Apologie d\'un sex-addict

Hey les chouals,
Je vous raconterais pas mon parcours de choual ni comment je suis arrivé à être un putain de Followers pendant deux ans sans m’inscrire, et maintenant à poster deux box après 3 mois d’inscription. Et donc à être un putain de NEWFAg. Mais j’aime être à l’extérieure. Que fais je donc désormais à vous écrire une box, surtout dans une cool story bro.
C’est pas compliqué je veux raconter la difficulté que j’ai à avoir une relation, à ne pas considérer la femme comme un objet, à ne pas être matérialiste.
Pour la petite histoire, j’ai 21 ans, depuis mes 15 ans je pratique le Sexe. J’ai toujours considéré les femmes comme des beautés froides à l’intérieur chaud. Des structures impénétrables, difficiles d’accès, comme un homme digne je les respectais. Ne dit on pas que les hommes viennent de mars et les femmes de Venus (comédie pourrie « fin bon »). Or depuis mes 17 ans j’ai découvert qu’elles étaient toutes manipulables, chacune d’entre elles, que l’expérience de chaque conversation m’apportait un bonus pour une nouvelle proie, que ce n’était que de la chasse, qu’une stratégie mathématique avec laquelle jouait. Je me suis toujours amusais à presser des boutons, à voir leurs réactions, et à aviser pour la suite. Au début ca ne marchaient pas toujours, des petits vents discrets, j’ai toujours eu la chance d’avoir un physique appréciable qui me permettait de passer outre ces petits faux pas, de me rattraper par un sourire, un baiser. Puis tout a commencé à marcher, je me suis rendu compte qu’elles aimaient toute la meme chose au fond. Que ce n’etait qu’un système arborescent, avec des portes qui s’ouvre, à actions, réactions, comme le dit si bien l’autre puceau de Ahston Kutcher dans toy boy, « tu accumules des points, un orgasmes 1 pt, un repas 2 pt, un fou rire 3 pt, une fois atteint 27 pt tu peux retourner regarder le foot ».
Puis et venu le temps ou le jeux ne me suffisait plus, une fois mes cibles atteintes, perverties, souillées, je ne m’amusait plus, je me lassait. J’ai donc dut sur les coups de mes 17 ans et demi commençait à tromper mes copines. Sans répit. Jamais sans leur révéler toujours en m’amusant d’elle, en les manipulant pour qu’elle croit que ce texto louche sur mon portable n’était qu’une amie de Lycée, qu’un ami avait pris mon portable « tu comprends bébé, ce n’est pas moi, comment voudrait tu qu’avec l’amour que je te porte je puisse te faire ca ».
J’ai tellement utilisé le mensonge que je me suis convaincu moi même de mon faux amour envers elles toutes, de ma fausse envie de les faire rire, les rendre heureuse. Ce n’était pas plus que des jouets, des passes temps. Puis le sexe est arrivé. Le bon, le vrai, pas celui du jeune prébubère sous la couette tintin que tes parents te forçaient à garder car elle chauffait bien l’hiver. Pas cette période ou lorsque tu osais toucher au soutif de ta douce, un cri surgissait du fond de sa gorge, pour te rappeler qu’elle ne fait que du 85 A, et que son substitut de rembourrage ne te permet pas de profiter pleinement de ces faux poumons en développement.
Le vrai sexe, ou tu cries, tu sues, tu le fais, deux , trois, quatres fois dans la nuit. Le sexe où tu réalises ces fantasmes ou tu la vois t’en redemander.
Puis j’ai été accroc à l’offrande donné par l’ouverture des cuisses de ces dames. Tellement accroc qu’il m’est arrivé de louper des semaines de cours en me levant à 15h car couché à 7h après une nuit torride, aller manger un bout, aller boire un verre, et me retrouver une autre proie.
Une ne me suffisait pas, il me fallait trois quatres, cinq proie que je ne cessait d’alimenter par de court textos, de simples phrases séductrices prémachées par mes 3 années de dragues intensives. Tout cela ne me suffisait pas et j’ai du me masturber comme tout choual trois à quatres fois par jour, tout en les voyant le soir.
Pire encore, une fois ces proies courtisées, une fois leurs beautés charmées , leur lit trempé, leurs cuisses dégoulinant encore de mouille, moi ayant lacher ma semence en elle, je ne cessait d’avoir ce sentiment affreux, de répugnance, de desinteret, d’envie de m’enfuir vite, de ne pas me rappeler de ce moment. Vous savez le sentiment que tu as quand tu te branles pas pendant une semaine, puis que tu décides enfin de te toucher, et n’importe quoi pourrait t’exciter meme la vieille copine de ta pote qui est pas belle mais qui veut de ta bite.
Tu t’imagines donc la ramoner tellement fort que les chinois qui te fabriquent tes condos t’entendent avec leurs masques anti pollution. Ce sentiment quand tu finis d’imaginer de l’avoir souiller et que tu gicle une belle saucée, de te dire… merde.. merde faut vraiment pas que je la baise, faut vraiment pas que je me rebranle dessus. Plus jamais je ferais ca.
Et bien c’est ce que je ressens à chaque fin de baise.
…

Passe le temps d’un repas, d’un coca, et c’est reparti, un texto : « Tu fais quoi ce soir, jeune homme ». Me voilà relancer. Je pourrais lui demander si elle veut réaliser ces fantasmes, si elle veut se toucher devant moi pendant que je la filme, si elle veut prendre ma voiture et me sucer alors que je conduis une bouteille de vin a la main ou un pétard dans l’autre. D’ailleurs petits conseils, les filles qui sortent de relation longue sont bien les meilleurs pour ca, tu peux tout leur faire elles ne savent plus trop ou mettre la main. Il faut les comprendre elles ont passé quatres voir cinq années de monotonie avec la meme bite, le meme mec qui apres le diner ne voulait pas rater un Dr House meme si elle avait acheter des bas pour l’occasion de leurs 3 ans d’anniversaire. Ce mec c’est toi, lui , c’est chacun d’entre nous ; Je suis le connard qui profitera de vos filles désinhiber de tout tabou… Et le pire cest que j’en profiterai meme pas…
Je suis un objet de surconsommation dicté par des regles animales. Le sexe ne me lache pas, l’amour ne m’atteint meme pas, l’affection me dégoute. Le sexe m’apporte seulement la joie de m ‘échapper quelques minutes, du dégout que j’ai envers moi même. Comme le dit si bien l’accroc de « Shokes » : « tu oublies tes dettes, ton manque d’interet pour ton boulot, la mere foldingue que tu as, tu oublies tout ».
Je devrais arreter , avoir comme une decharge electrique, un choc à la michael Fassbender dans Shame qui me fasse me remette en question. Et si c’etait ce message ma libération. Et si c’etait vous qui m’offrait ma libération.

A tiens j’ai un message : « Toujours envie d’aller boire un verre ?.. » Camille.
…


Je hais les femmes, le sexe, moi… surtout moi.