[Philosophie ] Le travail, la technique (1/2)
Voilà alors avant tous pour les retardataires, voilà toutes mes boxs effectuées en philosophie : http://choualbox.com/recherche?q=philo&groupe=psychologie&pseudo=Thepeasant
Avant tout, la musique liée à cette notion est « Cargo de nuit » de Axel Bauer.
Mis à part ça, je souhaite dire que les boxs que je vais faire pour vous aider (et m’aider) à réviser le BAC ne sont pas comme les prépas BAC, elles ne résument rien, enfin si, mais pas sous forme de liste, ce ne sont pas des fiches. En fait ce sont plutôt des réflexions développés, qui vont servir à faire une chose essentielle : ouvrir votre esprit sur la notion étudiée, et par le biais de cette réflexion vous aider à beaucoup mieux comprendre le sujet et ses composants. Je ne vous conseille donc pas d’apprendre par cœur, mais plutôt de comprendre, rien de plus, le reste viendra tout seul.
Très bien ! La notion ici étudiée est « Le travail, la technique ».
Alors c’est parti !
Si selon Hegel et sa dialectique du maître et de l’esclave, le travail est émancipateur et libérateur pour la conscience réduite à la servilité, on ne peut que par ailleurs constater les désastres liés à cette activité. L’esclavagisme fait bien plus de malheureux, de blessés et de morts que d’hommes affranchis.
Le travail présente un paradoxe : on le désire, et on le fuit à la fois. On le désire dans le sens où il est la condition du confort matériel, de la reconnaissance personnelle et de l’intégration sociale. Mais on le fuit car il est un calvaire et une punition.
Le péché originel conduit Dieu à sanctionner Adam et Eve. Pour la femme : « J’augmenterais la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur » (les salles d’accouchement dans les maternités sont appelés « salles de travail »). Pour l’homme « c’est à force de peine que tu tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras l’herbe des champs. C’est à sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière ».
Le travail est-il donc humiliant ou respectable ? Nous construit-il ou nous détruit-il ? Nous pouvons aussi impliquer la technique à cette question. La technique est un ensemble de moyen organisés par l’homme afin d’accroitre et/ou de perfectionner la production. La technique facilite-t-elle notre travail ou au contraire, ne participe-t-elle pas à notre dévaluation ? Là aussi un paradoxe apparaît : la technique nous aide, mais se retourne contre nous. De plus, le contact physique avec la machine et la dépendance qui en découle ne transforment-ils pas le rapport qu’a l’homme au réel ?
Le travail ne serait-il pas cause d’une aliénation que la technique renforcerait ?
L’aliénation définit la puissance par laquelle l’individu se trouve dépossédé de lui-même, de son identité ou de ses forces, au profit d’une structure ou d’un être dominant. L’aliénation peut être aussi psychiatrique, lorsqu’un malade n’est plus maître de ses perceptions (Fight club RPZ).
Et c’est là que Marx définit le travail comme aliénant. Il va même jusqu’à dire que c’est « une exploitation de l’homme, par l’homme ». Selon Marx, de toute l’histoire de l’humanité, la société se divisait en 2 grandes classes : ceux qui possèdent et maîtrisent l’appareil de production, et les autres qui doivent se soumettre à ces derniers. Ainsi à son époque, la classe ouvrière se faisait exploiter par la classe bourgeoise.
Selon Marx, le travail aliéné se manifeste en rejetant de l’homme quatre formes essentielles de la réalité :
- La nature
- Lui-même en tant qu’individu
- Son être générique
- Son humanité toute entière
L’ouvrier ne possède pas ce qu’il produit, c’est-à-dire le résultat de son travail : il conçoit, contribue à la production d’un objet qui une fois finit, lui est tout de suite pris. Il est donc dessaisi de ce qu’il fabrique et, perdant l’objet qui vient de lui, perd un peu de lui-même.
Le travail est là une « lente accélération vers la mort ». L’ouvrier déploie une activité qui n’est pas sienne. Il aimerait se former l’esprit, la personnalité, se construire une vie, mais il n’en a pas la possibilité. Et plus le travail est spécialisé, moins il appelle à la réflexion. Faire corps avec la machine le transforme en machine. L’homme en rentrant chez lui ne va pas pouvoir assouvir ses besoins primaires, alimentaires et sexuels. L’homme devient « bestial ».
L’homme à cette époque était face à deux choix :
- Ne pas travailler et mourir
- Travailler et mourir… lentement.
C’est ce que Marx dénonça longtemps, et c’est ce qui fut à la base des premiers mouvements communistes.
« Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! »
… Voilà la vision Marxienne du travail, qui est plutôt pessimiste. Bien sûr, les choses changent selon le contexte.
La deuxième partie est en cours de rédaction, elle arrive bientôt !
(en image c'est Karl Marx)
@Thepeasant: C'est trop tard !
On n'attend pas de toi que tu répondes à nos (mes?) attentes mais plutôt que tu les devines à l'avance !
@Thepeasant: Trop long, puis j'ai travaillé toute la journée, je peux même plus lire ce mot sans avoir le cul qui pique.
Mais allez j'te pos' parce que t'as l'air de t’être donné du mal.
@Geek: Ahah gropd osef des points ! Lis c'est pour ta culture G... tu sais... comme le point.
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