
Justement j'essaie de retrouver des déclarations de l'époque ou cette mesure du jour de solidarité ne devrait pas excéder une année ou deux mais peut être que je me trompe.
sauf que les conditions dans les EHPAD sont lamentables, rien ne s'est amélioré depuis 2004 à part la mise en place d'une climatisation dans la salle commune (ma sdp est aide soignante).
Oui d'autant qu'une bonne partie des structures d'accueil de nos petits vieux sont privées.
Donc réfléchissons au schéma :
-la plèbe taf gratos
-son employeur reverse plus ou moins a l'état
-l'etat reverse plus ou moins a des groupes genre orpea
-orpea s'occupe plus ou moins bien de nos petits vieux.
Le seul truc certains c'est que la plèbe bosse gratos.
Et que les petits vieux ne sont pas mieux traités (https://www.francetvinfo.fr/sante/senior/maltraitance-dans-les-ehpad/enquete-deux-ans-apres-le-scandale-orpea-des-manquements-persistent-dans-certains-ehpad-du-groupe_6551951.html) et oui j'ai des connaissances qui travaillent ou ont travaillé avec des petits vieux. C'est pas glorieux. Ils font caca/petit déjeuner en même temps par chez toi? Et le rôle d'aide soignant est respecté ou ça déborde ?
Même sous l'ancien régime les français étaient pas autant pris pour des cons.
Les Français devant l’impôt sous l’ancien régime
« Utilisons un étalon artificiel mais qui a l’avantage d’être parlant. Les 25 millions d’habitants que compte probablement la France ont donc à payer 470 millions d’impôts, soit chacun entre 18 ou 19 livres.
À ce moment le salaire journalier d’un compagnon maçon à Paris se situe à un peu moins d’une livre. Ainsi un salarié moyen travaillerait un peu plus de sept jours pour payer tailles, capitation et vingtièmes, un peu plus de deux pour payer la gabelle, et un peu plus de neuf pour payer les autres impôts indirects. »
Dix-huit jours de travail : c’était la contribution que la fiscalité française de l’Ancien Régime réclamait au travailleur.
François HINCKER, Les Français devant l’impôt sous l’Ancien Régime, Flammarion, 1971, p.41 et suivantes.
Les Français veulent accueillir toute la misère du monde mais ne pas payer ni participer à des jours de solidarité, il faut toujours que ce soit un autre qui paye. C'est rigolo ça !
