Michael Pacher - Saint Wolfgang and the Devil

Michael Pacher - Saint Wolfgang and the Devil
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anonyme
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2 ans

Ils sont de mèches, ça se voit qu'il y a acquointance.

TheMask
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2 ans

Les diables verts apparaissent au XIIe siècle dans les vitraux, les sculptures, les peintures, sans doute en raison de l'hostilité entre chrétiens et musulmans, la couleur verte étant emblématique de l'islam. Sa connotation négative s'accroît dans l'Occident chrétien à partir des croisades. En raison de ses pigments fragiles, c'est aussi une couleur symbole d'instabilité.

TheMask
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2 ans

Face au diable qui lui tend le Livre des vices, le grand saint Augustin répond avec fermeté par un geste de bénédiction. Cette œuvre religieuse issue d'un retable consacré aux Pères de l'Église met en scène un diable vert d'une fascinante laideur.

Ce diable vert aux yeux jaunes particulièrement repoussant qui défie saint Augustin est maigre et grand comme un homme. Pourvu d'ailes de dragon, de sabots fendus et de pattes griffues, il montre un visage difforme et terrifiant. Sa bouche rouge laisse sortir des crocs pointus, son nez ressemble à la corne d'un rhinocéros et son étrange oreille circulaire laisse entrevoir des poils. Le sommet de son crâne est coiffé d'une unique corne à ramifications, à la manière d'un bois de cerf solitaire. Enfin, son dos aux vertèbres noueuses se termine par un faciès grimaçant faisant office de postérieur ; de part et d'autre de la queue qui forme le nez, deux autres yeux jaunes brillent avec perfidie ; l'anus devient une seconde bouche. A la fin du xv° siècle, la tradition picturale qui consiste à ajouter au diable des visages sur les parties obscènes est encore très vivace.
Debout face au diable, saint Augustin ne manifeste pas de crainte. En s'opposant avec droiture au Malin, il est représenté comme le modèle à suivre. Sa foi lui permet de résister aux vices, même si, comme il l'écrit dans ses Confessions, il a lui-même connu le péché et l'égarement dans sa jeunesse.
L'artiste, Michael Pacher, originaire du Tyrol du Sud, à la frontière de l'Autriche et de l'Italie, conjugue dans son art ces deux cultures. A la tradition germanique encore médiévale, il mêle les innovations italiennes du Quattrocento : la préciosité des ornements du costume d'évêque (le manteau, la mitre, la crosse dorée) appartient encore au gothique tardif, mais l'inscription réussie de saint Augustin et du diable dans un espace architectural en perspective marque l'ouverture vers la Renaissance.

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