La nouvelle est tombée,
12 morts et des dizaines de blessés,
Des policiers, des dessinateurs,
Inconnus mais pourtant dans nos cœurs.
Des hommes sont arrivés dans la rue,
Ont tiré, ont tué, sans retenue.
Sauvagement assassinée,
Violée, où est la Liberté?
Pourquoi certains font le choix
D'étouffer ce si précieux droit,
Qu'on a mis tant de temps à conquérir
Et que d'autre meurent encore pour l'obtenir.
Des hommes sont venus dans la rue,
Propageant une violence crue,
Semant la haine et la terreur,
Et maintenant en moi domine la peur.
Ce n'est pas de la grande poésie,
Ni un discours, ni un grand cri,
Juste quelques rimes,
Pour dénoncer un crime.
Ce soir une bougie est allumée
Pour toutes ces âmes envolées,
Et moi je pleure ces innocents,
J'en pleure des larmes de sang.
Plus qu'a signer a l'encre rouge...
La forme est hâtive mais le fond est mille fois louable. Bravo pour avoir usé de mots pour montrer que face a n'importe quoi, la parole triomphe : jamais un coup n'a écrit de vers...