un pays de 9 millions d'habitants sur une terre à peine plus grande que l'Ile de France soit un problème.
je ne fais que poser des questions, je n'interprète pas. Je n'ai aucun soucis avec les juifs, j'en ai un avec n'importe quelle communauté qui en dissémine une autre pour s'approprier un territoire. Ça se fait ailleurs dans le monde pas qu'en Israël.
Mais du coup, comme il y a autant de pays musulmans, d'autres chrétiens etc. (à voir aussi si on les met au même niveau niveau "appartenance" que ce que veulent les juifs avec Israël), mais pas pour les athées, et j'imagine que des tas d'autres communautés pourraient revendiquer une terre selon cette logique et que donc c'est peut-être un peu ça le problème, non ?
Une Terre, des communautés qui vivent mélangées, c'est pas plus simple ?
Le point de vue de Pascal Boniface (source: IRIS)
Lors des vœux adressés aux responsables communautaires pour le nouvel an juif dimanche 23 septembre à la Grande synagogue de la victoire, Manuel Valls a dénoncé "un nouvel antisémitisme qui se cache derrière un antisionisme de façade" qui, selon lui, aurait pris racine dans notre pays.
Le ministre de l’Intérieur a mis le doigt sur une réalité. Mais il en a occulté une partie.
Il est vrai que dans certains discours, le terme de "sioniste" a remplacé le terme de "juif" pour des raisons qui n’ont rien de saines. Afin d’échapper à la législation qui pénalise les propos antisémites, certains entretiennent une confusion volontaire entre juifs et sionistes, espérant échapper aux foudres de la loi en utilisant le second terme à la place du premier. On ne parle plus de complot juif mais de complot sioniste. Le terme sioniste est devenu péjoratif, disqualifiant et même injurieux. On entend même parfois "sionnard".
Cette confusion est lourde de sous-entendus, de confusion intellectuelle et de conséquences politiques.
On peut être sioniste sans être favorable à l’occupation des Territoires occupés palestiniens. Abraham Burg est aussi sioniste qu’Avigdor Liebermann. Ils sont à l’opposé sur l’échiquier politique de la conception de l’État d’Israël, de son insertion dans la région et des relations que l’État d’Israël doit entretenir avec les Palestiniens et les autres peuples arabes. Avigdor Liebermann, même s’il représente une option politique plus importante que celle d’Abraham Burg, n’est pas le dépositaire légitime du sionisme. Abraham Burg l’est tout autant, si ce n’est plus.
On peut être sioniste et favorable à la reconnaissance des droits du peuple palestinien. On peut également être favorable à la reconnaissance de ces droits, estimer que les Palestiniens subissent depuis trop longtemps des injustices, mais reconnaître à l’État d’Israël le droit d’exister dans des frontières sûres et reconnues. Au final ceux qui sont favorables à la solution des deux États ne peuvent pas être antisionistes.
Il y a une confusion malsaine entre sionisme et hostilité à la reconnaissance des droits du peuple palestinien. Or ils ne sont pas incompatibles. Cette confusion doit cesser. Manuel Valls a raison sur ce point. Mais il ne fait que la moitié du chemin.
Car de nombreux responsables institutionnels et intellectuels juifs français qui exhortent tous les juifs à être inconditionnellement solidaires du gouvernement d’Israël ont une grande part de responsabilité dans cette confusion. L’accusation récurrente d’antisémitisme opposée à ceux qui ne font qu’émettre une critique politique du gouvernement israélien crée un amalgame tout aussi funeste et contribue à l’importation du conflit israélo-palestinien en France.
Il aurait été pertinent que le ministre de l’Intérieur fasse également ce rappel. De même qu’il est légitime de condamner les appels à la haine anti-juif, il ne serait pas malvenu de cesser d’ignorer les messages haineux qui sont émis par les plus inconditionnels supporters de l’actuel gouvernement israélien sur les réseaux sociaux et parfois même les radios communautaires.
Comment par exemple justifier l’inexplicable impunité de la Ligue de Défense juive, régulièrement mise en cause pour des actes de violences à l’égard de personnes qui n’ont pour seul défaut de se déclarer solidaires de la cause palestinienne et dont beaucoup sont par ailleurs juifs ?
L’accusation du "deux poids, deux mesures", est délétère pour le vouloir vivre-ensemble dans notre société. Elle gagnerait à être combattue dans les faits. Il y a sur ce point encore du chemin à faire.
Euuuh..... Ouai c'est vrai.... Au temps pour moi....
Alors si mon avis t'intéresses encore, je te dirai que bien évidemment que non car tout le monde sait ce qui est voulu par l'antisionisme, même les politiciens et les médias qui jouent sur les mots pour discréditer les opposants...
Quand tu vas voir un juif orthodoxe ou gauchiste qui est antisioniste à mort, leur réponse sera toujours orientée sur le sujet d'un peuple ayant volé les terres d'un autre peuple pretextant la hagra subi par un autre peuple. Le sionisme dans sa traduction (pas dans son principe de base, d'un état pour un peuple sans terre) est du racisme et de l'inhumanité.
Quand t'es antisioniste tu es contre la colonisation illégale et les meurtres et emprisonnements qui en découle.
Maintenant, et comme dans toutes les luttes, idées, projets, il y aura tjs un groupe minoritaire qui s'en serviront pour exprimer leur haine.
Pour moi le sionisme est le principal vecteur d'antisémitisme
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